Mélenchon, l’éléphant dans le salon de thé !

, par  Joël

Le 21 février 2016 à 14:05, par Joël En réponse à : Mélenchon, l’éléphant dans le salon de thé !

Nous devons nous rendre à l’évidence, avec l’aide des "refondateurs " sociaux-démocrates, le Parti n’a cessé ces dernières années de reculer sur le plan électoral, celui qui leur importe le plus.
Abandonné par nombre de ses électeurs aux régionales, notre porte parole national n’a toujours pas analysé les raisons idéologiques de la défaite de son courant "majoritaire", et s’exprime comme si de rien n’était, tout comme le secrétaire national et sa direction qui partagent en Région parisienne l’échec du PS.
Nous n’avons plus les moyens politiques (et financiers) pour présenter une candidature du PCF depuis trop longtemps associé à tort aux reculs sociaux infligés par des élus PS que nous avons trop longtemps contribué à élire.
Allons-nous encore chercher une alternative inexistante à un Mélenchon longuement préparé, présenté dans les rassemblements et fêtes régionales et nationale de l’Huma pour 2012, court-circuitant volontairement toute candidature communiste avec un programme communiste ?
On se souvient encore de cette rupture au sommet , peut-être parce que Mélenchon avait-il perçu avant les émois de nos groupes parlementaires vis à vis de la politique de Droite du gouvernement, suivis des cris d’indignation de nos deux têtes de Parti, qu’une alliance avec le PS ou l’une de ses fractions était devenu impossible ?
On l’a vu.
Chercher un nom, une "Personnalité" "rassembleuse, c’est à dire non communiste (c’est ringard) sur un de nos satellites, dans ce FDG croupion qui n’a de front que le nom ou bien nous inspirer d’une des rares régions "gagnée" avec un comportement de type schizophrénique, lié à un certain opportunisme avec EELV aux visages multiples et le PS appliquant fidèlement les politiques d’austérité décidée en haut ?
Mélenchon n’est pas responsable de l’effacement du Parti, il y a de l’hypocrisie à le charger de nos erreurs stratégiques.
Aujourd’hui, il a pris les devants avec raison. Le piège de la V ième République s’est verrouillé un peu plus grâce à Jospin et les siens qui nous ont imposé les 5ans et l’inversion des échéances électorales : Législatives et Présidentielles, sans compter les fameuses "primaires", le tout fidèle à leur modèle présidentiel et aristocratique américain.
Participer ou organiser à des primaires quelles qu’elles soient c’est se coucher, continuer à crier inutilement au loup, comme le disaient les affiches "Au secours la droite revient" et mourir dans l’indifférence totale ou trahir définitivement ceux qui encore s’obstinent à nous faire confiance !
Qu’est-ce qui empêchera un "frondeur" malin et connu de se présenter, puis se désister contre promesses de postes, peut-être en sommes-nous là ??
Que reste-t-il pour ces présidentielles ? Un Mélenchon moins européiste plus prudent et plus dangereux pour le Pouvoir qu’en 2012 où l’on ne doutait pas encore au PS et au Pouvoir, que le PCF trouve une formule pour se rallier surtout avec le FN qu’ils (le Pouvoir et le PS) qu’ils ont fait monter plus haut que jamais.
C’est une candidature de rupture avec ce piège institutionnel qu’il nous faut soutenir sans forcément qu’il y ait un ralliement total comme ce fut le cas avec ce compromis de sommet aussi vague qu’ ambigu que fut "L’Humain d’abord" avec un véritable programme communiste à défendre comportant de véritables nationalisations et renationalisations de nos services Publics avec la redistribution des richesses produites.
Hollande s’attend à une candidature de la "gauche de la gauche" la plus minoritaire possible.
Que chacun soit lui-même, mais que tous sans dissimuler nos divergences fassent un effort vers une candidature commune et pas unique.
Une candidature Mélenchon, cela demande aujourd’hui réflexion : un candidat qui fit 11% grâce à nos forces militantes, cela compte.

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