Droite, Gauche… et le prolétariat dans tout cela ? - commentaires

Droite, Gauche… et le prolétariat dans tout cela ?

"L'excellent Président X est un anti-Deng.
L'imagination de Philippe est sans limite. Aussi, pour lui, les arcanes les plus discrètes du PCC n'ont aucun secret...

Droite, Gauche… et le prolétariat dans tout cela ?

L'excellent Président X est un anti-Deng. C'est un vrai communiste qui met en avant la planification centralisée de l'économie planifiée, une politique industrielle puissante impulsée par les grandes banques chinoises toutes publiques.
C'est le triomphe du socialisme tel qu'il existait en URSS.
Le Président montre qu'une économie socialiste centralement planifiée est 1000 fois plus efficace en économie que la concurrence débile et non faussée reagano-thatchérienne en place depuis 40 ans en France, en Europe, et aux USA.
Et son ouverture internationale via les nouvelles routes de soie et les BRICS élargis impulsés par le Président XI montre que la coopération économique avec tous les pays d'Afrique, d'Asie, d'Amérique du sud et de certains pays d'Europe lui permet aussi de prouver la supériorité du modèle socialiste de développement économique sans impérialisme car la Chine communiste n'a aucune ambition impériale ni même la volonté d'imposer son modèle au monde. En fait ce modèle s'impose de lui-même et prouve sa supériorité de lui_même.

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Contrairement à Staline qui a abandonné la NEP en 27, "dépassée"(sic), le PCC n'a jamais renié Deng, ni son "chat qui attrape les souris". 50 ans après, simplement, quand la solution capitaliste n'apporte pas, ou plus, de satisfaction pour la population, elle est abandonnée, sans tambour ni trompette... Le PCC utilise provisoirement le capitalisme pur développer les compétences, là où le PCUS, sans compétences existantes, voulait éviter le capitalisme, et passer directement au socialisme...
Relisons Marx pour comprendre que l'évolution des sociétés humaines impose des organisation positives au début, qu'il faut dépasser dès que possible quand elles deviennent négatives, communisme primitif, féodalisme, capitalisme, socialisme, communisme etc... Mais aucun stade n'est superflu, ni automatique et dépends aussi de la lutte de classes qui s'y déroule.

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Ce n'est pas Deng qui a fait progresser la Chine communiste mais l'excellent Président XI qui a renforcé la planification centralisée à long terme.
Et les mesures qu'il a prise depuis 10 ans condamnant de facto l'ultralibéralisme de Deng (remise en cause du dollar, lutte contre la financiarisation de la construction, renationalisation des écoles privées, remise en cause de la course à l'argent roi, lutte contre les jeux vidéos et addiction aux écrans, relance massive du nucléaire civil et du ferroviaire comme de l'automobile électrique, renationalisation des retraites, lutte contre la remise en cause du genre, etc..) bref tout ce qui est venu pollué la Chine communiste, et venu de l'occident et qui vient de l'ultralibéralisme instauré par Deng.
C'est cela qui fait que la Chine communiste est train de renvoyer l'impérialisme yankee et et ses alliés dans les oubliettes de l'Histoire.

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Le PCC récolte les fruits de la super NEP de Deng (1979), mais le capitalisme développé de la France ne peut se comparer avec la Chine de Deng, ou la Russie capitaliste de Poutine....

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Il y a un Parti communiste qui a parfaitement réussit sa révolution : C'est le PC chinois qui est en train de prouver par A + B la supériorité d'une économie socialiste centralement planifiée en devenant la première puissance industrielle et économique du monde en renvoyant en enfer (du capitalisme mafieux) l'impérialisme yankee.
Le PC de Russie a encore de beaux restes en Russie contrairement au PCF.

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Ce texte a certes bien des qualités, mais il ne dis rien des circonstances objectives qui ont conduit vers "l'union de la gauche" en 65, et l'effacement du PCF concomitamment.
C'était quoi le PCF à cette époque, pour le gros du prolétariat français ?
- Un parti honorable certes, mais dans l'orbite de l'URSS de Staline, Siniaski-Daniel, Hongrie, Soljenitsyne, etc ... ce qui limitait automatiquement un rôle de leader dans un pays occidental.
-Et, plus grave, l'URSS et ses pénuries, affichant un déficit abyssal, par rapport à l'Occident sur les productions manufacturées. Avant de mourir en 24, Lénine avec la NEP, avait mis le doigt sur la plaie. L'URSS disparaîtra en 91 sans avoir commencé de résoudre le pb.
Lorsque le mur est tombé en Allemagne, quelle a été la première destination des "ostis" ? les yper-marchés de l'ouest !
D'ailleurs, existe-t-il, un parti communiste occidental qui ait mieux réussi que le PCF ?
Poser la question c'est y répondre, reste à étayer cette réponse.
En fait le malheur du communisme est d'avoir émergé dans des pays à peine capitalistes, fraichement sortis du féodalisme (Russie et Chine)

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Enfin une analyse qui revient aux fondamentaux de la lutte de classe et au marxisme-léninisme, bien loin de ce fameux programme commun qui nous a mené aux enfers électoraux, à l'Europe du capital et à l'euro destructeur de notre monnaie nationale, à la désindustrialisation , à la fin de notre souveraineté , et en définitive au fascisme au pouvoir .
La dénazification a donc été non faite à la libération par nos camarades résistants puisque nous avons maintenant pignon sur rue du FN-RN avec plusieurs dizaines de milliers d'adhérents, presque autant que le PCF, 80 députés d'extrème-droite en plus des 85 LR et sûrement une bonne centaine de Renaissance prêts à faire cause commune avec le fascisme. Dans l'espace européen c'est la même chose...Et après on va critiquer la Russie de faire front au nazisme-bandérisme en Ukraine , eux qui ont subi dans leurs chairs plus de 20 millions de morts en 39/45. Le journaliste de l'Huma Kamenka devrait réétudier l'histoire de l'Allemagne nazie et de son allié Bandéra et du général Vlassov et du rôle néfaste de l'OTAN et de la CIA depuis la guerre.
Les communistes ont été relativement naïfs pendant la guerre dite froide pendant que les amerloques et les britanniques organisaient des guerres civiles partout comme en Grèce, des guerres tout court comme en Corée-Vietnam-Moyen Orient et des révolutions de couleur comme en Hongrie-Tchécoslovaquie-Pologne ou des coups d'Etat en Amérique du sud et en Afrique. Gorbatchev - Eltsine et leurs équipes d'oligarques ont eu un grand tort de dissoudre l'URSS et de rendre la RDA à l'Allemagne fasciste au détriment du niveau de vie des populations qui regrettent l'URSS et la RDA malgré quelque défauts démocratiques , ce qui a permis au capitalisme anglo-saxon et allemand de recommencer à dominer le monde .
Les communistes dans la plupart des pays ont essayé de résister mais la social-démocratie s'est alliée à la bourgeoisie pour construire l'Europe de Maastricht et consolider militairement l'OTAN en vue d'une future guerre contre la Russie , ce que nous voyons aujourd'hui à travers le conflit ukrainien et même arménien . Le champ de bataille de la Yougoslavie a été une expérimentation avant la lettre des amerloques et britanniques , la défense du Kosovo maffieu démontre que ces capitalistes atlantistes sont prêts à s'allier avec les diables de la délinquance pour se maintenir au pouvoir mondial .
L'internationale communiste doit être revigorer en combattant sans faillir le capital , en mobilisant la classe ouvrière partout , y compris en utilisant des moyens violents contre les contre-révolutionnaires comme en Ukraine ou au Kosovo , comme aussi en Afrique contre les djihadistes armés par la CIA-Mossad qui d'ailleurs a aidé l'Azerbaidjan contre les arméniens grâce à l'aide de drones performants fournis par Israël qui a maintenant un pouvoir fascisant alors qu'ils se sont fait massacrés en 39/45 par les nazis allemands et même par les Bandéristes ukrainiens dont l'un des membres a été ovationné au parlement canadien à l'occasion de la visite de Zélinski, un traitre à sa race.
Avec nos camarades Russes , Chinois et asiatiques, Africains et sud-américains les classes ouvrières du monde entier nous pouvons en finir avec le capitalisme et son arme favorite du fascisme. C'est notre devoir et c'est une nécessité pour que l'humanité survive. C'est aussi très urgent et il faut se donner les moyens de réussir et ne plus être naïfs ....

