La guerre et les buts de guerre, la terreur et la politique - commentaires

La guerre et les buts de guerre, la terreur et la politique

"Terrorisme, Antisémitisme", des mots en tenue de camouflage...
Après les "niakés" de Hanoï et Saïgon, les "féllouzes" d'Alger, les "francs-tireurs" de la petite Sibérie du Limousin, voilà qu'une nouvelle variété de terroristes vient de faire surface et d'entrer dans la presse bien pensante : les palestiniens du Hamas ! Et il est vrai que ceux-là, sanguinaires jusqu'au bout des ongles, n'ont rien à envier aux précédents.
Autre mot-valise dès qu'un israëlien est impliqué : antisémitisme !
Mais pourquoi donc ces qualificatifs deviennent obligatoires, parfois même comminatoires ? C'est simple, plus un adjectif est violent, et moins il se prête au débat. Les nazis et colonialistes de tous les pays savaient cela y compris les israëliens, et leur turiféraires, qui depuis 75 ans, sont périodiquement attaqués par des "animaux humains" qui refusent, obstinément, de prolonger indéfiniment leur situation de colonisés. Devenus des "terroristes", on n'est plus obligés de mettre le colonialisme sur la table, leur violence devenant un simple objet de vengeance laquelle, en définitive, prépare le prochain accès de fièvre.
Saupoudrez un zeste d'antisémitisme, ce qui est utile pour verrouiller, sur son siège, le mot "terrorisme".
Mais alors pourquoi Mélenchon a refusé le "terrorisme" ? Si ce n'est pour rester le plus proche possible des millions de musulmans que des biens pensants gaulois soupçonnent, plus ou moins ouvertement de sympathies pour le Hamas. Pas folle la guêpe, d'autant qu'à l'autre bout de l'échiquier la Le Pen décalque le parfait inverse. Match nul, tenue léopard pour les deux...

La guerre et les buts de guerre, la terreur et la politique

j'ai hésité à publier ce message, mais il me semble révélateur.
D'abord, il commence par dire que la surprise de la réussite militaire du hamas le 7 octobre n'était en fait qu'une manip d'Israel qui aurait organisé cette réussite en débranchant ses systèmes et retirant ses défenses... allant même jusqu'à tuer ses propres civils...

Et donc par contre les actes du hamas contre les civils qui ont suivis n'étaient rien ... et surtout pas de terreur.

Pourtant, le Hamas a fait lui même la propagande de sa terreur, il a publié la plupart des vidéos accessibles sur les victimes civiles.

Ce qui est surprenant, c'est que l'article dénie au hamas à la fois sa réussite militaire et sa revendication terroriste...

L'argumentaire de chb est tellement grossier qu'on se demande ce qu'il veut. Prendre la défense de Mélenchon ? c'est tellement ridicule dans la gravité de la situation qu'on se demande comment on peut se faire piéger dans ce détournement d'attention organisé par le pouvoir. La petite politique politicienne médiatique sur ce sujet est insignifiante...

L'article tentait de comprendre la réalité des choix stratégiques du hamas qui a "pris la main" sur la politique palestinienne. Ce débat mérite mieux que des affirmations polémiques qui ne sont là que pour se faire plaisir, jusqu'à proférer des énormités comme comparer les crimes du hamas avec la résistance française, ou laisser entendre que les crimes d'Israel serait de même nature que la Shoa...

Il est visiblement difficile d'avoir des échanges de forum qui ne soient pas des discussions de comptoir...

