(re) Formons nos cellules !

Oui des cellules et des section au PCF mais pour quelle ligne ?
Rester dans la bouse mafieuse qu'est l'UE/DOLLAR/OTAN/EURO/CIA-MOSSAD et applaudir l'Otan et l'impérialisme Yankee pour ses projets guerriers contre la Chine communiste et la Russie ?
Ce n'est pas crédible !

(re) Formons nos cellules !

La cellule est fondamentale pour être au plus prés des travailleurs, des retraités , de la jeunesse, des petits patrons et commerçants dans les entreprises , les quartiers des villes , des villages. Pourquoi ? Pour combattre la centralisation du pouvoir à tous les niveaux de la société et permettre la mise en place progressive de la société communiste où l'Etat disparaît au profit de la gestion et animation de la société par en bas. Nous le voyons aujourd'hui avec l'efficacité du mouvement social sur les retraites qui se détermine au sein des entreprises et par des actions locales dans le plus petit village de France.
La cellule ne peut pas être simplement un outil militant révolutionnaire, mais aussi un rassemblement de citoyens qui construise la nouvelle société communiste absolument nécessaire pour en finir avec le capitalisme. Cela exige une détermination dans l'action vers cet objectif sociétal qui utilise toutes les compétences professionnelles, intellectuelles et organisationnelles de chaque militant et citoyen qui aspire à la société communiste véritable et non pas tronqué comme dans l'ex-URSS. Le concept de dirigeant, lié à plus d'éducation et à la recherche d'un leader charismatique, est révolu, comme aussi l'exigence actuelle de coopération dans la gestion d'une entreprise entre ingénieurs et ouvriers-employés. De même dans un village ou une ville le rôle majeur d'un Maire est caduc sans la participation citoyenne sur tous les sujets et problèmes de la gestion d'une localité par la coopération citoyenne sans leaders autoproclamés. La revitalisation d'une organisation au plus prés des gens est absolument nécessaire dans le cadre de cet objectif révolutionnaire de construire la société communiste dés maintenant pour supprimer le capitalisme par tous les moyens possibles . De cette manière les forces conservatrices et militantes du capitalisme se fragiliseront beaucoup plus vite par la destruction de leur idéologie privée des moyens de production et d'échanges , car nous aurons les militants capables de gérer d'une manière collective toutes les entreprises et les collectivités . Et cela aura des répercussions dans la nécessaire coordination entre les entreprises et les villes jusqu'au gouvernement "provisoire" du pays qui sera déterminé par les citoyens comme coordonnateur à l'échelle nationale .
Toute une réflexion est nécessaire pour que la cellule ne soit pas simplement une réunion de militants actifs mais aussi une "maison citoyenne" comme l'ont plus ou moins abordés nos camarades anciens à travers les clubs jacobins en 1789 , les communards en 1871, les conseils ouvriers avec la révolution d'octobre 1917.
La bourgeoisie, face au peuple exploité, est solidaire et elle corrige en permanence son organisation d'exploitation pour contrer le mécontentement des masses et ainsi retarder son éviction du pouvoir économique et politique. Son système capitaliste prend l'eau aujourd'hui avec une plus grande possibilité de noyade car les masses populaires sont plus éduquées et conscientes de leur force pour le faire "couler" définitivement. Les dizaines de milliers de cellules à créer seront absolument indispensables pour justement remplacer le capitalisme par la société communiste fraternelle , libre et performante dans la satisfaction des besoins matériels et culturels de tous les citoyens. Le corps humain fonctionne grâce à toutes ses cellules et notre société communiste future doit faire de même .

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Merci de citer Maurice Thorez, dans un texte dans lequel il rappelle explicitement son expérience de la Section de Lens !
Comme je suis adhérent (et militant) dans cette section, je confirme que suivant les préconisations de son glorieux ancêtre la section de Lens va recréer des cellules (d'entreprise dans un premier temps, et peut-être de quartier si le mouvement d'adhésion se poursuit).
NB : quand j'ai commencé à militer au PCF, en 1971 dans la ville de Mons-en-Barœul (59) nous étions organisés en cellules. Il y avait quand même, dans ma cellule, les jours de réunion, chez le secrétaire de Cellule en général (ce qui règle la question des locaux), une dizaine de camarades.
En effet, les tâches étaient prises en charge par tous les militants, il n'y avait pas de tires au flanc.
Ce qui donne une idée de la jauge idéale pour une cellule (à moins de 10, c'est limite)

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