Débat autour du livre "Rompre avec le capitalisme, construire le socialisme" - commentaires

Débat autour du livre "Rompre avec le capitalisme, construire le socialisme"

Nous sommes dans l'impasse la plus complète. Quelle que soit la revendication avancée, pouvoir d'achat, emploi, protection sociale, services publics, environnement, paix et désarmement... sa satisfaction se heurte à la logique du système fondé e sur le mécanisme du profit et partant sur l'exploitation des travailleurs Que ce soit au plan national, européen ou mondial l'obstacle est de même nature, les limites qu'a atteintes le capitalisme dans son développement. La question n'est pas de définir ce qui est le plus urgent, l'impérialisme, l'UE ou le patronat national. C'est un tout cohérent et il nous faut du bois pour faire feu dans toutes les cheminées.
Ce qui fait défaut c'est la conviction qu'il n'y a pas de solution en dehors d'une rupture franche et décisive. On peut tourner en rond, remplacer la droite par la social-démocratie, les résultats au plan social sont équivalents et nourrissent les idée xénophobes , racistes, islamophobe que nous connaissons.
La Chine manque de démocratie ? C'est possible et même probable, mais au moins offre-t-elle une perspective de socialisme qui a fait cruellement défaut chez nous, que ce soit avec le programme commun, la gauche plurielle, les CUAL et autre Front de Gauche. Comme on dit en occitan "Sèm pas aquí per faire de rasonaments !" (Nous ne sommes pas ici pour faire des raisonnements).

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Dans l'Humanité de mardi dernier, on peut lire le texte du débat Martinez/Roux De Bezieux lors de la FDH du WE précédent.
On retrouve ainsi la haine anticommuniste qu'éprouve le sieur Martinez pour la Chine communiste dont le Président du Medef s'est un peu moqué à raison pendant le débat.
Je pense que Martinez en bon EELV tendance Jadot/CIA/Trumpiste ne peut plus cacher ses idées anticommunistes.
Dans cete même HUma de mardi la rédaction cite les présents à la FDH et pour Laurent Brun, la haine anticommuniste suinte où ils ne citent même pas ses responsabiltés à la CGT (Secrétaire général de la CGT cheminots) contrairement à tous les autres syndicalistes CGT présents.
L'Humanité est tenue par les sbires anticommunistes liquidateurs Macroniens mis en place depuis 20 ans par Braouezec&CO.

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Le 1er débat a été scindé et mes questions n'ont pas eu de réponses. Je les pose à nouveau :
1) Voilà un texte qui apporte des éclaircissements sur les stades des pays qui tentent un socialisme différent et le pourquoi de ces différences
Une question importante pour moi :
si le plus important est de lutter contre l'impérialisme comment y parvenir ?
2) Quand ce socialisme sera réalisé avec l'abondance :
Culture ( mais il faudra des emplois pour instruire, cultiver)
Organiser ces loisirs
Faire marcher les machines qui feront le travail, il faudra des emplois ?
Donc certains vont quand même travailler alors que d'autres vont se la couler douce ?
Mireille Popelin

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Les 2 seuls pays où Orange a déployé la 5G (Roumanie il y a 1 an et Espagne il y a 1 mois, c'est avec Huawei....qui a 10 ans d'avance sur Ericsson et Nokia.
Cette manifestation est organisée par EELV et LFI avec le soutien de la CIA et TRump parce que la CIA sait que HUawei a plus de 10 ans d'avance sur Ericsson et Nokia, et que le seul moyen de barrer la route à HUawei en France et est que ce mouvement de boycott se développe. Cela arranger aussi Macron qui a interdit à Orange l'usage des équipements Huawei comme Orange l'a fait en Roumanie et en Espagne en se reposant sur l'excellence des équipements HUawei dans le domaine.
Jadot proche de la CIA a mangé le morceau cette semaine sur Inter il ne veut pas de la 5G parce qu'il ne veut pas de HUawei.
Non seulement Huawei est devenu N°1 mondial de la 5G en ayant 10 ans d'avance sur Ericsson et Nokia, mais il vient de devenir N°1 mondial pour la vente de Smartphone devant Google et Samsung.
ET il en sera de même bientôt pour les PC.
Et tout cela sans l'usage des composants US.
Excellent.
Et dans tous les domaines (Energie, TGV, super calculateur, santé, automobile, banques, transports, etc,.. tout cela avec des entreprises 100% public ou bien coopérative comme Huawei). Arte, FRance Culture, Inter, LCI, Cnews, BFM, Le Figaro, vont encore enrager comme Jadot et Macron, comme Trump.

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Je suis en recherche de comment identifier ces capitalistes à mettre hors jeu... pas leurs valets électoraux non ceux qui sont aux manettes.
Au delà des statistiques de l' INSEE, du repérage des individus du CAC 40 comme Pouyanné...
Quant à la mobilisation des travailleurs agricoles, industriels, des services comment les mobiliser dans les luttes et dans les URNES !

