Jean-Luc Mélenchon et le Parti communiste français : histoire et perspectives - commentaires

Jean-Luc Mélenchon et le Parti communiste français : histoire et perspectives

Fabien Roussel aura bien du mal à exister dans ce PAF où seules les phrases complotistes,les gifles,les entartrages mobilisent les médias ?.

Comment brisera-t-il le mur du silence ?

Bonne question. Dans le monde hypermédiatisé qui est le nôtre, la réponse est simple :il faut recentrer le débat autour des valeurs communistes de solidarité avec Ciba,avec le PC grec,le PC portugais et lous les autres mouvements liés au socialisme réel ,et au MCI

Ainsi ,Fabien,fera exception sans spectacle de foire.

Insulter les journalistes, organiser des « happening », bref, faire tout ce qui peut vous permettre de faire des points AUDIMAT. Mélenchon a montré la voie, il ne faut pas l'emprunter.

Une élection présidentielle est bien entendu plus difficile pour un communiste, parce que ce n'est pas vraiment dans les traditions du Parti. Mais Marchais en son temps avait bien recentrer les problèmes en montrant la responsabilité du système capitaliste.Rappelons nous le débat contre Fourcade,lui simple ouvrier avait tenu tête à l'énarque et su tirer parti des médias de son époque – même si cela défrisait certains conservateurs.

Fabien a peu de chances qu'il soit aidé par les autres dirigeants communistes car aucun de ceux ci ne veulent la mise au ban des années 1980 et la dureté des ennemis de classe à l'égard du PCF.

Certains iront certainement manger leur soupe chez Mélenchon. Mais en 2021la plupart ont intérêt à ce que cela marche , mais Ian Brossat nommé directeur de campagne de Roussel sera t il à la hauteur là où Olivier Marchais sans nul doutes ferait merveille,non ?…

Jean-Luc Mélenchon et le Parti communiste français : histoire et perspectives

Mélenchon est le pire des anticommunistes en France avec la famillie Le Pen.
J'approuve Roussel sur la sécurité et l'indépendance nationale.
Il faudrait aussi qu'il parle de l'immigration qui ne sert qu'au MEDEF et à Le pen pour faire baisser les salaires de tous et faire oublier l'exploitation capitaliste (Marchais et le PCF comme la CGT avaient raison il y a 40 ans).
Le pb est que le journal l'Humanité est tenue à St Denis par la cour liquidatrice de Braourzec et qu Martinez a offert la CGT à la CES donc à la social démocratie et à la CIA comme FO et se tourne vers la droite dELLV.
Roussel s''il est logique pronerait :
1) la sortie par la gauche de l'UE/EURO/OTAN
2) donnerait en exemple la Chine communiste
3) soutiendrait en Syrie le Président Assad qui- est le seul dirigeant à la fois anti-islamiste, anti-sioniste et laïque non confessionnel.
4) soutiendrait la Russie et la Biélorussie contre l'UE/EURO/OTAN/CIA
5) Pronerait la renationalisation de tous les services public en monopole public (Telecom, Energie, Transports publics, Postes, Banques, Assurances, Eau, Mines, Pharmacie, Ecole, Université, Santé, etc...) en expropriant les gros actionaires
6) limiter la hiérarchie des salaires de 1 à 5,
etc....bref sorti du boboisme nullissime de Hue/Braouezec/Buffet/Mélenchon/EELV complice du grand capital et de l'oligarchie Politico-médiatique.

Jean-Luc Mélenchon et le Parti communiste français : histoire et perspectives

On peut, de Thorez, comme de tous les autres, reprendre quelques formules, plus ou moins opportunes. C'est bien le même qui disait qu'on devait toujours maîtriser "le drapeau de l'union". En fait les formules ne valent que si elles collent aux circonstances. Mais que vaut l'union qui, même lorsqu'elle gagne, n'amène aucune amélioration des conditions de vie des prolos ?
En fait il faut, d'abord, savoir qui sont les prolos de 2020, seulement les ouvriers salariés, les travailleurs manuels ou bien tous ceux qui doivent travailler pour vivre. A partir de cette analyse, et des expériences vécues, l'union se concevra autrement...

Jean-Luc Mélenchon et le Parti communiste français : histoire et perspectives

Tu as raison au fonds sur les dirigeants, et j'aime bien le phrase de Thorez qui dit qqchose comme "il faut l'union avec les ouvriers socialistes tout en dénoncant les dirigeants"...

cela dit, je faisais la remarque d'un point de vue plus électoral... on ne gagnera aucun abstentionniste dans la polémique avec qui que ce soit, mais dans la vérité et la force de notre critique de la société et notre capacité à démontrer dans des objectifs politiques concrets la pertinence d'une autre société, du socialisme...

Bien évidemment, quand je dis qu'il faut tirer les leçons de 81, ce n'est pas pour recommencer 72...

pam

Jean-Luc Mélenchon et le Parti communiste français : histoire et perspectives

C'est pour cela que je voterai jamais pour l'anticommuniste Autain en ISF : je mettrai un bulletin PCC/Président XI avec une faucille et un marteau sur le bulletin LFI.

Jean-Luc Mélenchon et le Parti communiste français : histoire et perspectives

Pas d'ennemi à gauche, oui si on parle des sympathisants et des électeurs qui aspirent sincèrement à la fin du capitalisme et à la construction d'une nouvelle société fondée sur les besoins du plus grand nombre.
Je ne serais pas aussi tranché si on parle des dirigeants. Ceux qui ont tout fait pour détruire le communisme, ceux qui se placent ouvertement dans le camp de l'impérialisme US, ceux qui ont opposé les intérêts de la bourgeoisie aux intérêts populaires, ceux qui ont utilisé la violence policière contre les manifestants, ceux qui vénèrent encore un cagoulard vichyste…

On peut toujours s'interroger sur les un peu plus ou un peu moins, mais sur le fond les dirigeants qui s'accrochent aux institutions de la république bourgeoise comme une moule sur son rocher, ne veulent pas entendre parler de socialisme et se mettront en travers de la route par tous les moyens.
Le dernier sujet de discorde, concernant la manifestation du 19 mai a vu s'opposer frontalement le lapsus révélateur de Faure pour la défense de l'institution policière, et Mélenchon pour la défense de l'institution judiciaire. Ce combat ne nous concerne pas et n'a rien à voir avec les intérêts des classes populaires, ni même avec ceux des fonctionnaires policiers, sociaux ou judiciaire. Ce sont précisément ces institutions qui devraient être refondues et non ravaudées.

La stratégie des années 70 ne devrait pas être recopiée, à part un nécessaire programme fédérateur.
D'une part elle parlait à mots couverts de la société socialiste affadie en « démocratie avancée », et rêvait de pousser les résultats électoraux pour transformer le système capitaliste.
Et pour ce faire elle poussait aux fesses un candidat social-démocrate présidentiable, que certains trotskistes ont prétendu soutenir « comme la corde soutient le pendu », qu'il ne faudrait pas gêner ensuite pour ne pas faire « le jeu de la droite ».
Et c'est exactement la cause des échecs et de la dégringolade.
Soyons lucides, JLM n'acceptera jamais un rôle subalterne.