La guerre et les buts de guerre, la terreur et la politique

L'appellation « terroriste » pour le Hamas est d'abord un élément de propagande diffusé et imposé par Israël. La Macronie reprend le mot et l'idéologie avec, comme en témoigne son interdiction de tout soutien dans la rue aux droits des palestiniens. Rappelons-nous que les résistants de 40-45 étaient alors « terroristes », ou que les premiers dirigeants d'Israël venaient de l'Irgun aux méthodes tout à fait terroristes !
Les crimes du 7 octobre ont été si instrumentalisés qu'il conviendrait d'y enquêter sérieusement avant de les estampiller al Qaeda bis. D'ailleurs, on a vite nommé "nouveau 11 septembre" cet épisode qui offre à Nettoyahou, sur un plateau, un rab de pouvoir et le "droit" de massacrer ses voisins encore une fois.
Le déroulement du 7 octobre, à l'image du 11 septembre 2001 qui avait fourni prétexte aux USA pour lancer qques guerres déjà prévues, présente des aspects au bas mot étranges.
Tsahal, et bien des israéliens lui reprochent déjà, avait en effet :
retiré ses troupes d'habitude nombreuses autour du camp de concentration,
ignoré les avertissements et la signification de la date,
débranché ses systèmes de protection de la frontière,
laissé sans défense ni secours pendant des heures ses citoyens attaqués,
liquidé lui-même un bon nombre des victimes israéliennes, civils compris, dans ses postes militaires et dans les kibboutz. Comme il sacrifie les kidnappés dans Gaza en bombardant si cruellement depuis trois semaines.

Mélenchon et ses amis sont mis au pilori (voir l'analyse d'Acrimed) pour avoir osé rappeler le contexte historique. Cela, même s'ils condamnent durement le Hamas... sur la base de ce que la communication officielle israélienne en dit. Crier à la complicité de barbarie et antisémitisme nazi, c'est un écran si commode quand on exécute ou laisse faire un génocide (revendiqué ! contre des « animaux humains ») en cours, y compris dans les territoires occupés plutôt défavorables au Hamas.
La réalité, encore à préciser, des crimes du Hamas, et son jusqu'au boutisme religieux (en écho irrémédiable à celui des sionistes) ne sont que la cerise sur le bain de sang.
Les rabbins de Brooklyn rachètent courageusement leur religion lorsqu'ils manifestent, et se font arrêter, en appelant au cessez-le-feu ! De leur côté, les musulmans du monde entier sont fondés, non seulement à rejeter un nouvel amalgame, mais à s'inquiéter quand cette « démocratie » occidentale applaudit le génocideur Nettoyahou dans son horrible remake du ghetto de Varsovie.
L'émotion devant l'horreur est manipulée : ne nous laissons pas aveugler !

La guerre et les buts de guerre, la terreur et la politique

Attal se fout de l'école comme de sa première chemise. D'ailleurs que connaït-il de l'école publique ? S'il était sérieux il observerait objectivement d'où vient la dérive politique de certains élèves. Il constaterait que ces élèves contractent cette dérive dans leur famille où la laïcité à la française est inconnue, ou perdue de vue. C'est là qu'il faut remettre les pendules à l'heure. Il faut donc convoquer les parents, leur apprendre ou rappeler qu'en France, aucune religion n'existe à l'école publique, pas plus que derrière un quelconque guichet civil, et assaisonner le tout d'un zeste de menace policière sérieuse. On verra alors que tout, ou presque, rentrera, rapidement, dans l'ordre.....
J'ai des enfants enseignants en 93, qui en ont marre de reculer devant le prosélytisme musulman alors que leur anciens, dans l'intérêt de la nation, avaient plié, le siècle dernier, le catholicisme. Il suffit pourtant de rappeler que les enseignants français enseignent, obligatoirement, un programme déterminé par l'état, et rien d'autre. En France, il est évident que ce n'est pas les derniers arrivés qui font la loi.....

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Cet article de Pam montre bien la différence entre "violence militaire et violence terroriste". Mais il faut parler aussi du terrorisme du Hamas, qui s'attaque presque spécifiquement aux civils pour effrayer la population. En France aussi,ce "terrorisme " a frappé ! Le prof a été assassiné à Arras, comme Samuel Paty, mais l'assassin cherchait le prof d'histoire qui enseigne aussi l'instruction civique la liberé d'expression , la laïcité. Et qand on leur parle de laïcté les islamistes terroristes sortent leur couteau . Quand j'ai écrit cela ( Progrés du 16 octobre) j'ai eu un coup de fil suspect en langue arabe ...La police a été informée et a pris ma plainte au sérieux . Notre pays est-il devenu à ce point dangereux que l'on ne puisse plus s'exprimer ? J'ai dit que je n'ai pas peur . Et que je défendrai encore et toujours l'école publique et laïque