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Merci pour ce texte.
J'ai toujours eu les poils qui se hérissent en entendant l'expression "peuple de gauche".

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Le PCF doit doit dénoncer les USA pour ce qu'ils sont : le seul impérialisme au monde et donner en exemple la Chine communiste qui est en train de renvoyer les USA dans les poubelles de l'histoire.
Un PCF, une CGT, une Humanité qui militeraient pour la sortie de la bouse mafieuse qu'est la CIA-MOSSAD/UE/DOLLAR/EURO/OTAN comme ils le faisaient il y a 60 ans quand ils étaient 10 fois plus populaires remonteraient fortement en popularité dans la classe ouvrière élargie avec plus de 20% pour le PCF et plus de 200000 lecteurs pour l'Humanité et plus de 4 millions d'adhérents pour la CGT.

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Marx nous offre une définition claire du prolétaire : celui qui ne vit que la vente de sa force de travail (manuelle comme intellectuelle)
Est capitaliste celui qui, pour rentabiliser ou accumuler du capital, exploite la force de travail de quelqu'un d'autre par l'exploitation directe, la rente, le négoce…
Ainsi l'immense majorité des citoyens est prolétaire mais pas tous. Dès lors la notion de peuple ou de citoyen noie la différence d'intérêt fondamental entre prolétaires et bourgeois confondus sciemment dans ces dénominations. Elles sont souvent utilisées pour masquer la lutte de classe.

Droite, Gauche… et le prolétariat dans tout cela ?

A question simple, réponse simple : le prolo est celui qui est obligé de travailler pour vivre et le capitaliste, grand ou petit, mais plutôt grand, est celui qui ne regarde que le profit, source du pouvoir....

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Encore un mot sur cette vaste question.
Qui fait partie du prolétariat ? Les cadres supérieurs sont plus souvent aux côtés du patron et cherchent à intimider les grévistes. Les ouvriers sont les plus décidés dans l'action, les employés et les techniciens les soutiennent mais tergiversent. Et les cadres intermédiaires essaient de faire tourner les machines. En fait la question est qui sont les amis et qui sont les ennemis de l'avant-garde du prolétariat, qui peut le rejoindre dans l'action, qui peut être neutralisé ?
J'ajouterait qu'au delà des grèves pour les salaires, ce sont les ouvriers qui ont flairé les premiers l'escroquerie de l'Union de la gauche.
Et parfois bien avant les militants, qui continuaient à s'auto persuader contre toute évidence et à déboucher la clairette pour l'élection de Hollande.
Mais dans certaines occasions on peut voir le patron gérant d'une entreprise donner sa pièce et manger les merguez avec les grévistes parce que sa boite va fermer, ou bien le chef d'atelier manifester contre la réforme des retraites. Pourtant c'était un bel enfoiré, eh bien il était quand même dans la manif.
Inversement l'ingénieur des Mines venu apporter ses compétences techniques se voit confier la liste du personnel à licencier, puis quelques années plus tard devient directeur.
Ou encore des techniciens voire des ouvriers qualifiés sont chargés de choisir les devis des entreprises extérieures, puis de surveiller le travail des sous traitants.
Il existe donc un cadre général, et puis les spécificités du terrain. Les contradictions de classe et celles au sein du peuple.
Bien que le « petit chef » soit souvent le chargé de mission du patron dans l'atelier, matérialisant l'exploitation et la répression de classe, et parfois violemment, il faut regarder plus loin que le bout de son nez et ne pas reproduire ce que fit la GP dans les années 70. L'ennemi fondamental du prolétariat c'est la grande bourgeoisie capitaliste.

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Bonne question.
Il y a depuis longtemps un débat sur "la classe ouvrière du manoeuvre à l'ingénieur".
Déjà le statut d'ingénieur recouvre des réalités très différentes s'il s'agit d'encadrement ou pas.
L'expérience montre que les prolos de base, les ouvriers en fait, sont plus déterminés et plus conscients des contradictions de classe dans l'ensemble des salariés. Y compris par rapport aux employés et aux techniciens.
C'est mon vécu, mais il y en a d'autres, faisons des enquêtes de terrain pour en avoir le cœur net si on veut.
Cela veut dire qu'ils devraient jouer un rôle déterminant dans les cellules et dans le renouveau du parti communiste.
Il faudrait se diriger vers les ouvriers de la sous traitance en particulier.
Mais ce serait une erreur d'écarter tous les autres ou de se lancer dans une polémique byzantine sur la définition du prolétariat, surtout si c'est pour débiter des généralités et des grands principes. C'est la place dans les rapports de production qui est décisive, et le comportement lors des conflits de classe, qui devrait nous guider pour désigner le secrétaire d'une cellule, non ?

