Des nouvelles de nos camarades de la Drôme - commentaires

Des nouvelles de nos camarades de la Drôme

Pour comprendre la Chine de Deng, il faut aller dans les OCs de Lénine (T27,33,36,42,45) où sont dispersés les textes relatifs à la NEP, enterrée par Staline et les siens, et notamment les idées de Lénine sur le "capitalisme d'état", qui est commandé par l'état alors que dans les pays capitalistes, c'est le capital qui commande l'état. Et ce n'est pas Macron qui peut me contredire !...

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Je partage entièrement ton avis sur la chine . De plus il faut ajouter que ce résultat chinois s'est remarquablement appliqué sur le contrôle des naissances afin que la faim soit combattue avec succès ,et aujourd'hui sur la bataille contre la pauvreté et la corruption qui obtient des résultats essentiels pour l'avenir du communisme dans ce pays. La démocratie populaire chinoise est originale et en perpétuelle amélioration tranchée à chaque congrès. Le plan chinois jusqu'en 2049 est clair ,précis et contrôlé en permanence tant sur le plan intérieur qu'extérieur alors que le PCUS s'était endormie à partir de l'ère Brejnev sauf sur le plan international . Lorsqu'un pouvoir s'endort sur ses lauriers il ne peut "durer" dans ses objectifs sociaux et culturels. L'occident capitaliste a su s'adapter depuis la 2ème guerre mondiale et trouver les failles et faiblesses de l'URSS pour essayer de l'anéantir , ce qu'il n'a pas réussi complètement à ce jour (nous le vérifions avec la guerre en Ukraine). Aujourd'hui lui aussi s'est endormie dans son exploitation d'où son agressivité actuelle guerrière. Le PCF s'est aussi endormie avec l'Union de la gauche et le programme commun, d'où le retour du Pétainisme modèle Le Pen et Zeymour. Les communistes et les insoumis dits trotkystes doivent s'unir dans l'action et l'électoralisme pour voir si le peuple les préfère aux pétainistes à la porte du pouvoir porté par le courant bourgeois de la société.
Les différentes actions de la jeunesse sur le climat, la nature , le féminisme démontre que les nouvelles générations ne raisonnent plus comme nous sur ces sujets. Face à leurs actions le pouvoir bourgeois utilise la répression policière brutale , ce qui ne peut qu' endurcir au combat ces jeunes comme nos résistants d'hier face aux nazis.
Dans les années 50 et 60-70 tout le monde se foutait des meurtres féminins, y compris dans la classe politique , tout le monde se foutait des remembrements agricoles avec la surexploitation des terres agricoles et des animaux d'élevage, tout le monde se foutait des constructions d'édifices au bord de l'eau et des HLM laids dans nos villes, tout le monde voulait sa bagnole polluante et la cigarette opium . Aujourd'hui tout ceci est remis en cause par les nouvelles générations face à une tribu de retraités qui votent pour "garder" leurs défauts de jeunesse ... Alors oui l'intelligence communiste doit se ressourcer au creuset de pensées multiples des nouvelles générations de filles et garçons d'aujourd'hui ....

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Être intelligent, ce n'est pas répondre à des choix binaires. Dartigues est trés court quand il pose " démocratie or not démocratie". Le vrai choix démocratique c'est la démocratie OK, mais pour quelle classe ? la retraite à 64 ans c'est pour qui ? Pour le prolétariat qui doit vendre sa force de travail au capital, ou pour le capital qui va capitaliser sur les décotes de pension qui vont proliférer ?
Quand à la dictature du prolétariat, il ne faut pas la travestir, c'est l'antithèse de la dictature de la bourgeoisie qui s'exerce en permanence sur la société qu'elle domine encore (ex : retraite à 64ans). La violence physique, Terreur comme Stalinisme est un autre élément qui doit tout à la nature humaine et rien, sinon à des justifications bassement apolitiques, à la "dictature du prolétariat".
Quand à Lénine, il convient d'être sérieux. Quand il proposa le Kamtchaka à un consortium de capitalistes US, pour 50ans, avec une taxe de 5% sur les bénéfices, en rétorquant aux critiques " des milliers de prolos soviétiques iront là-bas apprendre les dernières techniques"" nous avons assez de pouvoirs, mais pas assez de savoirs" etc...Convenont que cela n'a pas la même allure que le travail forcé dans les goulags de Staline !
Enfin, il y a le socialisme chinois que Dartigues enterre précipitamment. En fait Deng a retenu la leçon de Lénine, bien mieux que Mao. Il a compris que les chinois, comme les russes de Lénine, ignoraient a peu prés tout du capitalisme. En 1980, 60 ans après Lénine, il a transformé la Chine en immense Kamtchaka où les prolos, en 40 années, ont capté les connaissances, les savoirs du dernier stade de l'évolution du capitalisme. Comme Lénine, Deng savait que le socialisme ne pouvait se construire à partir de rien, mais devait succéder, et hériter de l'expérience du régime social qui l'avait précédé.
C'est pour cela que je suis plutôt optimiste pour la Chine