Pour finir sur une note optimiste, à la Fête du journal Liberté à Mauléon dont le maire militant PCF vient de "gagner la direction communale", j'ai diffusé 10 exemplaires de Rompre avec le capitalisme construire le socialisme et pas qu' à des camarades
fraternité
Paule PCF Section de Pau et Agglo FD 64

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@ Jacques Cros
Merci pour le lien vers le blog, j'ai passé (perdu...) la moitié de mon SM (8 mois) à Mers el Kebir en 65.
Mais revenons à nos moutons. Le capitalisme n'est pas l'avenir du monde, mais le système qui lui succèdera ne se maintiendra que s'il est capable d'assurer, aux prolos, un meilleur niveau de vie. Et pas seulement matériel, mais aussi matériel. C'est ce qu'à réussi le capitalisme par rapport au féodalisme, c'est ce que doit réussir le socialisme par rapport au capitalisme.
Lorsque Gorbatchev est arrivé au pouvoir les indicateurs de santé, espérance de vie et mortalité infantile notamment, étaient sur une pente négative. On sait qu'une telle situation dénote autant qu'un système de santé défectueux, une crise dans la société. Réponse des autorités : une campagne anti-vodka, pour faire, artificiellement, remonter les indicateurs à l'issue de laquelle, c'est un démagogue, alcoolique affiché, Eltsine, qui est élu et va achever l'URSS...
Que reste-t-il de socialiste dans une telle politique ? rien, 70 ans après, le capital tenait sa revanche...

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Oui on peut prendre en considération le besoin de rouge à lèvre qui faisait défaut dans les pays du camp "socialiste". On peut tenir compte du phénomène de prostitution qui n'avait pas été éradiqué. On peut aussi évoquer les privilèges dont jouissait la Nomenklatura.
On devrait peut-être insister sur ce à quoi conduit présentement le risque de guerre que comporte l'impasse dans laquelle patauge le capitalisme.
Je vous invité à lire l'article de mon blog, rédigé dans un registre humoristique qui fait le point sur la question. Lien http://cessenon.centerblog.net/6574012-isidore-satisfait-de-l-evolution-de-la-conjoncture

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Bien sûr, avoir les idées claires sur la révolution est impératif pour en comprendre le déroulement. Il s'agit d'abord, pour les intérêts du prolétariat (ceux qui doivent travailler pour vivre) de capter les rênes du pouvoir de l'état qui est unique sur son territoire. Et de les utiliser pour s'imposer bien sûr, mais aussi pour favoriser une vie économique qui, pour les prolos, doit être au moins aussi valable que celle qui existait avant. C'est alors le début de la lutte des classes économique sur laquelle la bourgeoisie compte pour reprendre les rênes de l'état. Ce qui se passe en Amsud, actuellement, est édifiant comme exemple.
Mais la bourgeoisie aussi, peut se diviser, parce que son unité, qui ne porte que sur le tiroir caisse, dépends aussi de l'économie, et donc de la poursuite de la satisfaction des besoins prolétaires. C'est la clef du succès socialiste. Reste à déterminer les priorités, et la classe prolos a alors un rôle essentiel à jouer, le pouvoir est alors dans ses mains pour faire les choix décisifs du moment, qui ne sont pas qu'alimentaires.
En 1960 les USA ont décidé l'embargo sur Cuba. Problème immédiat, le manque de ...rouge à lèvre qui rejoint un manque dans le Comécon. Un atelier est mis en route en Tchécoslovaquie. En 1985, je constate, à Kiew, que des jeune femmes peuvent vendre leur corps pour une paire de bas nylon. Un produit d'importation qu'on peut trouver dans les magasins à devises étrangères, réservés en fait à la nomenclatura. Les prolos, et pas que les femmes, constatent que leurs besoins ne sont plus correctement couverts, l'URSS disparaît six ans plus tard....
La Révolution socialiste sera toujours ce que les prolos en feront. Et les prolos seront toujours à l'image que les révolutionnaires mobilisés donneront d'eux-mêmes....

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Je n'ai pas vraiment compris cet aspect qui traite de la production. Il me semble qu'il faudrait que celle-ci réponde aux besoins objectifs des gens et non à lz recherche de profit à travers des publicités qui conditionnent le consommateur.
Dans cet esprit il faudrait substituer à la logique capitaliste la gestion démocratique des entreprises qui définisse ce qui est utile. Il y a une révolution à opérer qui renvoie aux travailleurs associés sans aucun doute aux consommateurs la décision de ce que l'on produit et dans quelles conditions.
La question essentielle c'est de permettre à chacun d'avoir les moyens d'acheter ce qui lui est nécessaire et cela renvoie à la question du pouvoir d'achat.
On ne peut pas traiter de la production en dehors des besoins qui évoluent et qui ne sont plus les mêmes aujourd'hui que ce qu'ils étaient dans un passé assez récent.

