Evo Morales : « Je ne croyais pas en la nécessité de créer une nouvelle direction » - commentaires Evo Morales : « Je ne croyais pas en la nécessité de créer une nouvelle direction » 2020-02-25T15:14:11Z https://lepcf.fr/Evo-Morales-Je-ne-croyais-pas-en-la-necessite-de-creer-une-nouvelle-direction#comment4106 2020-02-25T15:14:11Z <p>désolée pour le doublon.<br class="autobr" /> paule</p> Evo Morales : « Je ne croyais pas en la nécessité de créer une nouvelle direction » 2020-02-25T15:12:17Z https://lepcf.fr/Evo-Morales-Je-ne-croyais-pas-en-la-necessite-de-creer-une-nouvelle-direction#comment4105 2020-02-25T15:12:17Z <p><> <br class="autobr" /> Il me semble qu' E. Morales se laisse emporté par une référence idéaliste, oubliant les réalité du peuple bolivien : 40% de la population n'y est pas indigène, descendante des esclaves ( abolition de l'esclavage en 1952 !) et surtout des descendants de Nazis échappant à Nuremberg, avec racisme , armes et richesses.<br class="autobr" /> Il me semble qu'à méconnaitre l'histoire il a compromis son projet...</p> Evo Morales : « Je ne croyais pas en la nécessité de créer une nouvelle direction » 2020-02-25T15:03:14Z https://lepcf.fr/Evo-Morales-Je-ne-croyais-pas-en-la-necessite-de-creer-une-nouvelle-direction#comment4104 2020-02-25T15:03:14Z <p><><br class="autobr" /> Pour une raison que j'ignore il me semble qu'E. Morales a confondu le peuple et le peuple indigène...mais l' