L'illusion du raccourci politicien - commentaires

L'illusion du raccourci politicien

Evidemment, je suis dans la ligne de cet article, le présidentialisme n'a que peu à voir avec la démocratie. Mais, à défaut, comme toutes choses, il peut être amélioré et il est peut être possible de trouver une majorité pour réparer la catastrophe essentielle de la "gauche plurielle", à savoir, le quinquennat et l'inversion du calendrier des législatives.
1-par l'installation d'un septennat non renouvelable
2-par l'introduction de la proportionnelle majoritaire pour les législatives (5 ans)
3-par l'introduction de la proportionnelle intégrale pour les élections sénatoriales (3*3=9ans)

L'illusion du raccourci politicien

La suppression de l'élection présidentielle serait une remise en cause fondamentale de la Vème République et ne pourrait s'obtenir qu'après une bataille idéologique de grande ampleur parvenant à convaincre une large majorité de citoyens qui, aujourd'hui, pensent avoir le pouvoir d'élire leur chef.
Bien entendu, dans une société réellement communiste nul besoin de SEF. Mais, en attendant, nous disposons de 2 outils en ce domaine : la SEF et la proposition de salaire à vie de Bernard Friot. Deux propositions qui ont l'éminent mérite de soustraire le travailleur à la toute puissance du patronat et au "marché" du travail.

L'illusion du raccourci politicien

ton analyse est parfaite ; manque juste un truc ; réclamer la suppression de la présidentielle et en urgence ; citer les autres pays, Merkel est élue par les députés, et d'autres aussi. La lutte est évidemment indispensable. Pour la SEF, excuse-moi, j'en ai été le promoteur, j'ai fait venir à Annecy en 2000 Yves Dimicoli, puis le même avec Paul Baccara à l'IUT d'Annecy-le-Vieux, dix ans après, mais en réfléchissant bien, c'est quoi, la SEF ? un aménagement pur est simple du capitalisme ; "patron, on veut la sécurité". Mais avec la nationalisation-socialisation , le pouvoir on l'a. La formation, c'est plus facile de l'obtenir.Les copains de la CGT Energie viennent de proposer la nationalisation des usines, des banques et de la grandes distributions. Sans mesures énergiques, on déplorera les conséquences pendant encore longtemps.