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@Xuan
Il faudrait aussi redéfinir précisément le prolétariat....

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Michel a raison d'insister sur cette notion de citoyen. A première vue elle rappelle la révolution française, la lutte du Tiers Etat (bourgeoisie comprise) contre la féodalité.
Les communistes n'ont-ils pas eux-mêmes abusé de cette référence historique hors d'âge, pour opposer démocratie et fascisme par exemple, en rappelant que la révolution bourgeoise était démocratique.
Mais ceci confond deux ères fondamentalement différentes : celle de la révolution démocratique bourgeoise et celle de la révolution prolétarienne. Car c'est une nouvelle forme de démocratie que nous voulons établir.

La première perdure dans une certaine mesure dans les pays émergents, où l'impérialisme a brisé l'essor révolutionnaire des décennies durant. Mais dans un pays industrialisé depuis longtemps comme le notre, où le capitalisme familial a laissé la place au capitalisme monopoliste d'Etat, c'est la seconde qui est d'actualité. Parler de féodalités à propos des monopoles capitalistes est un contresens historique, qui nous fait reculer de plus de deux cents ans en arrière. Et la comparaison est d'autant plus trompeuse qu'elle est facile. Le fascisme n'est pas du féodalisme, c'est la dictature terroriste ouverte de la fraction la plus réactionnaire du capital financier.

Les gilets jaunes avaient eux aussi largement utilisée la notion de citoyen opposée aux élites, suivant certains "théoriciens" comme Etienne Chouard.
C'est dire que cette notion n'est pas anodine. Un référendum citoyen donne la parole à chaque citoyen, du CAC 40 à chaque ouvrier. Il n'y a pas d'ennemi dans les citoyens. Ainsi la division en classes est escamotée, et cette notion de citoyen dissimule la domination de la bourgeoisie, l'Etat de la bourgeoisie, la dictature de classe de la bourgeoisie.
Derrière l'apparente naïveté de Chouard c'est l'Union Sacrée de toutes les classes, qui n'est rien d'autre qu'un projet fasciste.

On voit ici que les expressions emportent dans leur valise un environnement idéologique nullement anodin.
Revenir au marxisme-léninisme, c'est reconnaître la réalité des classes et se placer du point de vue du prolétariat.

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Je pense qu'un peu de matérialisme historique permettrait sans doute à ton commentaire moins de passéisme mirifique. Chaque époque nourrit ses contradictions ; ainsi pour le PCF, le décalage entre ce que tu décris de son influence et l'adaptation de son discours à ce que pensait et vivait le prolétariat alors. La perception de l'impasse du capitalisme n'était absolument pas dominante (si tant est qu'elle le soit aujourd'hui ..?).
Lenine exprimait cela simplement : « un pas devant les masses, juste un pas »…

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A écouter :

https://reseauinternational.net/lallemagne-vient-de-declenche-un-conflit-majeur-avec-la-chine-et-les-consequences-sont-alarmantes/

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Un PCF, une CGT, une Humanité qui militeraient pour la sortie de la bouse mafieuse qu'est la CIA-MOSSAD/UE/DOLLAR/EURO/OTAN comme ils le faisaient il y a 60 ans quand ils étaient 10 fois plus populaires remonteraient fortement en popularité dans la classe ouvrière élargie avec plus de 20% pour le PCF et plus de 200000 lecteurs pour l'Humanité et plus de 4 millions d'adhérents pour la CGT.

Droite, Gauche… et le prolétariat dans tout cela ?