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Tu ne réponds pas au rôle de la bourgeoisie dans le combat actuel très désespérant pour les masses populaires apathiques , se détournant du vote révolutionnaire malgré les cris à l'assemblée des insoumis et d'un PCF "sage", ayant recours à Liot et à charles de Courson un aristocrate dit centriste de gauche qui est pour la retraite à 65 ans mais pas pour tout de suite, d'où sa critique du pouvoir qui ne lui offre pas un maroquin dit médiatique .
Pour moi on ne peut pas battre la bourgeoisie par le vote mais par une grève générale insurrectionnelle préparée attentivement par les militants révolutionnaires. Il faut profiter de chaque erreur bourgeoise dans l'économie, créer des entreprises coopératives concurrençant directement le système capitaliste, rendre invivable la logique bourgeoise du patronat en le déstabilisant par les grèves, le non travail y compris la violence physique dans leur patrimoine et leur habitat.
La logique bourgeoise du mépris du peuple est flagrante tous les jours dans les négociations gouvernementales ou patronales sur le plan économique et social. Tant qu'ils auront les manettes du pouvoir ils nous en feront voir de toutes les couleurs comme ils l'ont fait avec les gilets jaunes et hier avec la "commune de Paris". Il ne faut surtout pas être naïf et pleurer dans les médias sur le fait que l'assemblée n'a pas pu voter la réforme des retraites, ce qui était prévisible tant le pouvoir cherche de l'argent pour conforter le profit maximum du capitalisme.
Alors quelle stratégie sera la plus payante ? Celle de la CIA capitaliste ou celle de la Russie-Chine en cours de mise à l'épreuve en ce moment. En France le processus est bloqué car les masses populaires mangent encore à leur faim, mais dans certaines régions ça se dégrade. La révolution française s'est déclenchée à cause de la faim, de même la Commune de Paris.
Tant que le peuple mange à sa faim rien n'est possible, sauf si chaque français à Bac +5 et veut vivre comme un bourgeois de ses rentes. La révolution ne sera pas un temps de plaisir tant que la société communiste ne sera pas mise en place durablement partout sur la planète.
La bourgeoisie en tant que classe doit disparaitre absolument et le plus vite possible ....Donc il faut faire preuve d'intelligence en permanence dans toute la militance révolutionnaire ...

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D'accord avec Bernard Sarton pour être "intelligents". C'est à dire, au sens littéral, intelegere : comprendre. Autrement dit, SE comprendre, pour débattre sans invective, ni a priori, autrement dit encore, fraternellement. Car si nous voulons, tant soit peu, rassembler autour de nos idées, autant commencer par le faire en interne, dans le Parti, sinon, je ne vois pas comment nous pourrions ambitionner d'aller au delà...Deux stratégies révolutionnaires s'opposent et sont incompatibles, non miscibles. Celle, d'une part, disais-je précédemment, inspirée de la R.F, avec la "Terreur", du Bolchévisme érigé par Lénine et celle, d'autre-part, du Passage pacifique par la voie électorale. Il faut choisir, c'est l'une ou l'autre : ou on applique la "Dictature du prolétariat" avec son corolaire pour y parvenir, de la violence révolutionnaire, sous une forme ou sous une autre ou on pratique une politique d'union pour avancer, au rythme des gens, par la voie électorale majoritaire, appuyée par les luttes sociales et syndicales, par avancées progressistes de "Réformes révolutionnaires", s'inscrivant dans une "visée" communiste. L'une et l'autre de ces stratégies sont cohérentes et dignes d'intérêt, reste à savoir laquelle répond le mieux au contexte politique dans lequel elle doivent s'appliquer. Lénine, dans un discours célèbre à la IIIème Internationale, peu avant sa mort, disait, en substance et de mémoire : Jamais le capital international n'acceptera l'existence de l'URSS, par tous les moyens, ou économiques, ou militaires, ils voudrons nous détruire. Prophétique, Lénine ! Mais l'histoire répond également à cette interrogation. La Révolution Française, après la "Terreur", c'est achevée avec Napoléon et un Empire ; l'URSS, après le Stalinisme, a implosé, sous la poussée démocratique intérieure et les attaques externes du capitalisme. C'est ce qui se joue aujourd'hui, avec la Chine, et, malheureusement se terminera pareillement, si elle ne se démocratise pas. Même si le chemin semble plus long et plus difficile, s'il est semé d'échecs et de tâtonnements, d'embuches et de difficultés, je choisis celui de la démocratie, parce que dans l'autre système, je serai obligé d'être dans l'opposition, pour promouvoir celui-là. Bien fraternellement, camarades !

