Pourquoi pas, en effet.
Si j’ai participé au rassemblement de Paris le 29 août à l’initiative du Mouvement de la paix, ce n’est pas pour autant sur la ligne de leur communiqué du 28 août, mettant les deux camps dans le même sac : « le régime syrien de Bachar El Assad a répondu par une répression féroce refusant toute possibilité de dialogue et provoquant l’escalade d’une guerre civile dans laquelle se sont engouffrées des puissances et des forces politiques régionales (Iran, Turquie, Arabie Saoudite, Qatar, Hezbollah…) et permettant aux militants les plus radicaux rescapés des interventions militaires en Irak, Afghanistan, Libye, Mali de se mettre au service des uns ou des autres ». La présence des camarades de l’URCF, qui diffusaient leur propre communiqué, vendaient leur presse, et proposaient l’adhésion, m’a permis de me rallier à eux.
Je félicite les Rouges Vifs des Bouches-du-Rhône pour leur participation au rassemblement de Marseille sur la base du communiqué de la Polex, qui concentre ses attaques sur les gouvernement français, étatsunien et britannique.
Quand je lis que le directeur adjoint de l’IFOP a déclaré : « si les Français semblent assez tièdes avant le début des conflits, une fois que les troupes sont engagées, ils soutiennent ces dernières, par réflexe patriotique, par sursaut national » (Virginie Le Borgne, « Les Français, des va-t-en-guerre frileux », Metronews 30-08-2013, 4), je crains effectivement que nous n’ayions obtenu qu’un sursis, qui, si nous nous démobilisons, peut faire gagner du temps au gouvernement social-impérialiste français pour nous placer devant le fait accompli, comme le lui permet la constitution de la Ve république.
Amitiés communistes.
OB