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Dans ce débat, il faut séparer mode de production et régime politique...
La confusion est un grave défaut....

Par ailleurs, il faut penser la sphère de la production et de la circulation.
La seconde est la chasse gardée des capitalistes...
Et penser l'articulation deux des deux dans un bouclage de type cybernétique

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"Sortie franche et décisive du capitalisme..." on peut en rêver, mais pour sortir du slogan, il faut développer... Mais je pense que proposer un capitalisme d'état, à savoir un état qui commande réellement le capital serait un bon pas en avant. Surtout quand on voit comment, actuellement, c'est le capital qui commande tout !

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Il me semble qu'il faut poser clairement les problèmes auxquels nous sommes confrontés. Y a-t-il nécessité de rompre d'une manière franche et décisive avec le capitalisme ?
Dans cette perspective il faut apprécier le résultat du vote qui est intervenu lors du chois de la base commune adoptée pour le 38 ème congrès.
A-t-on su exploiter cette victoire ? Ma réponse est non, on est en partie retombé dans le magma antérieur. Après on peut discuter à l'infini sur la NEP ou les capitalistes chinois !

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@ Fuyet Hervé
Attention, beaucoup de capitalistes chinois sont plus près de Dreyfus ( Ex PDG de Renault 100% nationalisé) que des capitaliste purs... Et puis le régime chinois, n'est, à mon sens, pas transposable en Occident en général et en France en particulier

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@ Fuyet Hervé
Attention, beaucoup de capitalistes chinois sont plus près de Dreyfus ( Ex PDG de Renault 100% nationalisé) que des capitaliste purs...

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Bonjour Jacques,

Merci de tes commentaires et pièces jointes.

"Soyons clair," comme dit Delaunay, mais ce n'est pas facile, ni pour lui, ni pour moi d'ailleurs !

Il me semble que la France capitaliste se décompose.
Un PCF qui indique clairement qu'il veut diriger une révolution qui s'inspirera de la NEP de Lénine pourrait rallier autour de son rôle dirigeant divers composantes de l'opposition et même d'une partie de la bourgeoisie (qui préférerait survivre sous la direction du PC, comme en Chine.)
Cela n'a rien avoir avec des coalitions du passé ou le PCF était soumis et non dirigeant ! Je crois que je n'ai pas été assez clair dans mon commentaire précédent.
Ce ne serait donc pas par son poids électoral actuel très faible, ni par un membership élevé, mais parceque la démarche qu'il proposerait s'imposerait comme la seule valable !

Qu'en penses-tu ?

Fraternellement,

Hervé

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Je n'ai pas encore lu le bouquin de Delaunay, je réponds donc à la post-face publiée ici et au duo Cros-Delaunay.
Pour ma part, il faut d'abord délimiter les dérives du PCF et en déterminer les raisons objectives.
1-Qu'est-ce que le prolétariat ? même si Marx n'est pas toujours, sur ce sujet, aussi clair que sur d'autres, il faut cesser de confondre le prolétariat avec la classe ouvrière qui groupe tous les salariés manuels, mais qui n'est qu'une partie du prolétariat qui, lui, groupe tous ceux qui doivent travailler pour vivre. Alors que la classe ouvrière baisse en nombre, et se déconcentre, les unité industrielles modernes en France ne dépassent plus guère les 1000 emplois, contre 30 ou 40 000 en 68 chez Renault et Peugeot. Le prolétariat prolifère pendant que la bourgeoisie, qui vit du travail prolétaire, décroît en nombre, mais se renforce en puissance financière.
Pour y voir plus clair, on doit donc redésigner le contour des deux principales classes, bourgeoisie et prolétariat, qui existent dans notre société.
2°- Qu'est-ce que la Révolution sociale ? Si on s'en tient à Marx, il s'agit de transformer, le capitalisme en communisme, les besoins de "l'immense majorité" prenant le pas sur les envies de "l'infime minorité" bourgeoise. C'est de là que vient la formule de "l'abolition du capitaliste", avec ses prolongements "immédiats et violents".
Mais Engels, qui a vécu dix ans de plus que Marx, a proposé un stade intermédiaire, le socialisme où l'état, commandé par les intérêts du prolétariat, mais plus par ceux de la bourgeoisie, continue de jouer un rôle important. Pour Engels la Révolution ce n'est plus la suppression de l'état, c'est d'abord la prise du pouvoir d'état par les prolos, et leurs intérêts. C'est alors qu'apparaît Lénine, et le formidable cheminement idéologique que lui impose l'histoire de la Russie entre 1917 et 1924.