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Je ne crois pas à l'idée de transition démocratique pour accéder au pouvoir sans une révolution populaire insurrectionnelle, ce qui ne s'est jamais produit dans l'histoire des peuples européens et encore moins des autres continents. La bourgeoisie ne permettra jamais qu'une victoire électorale dite de la gauche rassemblée puisse s'épanouir sur le terrain comme nous l'avons expérimentée malheureusement avec le front populaire- Mitterrand-Jospin ou Hollande.
Le combat communiste s'appuie sur le contrôle économique des entreprises confisquées au patronat au delà de 50 salariés et en appuyant les petites entreprises à la coopération , sous l'oeil attentif des syndicats de salariés partie prenante du projet comme l'a défini notre camarade Boccara en son temps, revu et corrigé par son fils aujourd'hui .
Prendre le pouvoir bourgeois est impossible , le faire changer de nature par le vote est également impossible comme nous l'avons vu avec la retraite à 64 ans . Avoir une majorité de députés sans avoir le contrôle d'une immense majorité de municipalités et collectivités territoriales est du domaine de l'utopie car la bourgeoisie veille au grain par sa constitution et la corruption d'élus et du corps préfectoral. La stratégie actuelle électorale du parti permet simplement d'avoir quelques élus et des subventions publiques à la discrétion du pouvoir bourgeois capable parfois "d'encenser" quelques Maires communistes conciliants .
Le constat que je fais se discute mais la réalité depuis la fin de la seconde guerre mondiale l'a démontré avec la guerre froide qui se poursuit aujourd'hui avec fracas et drames humains partout, avec une bourgeoisie occidentale arrogante et guerrière qui mène une lutte de classe implacable utilisant et manipulant la police contre toutes manifestations des différentes couches sociales rebelles aux réformes capitalistes pour enrichir la caste au pouvoir .
Le mouvement communiste et révolutionnaire doit donc se remettre en cause sur sa stratégie dite "sage" de victoire électorale qui ne profite en ce moment qu'au courant le plus extrème des droites bourgeoises. Nous attendons peut-être d'être mis "en Prison" comme en Turquie pour réagir . Être communiste c'est être intelligent je crois ...Dans ce site on essaye de l'être !!!

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Dartigues a raison sur bien des points, mais entre 68 et aujourd'hui bien des réalités ont changées :
Où sont les unités de production à 40 000 prolos (Montbéliard) ou même à 30 000 (Billancourt) ? Cà n'existe plus, même pas en Chine. Et si la réindustrialisation de Macron était autre chose que du vent, qui peut croire au retour de pareilles concentrations ?
Pourtant, il n'y a jamais eu, sur le tarmak, autant de prolos, ceux qui doivent vendre, pour vivre, leur force de travail au capital ! Sauf que la division fait partout la loi. On peut avoir les mêmes outils dans les mains, sans jamais toucher la même feuille de paie, ni les mêmes horaires, ni le même contrat de travail.
Du coup la lutte des classes, a changé d'allure, mais effraie toujours autant la bourgeoisie. Je crois que c'est sur cette conscience que doivent se construire les nouvelles luttes progressistes.
Ils croient avoir imposé la retraite à 64 ans, en fait, c'est la retraite à 60 ans qui est revenue au centre des revendications salariales et qui sera victorieuse dans 10 ou 20 ans, et peut-être avant !