La direction doit changer de main, elle doit changer de nature.
Il s'agit à la fois de la direction de la classe prolétarienne dans la révolution, et du parti qui la représente.
La direction du parti communiste dans la révolution est la garantie de son aboutissement.
C'est un des quatre principes rappelés par Deng Xiaoping, ces quatre principes trahis par Gorbatchev comme on peut le lire dans « Erreur ou trahison »

La direction du Parti Communiste ne s'impose pas le lendemain du « grand soir », mais elle se sera imposée d'elle-même, si ce parti s'est montré capable de l'exercer durant des années de lutte. N'est-ce pas l'expérience même de la Résistance à l'occupation nazie qui a fait du PCF le premier parti de France ?
La direction du PCC sur la révolution chinoise n'a pas exclu l'alliance, y compris avec un ennemi mortel, mais elle était fondée sur les sacrifices immenses de ce parti, sur sa détermination sans faille, toujours aux côtés du peuple.
Cette direction n'a pas évité les erreurs, mais si le peuple chinois a quand même gardé sa confiance dans le PCC, c'est parce qu'il s'est montré capable de rectifier ses erreurs, en pratiquant l'autocritique et la rectification, à plusieurs reprises.
Et il a pu rectifier ses erreurs en partant des principes « servir le peuple » et « partir des faits ».

« Servir le peuple » dans notre pays, c'est servir en priorité les intérêts matériels des plus exploités, notamment la classe ouvrière, celle dont la conscience de classe et la plus aiguisée.
Les intérêts matériels, c'est « partir des faits », c'est être matérialiste, c'est partir des besoins exprimés par les masses. C'est exactement le contraire des modes lancées à la figure des gens.

C'est aussi exactement le contraire de la foi dans les étiquettes.
Il est facile de se déclarer « anticapitaliste », « socialiste », « révolutionnaire » même, de prétendre « renverser la table », « dépasser le capitalisme », puis sécher sur la société qu'on veut ensuite instaurer.
Il est facile de s'en tenir à « droite », « gauche », « gauchiste », « extrême droite », parce que leurs députés sont rangés dans ces tiroirs. La réalité est que la droite et la gauche, les amis du peuple et ses ennemis sont définis pratiquement en fonction de la réalité du moment et non par leur étiquette ou leur place dans l'hémicycle.
Par exemple durant l'occupation les amis du peuple s'opposaient à l'occupant. L'intérêt bien compris de certains capitalistes le voulait aussi. Celui-ci vaincu les définitions ont changé, et des « amis » du peuple sont devenus ses ennemis. Ils ont même tiré sur les grévistes, bombardé en Algérie, à Damas, à Haiphong, et commis des atrocités comme l'Oradour malgache.
Il faut donc se fier aux faits, aux intérêts de classe et non aux étiquettes.

Faut-il renouveler une alliance électorale ? Qui voterait Hollande ou Cazeneuve ? Qui serait le candidat désigné et qui dirigerait une telle alliance ?
Avouons que dans son immense majorité, la classe ouvrière a été la première à mesurer les conséquences de la promotion du PS, tandis que le parti communiste l'exhortait à « ne pas faire le jeu de la droite ». Les courbes des profits et des salaires des années 70, puis des années 80 sont éloquentes. Dans la première décennie les salaires augmentent et les profits baissent. Dans la seconde c'est le contraire.
Les alliés du prolétariat ne sont pas des partis autoproclamés de gauche ou radicaux, mais les classes qui ont matériellement intérêt à la révolution prolétarienne, à la fin de l'hégémonisme US et de l'impérialisme français, et qui peuvent s'organiser en syndicat, en associations de quartier, de locataires, de femmes, de jeunes, de chômeurs, etc. sous la direction du parti communiste.
Aussi la création des cellules d'entreprise est-elle une excellente décision, malgré toutes les difficultés dues à l'éparpillement et à la sous-traitance (faut-il envisager des cellules de site ?).

Mais la création de cellules ne suffit pas. Il ne suffit pas non plus de faire remonter la vie du peuple et l'écho des mots d'ordre du parti parmi les masses.
Il est nécessaire que les cellules, les jeunes en particulier, s'emparent de l'histoire des communistes et de la méthode matérialiste-dialectique. Il faut une éducation théorique marxiste-léniniste pour comprendre la différence entre citoyen et peuple, comprendre la nature de l'état, la nature de l'impérialisme, la nature de notre révolution et celle des pays émergents. Il faut aussi une formation théorique, des livres et des écoles communistes. Des sites d'information communistes. Un véritable journal communiste.