Mais depuis 1989, et bien avant, nous avons oublié ces leçons. Après Lénine c'est le point de vue de Staline qui s'est imposé et c'est cette conception qui a débouché sur la faillite de l'URSS. Pour redémarrer, le communisme, en tant que mouvement, ne peut continuer dans l'impasse des explications superficielles du stalinisme sa. Il faut cesser de parler des complots en tous genres et critiquer, objectivement, l'économie soviétique stalinisée à partir de la crise économique qui l'a, finalement, coulée. Et, bien sûr, observer de la même façon l'économie actuelle des autre pays qui se réclament du socialisme, notamment de la Chine.
En définitive, je pense que pour rebondir, nous avons, en France comme partout, besoin de Marx, Engels, Lénine et DengXiaoPing et devont, cesser de faire l'impasse, au nom du "communisme déjà là", sur le socialisme, comme intermédiaire entre le capitalisme et le communisme.

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La question posée est le livre de Delaunay "Rompre avec le capitalisme, construire le socialisme".
Je considère qu'il y a nécessité et même urgence de s'engager dans cette voie tant il est évident que notre système social est dans l'impasse.
Faute d'avoir analysé cette situation on est dans l'impasse. Impasse idéologique, pour notre activité, pour notre influence électorale.
Ce qui me paraît une exigence c'est de reconstruire le parti communiste sur cette base. Nous avons l'expérience de ce à quoi nous a conduit le programme commun, la gauche plurielle, les CUAL et autre Front de Gauche. Peut-on ne pas en tirer les enseignements ?
Ma réponse est claire. Sur les écologistes il y a une stratégie qui consiste à culpabiliser le consommateur et à ne pas mettre en cause la responsabilité du capitalisme. Une stratégie qui s'appuie sur un refus d'utiliser la science et la technologie quand elles sont au service du progrès social. Cet été nous avons effectué dans le Biterrois notre 21ème Marche de la Paix commémorant les bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki. Malgré le covid-19 et la chaleur elle a connu un certain succès. Comme à l'accoutumée nous n'y avons pas vu les écolos.
Et pas davantage les militants des divers courants réformistes, qu'ils soient traditionnels comme le PS ou plus récents comme la FI. Cela fait problème. Peut-on comme on l'a fait avec la candidature Mélenchon, avancer, un pied dans le vide, l'autre sur rien du tour ? Ou faut-il tirer les conséquences de ce à quoi nous sommes confrontés ? Evidemment vous connaissez ma réponse.
Sur la Chine et la Biélorussie voir le fichier que je joins.
Quant à la vieille SFIO (et à l'actuelP S), je vous renvoie à mes souvenirs de la guerre d'Algérie dont je êux envoyer gracieusement par Internet le récit de mes souvenirs à ceux qui sont intéressés et qui me communiqueront leur adresse électronique. Au passage et cela a des résonances avec ce que nous avons connu avec Mitterrand, Jospin et Hollande, je peux vous préciser ce que je pense du vote des pouvoirs spéciaux le 12 mars 1956 par les députés communistes.
J'ai quand même un problème avec votre réseau !

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Contribution très intéressante !

Quelques remarques et questions.

Pourquoi ne pas avoir mentionné le Laos, le Kerala, la Biélorussie comme pays socialistes. Sans parler des pays où un parti communiste fait partie du gouvernement comme la RAS, le Vénézuéla etc !

Il me semble que notre secrétaire national, Fabien Roussel, ans le discours qu'il a prononcé à l'Université d'été 2020 du PCF, à Malo-les-Bains, nous mets sur la bonne voie.

Par contre, la contribution Cros/Delaunay parle avec approbation, pour la France,"d'une une lutte à mort avec la grande bourgeoisie et ses divers soutiens, que ce soit dans les rangs de l'écologie, dans ceux de la social-démocratie ou parmi les voyous, n'est pas évoquée. Si on veut en finir avec l'exploitation capitaliste, il faut pourtant s'y préparer. Il faut être clair là-dessus." Mais justement, Cros/Delaunay ne sont pas clairs

Car, en même temps, cette contribution Cros/Delaunay parle aussi avec approbation du "socialisme aux caractéristiques de la Chine", de la "dictature démocratique du peuple", qui allie au socialisme, sous la direction du Parti Communiste Chinois, des éléments capitalistes. Et la Nouvelle Politique Economique (NEP) de Lénine qui a inspiré Deng XiaoPing et Xi JinPing ,disait la même chose.

Il me semble que le PCF de Fabien Roussel pourra, lui aussi, s'inspirer de la NEP et des payss socialistes actuels. C'est la formule gagnante dans la lutte pour le socialisme en France ! Elle peut rassembler autour du PCF, les Insoumis de Mélanchon, la plupart des écolos, des socialiste du PS , et enfin gagner !