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Mon cher Robert, j'ai grand plaisir à te lire et te savoir toujours actif ! Me permets-tu d'objecter sur un point de ton analyse, tout en partageant l'essentiel de ton propos. Ma lecture des analyses convergentes et parallèles du Parti et de la CGT sur le retournement politique du mouvement de 68, à droite toute, n'était pas d'avoir sous-estimé le soutien de la droite à De Gaule, mais la peur et le refus des français de la violence révolutionnaire : voitures brûlées, barricades dans Paris, etc. Le mot d'ordre rassembleur : "Dix ans ça suffit" se concrétisa d'ailleurs un peu plus tard, par le rejet du Référendum, qui renvoya le Général dans ses foyers. Cette différence me semble fondamentale, parce qu'elle conduisit le Parti à rejeter la violence révolutionnaire et à redéfinir une nouvelle stratégie du concept original de "Transition révolutionnaire" en : "passage pacifique et démocratique, par la voie électorale majoritaire, non hégémonique". Le PCF définissait ainsi une voie originale et ouvrait un espoir dans le monde pour une transition démocratique, qui rompait avec la conception léniniste du "Bolchévisme", inspiré de la Révolution Française et de la "Terreur", que concrétisait le concept de "Dictature du Prolétariat", supprimée de nos Statuts au 24ème Congrès (J'y étais et intervins dans la délégation de la Gironde). Ce choix, divergent de celui de la Chine, par exemple, rend incompatible l'idée de toute forme de violence, en faisant de la démocratie le passage obligé de toute transition révolutionnaire, par un choix populaire majoritaire, donc, des stratégies d'union et de rassemblements, s'appuyant sur un mouvement social d'action et de luttes. Syndicalistes tous les deux, nous sommes bien placés pour savoir que la nécessaire unité syndicale pour obtenir des progrès sociaux, avec le bel exemple de la retraite, ne peut se faire que sur la base d'une indépendance et autonomie revendicative, sans ingérence et récupération politiques, le PCF capitalisant et relayant les interventions syndicales, pour leur donner une perspective et une issue politique. L'idée de "grève générale, sous entendu : insurrectionnelle", par exemple, que je lis parfois, ici, est une utopie irréaliste et irréalisable ; personne n'imagine la CFDT et même la CGT, prenant d'assaut l'Elysée ou le Palais Bourbon...Je te salue très fraternellement et amicalement, au grand souvenir de nos "4 mois", entre autres...

Des nouvelles de nos camarades de la Drôme

Notre camarade de la Drôme dit des solutions politiques pertinentes qu'il faut mettre en application . Mais trop de camarades dans les directions de section et départementales sont trop "obéissants" aux directives venant d'en haut, plus particulièrement des élus se plaçant au-dessus du panier dit ignorant des militants .
La cellule de base ne se revitalise pas par de nouveaux adhérents car nous assistons à un rejet de la politique par les habitants et une ignorance de la jeunesse. Notre secrétaire à l'organisation insiste pour que nous refassions revivre nos cellules dans nos quartiers d'Aubagne, mais il plaide dans le vide car nous n'avons pas de nouveaux militants jeunes ayant le dynamisme nécessaire pour faire vivre de nouveau nos cellules vieillissantes. Alors que faire face à ce "désastre" militant ? Les autres partis, de droite comme de gauche, sont dans le même état déprimant avec une "fuite massive d'adhérents". Alors tous les apparatchiks payés sur fond publics se "trémoussent" à la Télé pour essayer d'exister sur le plan politique , les chaines infos enchaînent les débats stériles en fonction de l'actualité plus ou moins intéressante pour les téléspectateurs, vieux pour la plupart .Et l'abstention aux élections poursuit sa lente augmentation scrutin après scrutin et le RN-FN attend que le pouvoir lui tombe dans les mains quand la bourgeoisie le décidera pour mettre les masses au pas et au garde à vous .
Hier au comité exécutif nous avons parlé de la presse communiste et de l'huma en particulier. Force est de constater que l'huma (lu par 37000 camarades et autres syndicalistes sur un tirage de 50000) n'anime plus la vie du parti dans ses articles , n'informe que très mal sur la politique internationale et sur les différents conflits par manque de journalistes sur place comme en Ukraine aujourd'hui. De plus que savons-nous des réalisations économiques, sociales et culturelles des pays dirigés par les communistes comme en Chine -Vietnam -Cuba et autres pays progressistes.?
L'intérêt pour les idées communistes doit être revitalisé et mis en exergue par les réussites dans ces pays qui construisent la nouvelle société avec patience et persévérance. Le capitalisme doit être détruit par la force des idées et la destruction de son système économique d'exploitation comme le font les "Fralib" à Gémenos . La France s'enfonce dans le déclin avec des élites bourgeoises qui ne pensent qu'au "pognon", leur cerveau étant délavé par l'argent avec intérêt maximum pour remplir leur compte en banque avec le moins d'impôts possible. L'occident capitaliste fait feu de tous bois pour empêcher la société communiste de se mettre en place à sa place. Revigorer la nécessité de la société communiste fera de nouveau renaitre nos cellules et peut-être sélectionner les meilleurs militants à cause du nombre comme le font nos camarades chinois forts de 100 millions d'adhérents sur 1 milliard 400 millions d'habitants. Mais nous n'en sommes pas là ? Alors écoutons notre camarade de la Drôme avec ses solutions si justes ......

