La politique familiale pourrait être le point de départ d’une reconquête idéologique. La collectivisation des moyens de production est le slogan le plus populaire du communisme. L’Histoire démontre que c’est une erreur mortifère si elle est appliquée dans le cadre de l’Etat. Mais un mal est un bien qui n’est pas à sa juste place. Donc, et si… nous abandonnions le collectivisme à l’échelle de l’Etat pour le recentrer au niveau de la Famille ? Pour commencer, ça ferait plaisir à tonton Engels. Ensuite, bien sur, il ne s’agit pas du tout de renoncer à l’humanisation et la démocratisation de la macro-économie ; le PCF doit rester le fer de lance des nationalisations (avec réquisition si besoin est), des régies, des SCIC, SCOP, et autres coopératives, des SAPO, des PME-PMI, TPE, de l’auto-entreprise et de la transparence financière (exemple : la Nef).
La Famille a besoin d’être revitalisée, revigorée, redynamisée, parce qu’un peuple a besoin de familles ‘organiques’ pour se perpétuer. La cellule familiale est la base de l’organisme sociale ; elle est sa pierre d’angle, sa clef de voûte, son socle. L’article 16.3 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme dit : « La famille est l’élément naturel et fondamental de la société ». On passe 35 heures par semaine à l’usine, et tout le reste en famille !
L’individualisme et la propriété privée sont entrés dans les familles et les ont divisées. Rebroussons chemin ! Promouvons la famille communiste !
Techniquement, on pourra renforcer la législation de l’héritage en indivision et démocratiser l’accès aux associations familiales. Mais d’emblé il convient de limiter cet encouragement communautaire à des personnes ayant un lien familial (généalogique) réel. Les communautés hippies ont fait long feu !
En attendant, j’invite tous les camarades à relire Engels…