Des nouvelles de nos camarades de la Drôme

Merci à ce cher camarade pour ce très bon texte, il m'avait déjà confié dans une manifestation ses préoccupations sur le mouvement en cours, que le 6 juin a confirmées, et nous étions sur la même longueur d'ondes.

Juste une question sur le changement de Constitution qu'il évoque :
« N'est ce pas le moment d'exiger une constitution qui redonne en dernier ressort la souveraineté à la population ? » Est-ce qu'une telle Constitution, contrairement à la 6e République de Mélenchon, ne serait pas en définitive la première Constitution d'une France socialiste ? Et par là même, nous nous placerions au-delà de la « vision institutionnelle et électorale » et du « modèle de la gauche plurielle » que dénonce Robert.
Il doit être possible de ne pas abandonner le terrain électoral sans tout lui sacrifier, justement en se donnant pour objectif cette Constitution révolutionnaire.

A propos de la guerre et de la paix, je ne parlerai pas vraiment d'absence d'analyse. Les analyses existent mais elles sont franchement opposées, en particulier dans l'Humanité où des positions contradictoires se succèdent. Or c'est en principe le journal des communistes, ou bien il en faudrait un autre.
A propos de l'article :
Le PCF : « quelle connerie la guerre », mais dans l'Humanité : « qu'elle est jolie la guerre »
J'avais proposé en commentaire une pétition :
"Lectrices et lecteurs de l'Humanité, foncièrement attachés à la paix dans le monde et tout particulièrement sur notre continent, comme le fut Jean Jaurès, trahi le jour-même de son enterrement par ceux qui votèrent les crédits de la boucherie de 14, nous sommes scandalisés par les articles parus dans l'édition du jeudi 25 mai.
Nous appelons la rédaction de notre journal à cesser de faire l'apologie du régime de Kiev, au nom d'un humanitarisme qui n'a rien à voir avec les intérêts des peuples d'Ukraine et de Russie, mais qui ne sert que l'effort de guerre de l'OTAN et les intérêts des USA.
Notre journal devrait promouvoir une paix durable assurant la sécurité des peuples et des nations, encourager tous les efforts dans ce sens, condamner l'envoi des armes meurtrières et revendiquer la sortie de l'OTAN."

Evidemment le texte est périmé parce que l'édition du 25 mai est déjà un peu loin, mais je crains que l'équipe éditoriale ne publie de nouveau ce genre d'article belliciste, et ces écarts, par rapport aux déclarations même de Fabien Roussel, mériteraient des protestations collectives, au nom de la voie pacifiste et du rejet de l'OTAN.

fraternellement.

Des nouvelles de nos camarades de la Drôme

"La plus grande faiblesse, mais elle peut être fatale, c'est que nous restons dans une vision institutionnelle et électorale. Le schéma gauche plurielle reste le model pour certains."
Oh que oui, camarades !
La vision est pire qu'institutionnelle, elle est réformiste ! On n'envisage toujours que de prendre le maximum de postes électifs dans les collectivités ou au parlement, et de gérer les institutions capitalistes.
La marche vers le socialisme est complètement occultée, surtout que trop de communistes de tous niveaux, suivent la propagande de la presse pourrie, et sont extrêmement critiques du Socialisme réel, tel qu'il a existé en URSS, et tel qu'il se déploie en Chine et à Cuba.
Le texte parle du "réseau" comme si l'existence de tendances était officialisée au Parti. C'est loin d'être le cas. Nous nous connaissons un peu entre membres, mais nous n'avons pas de discours propres à notre réseau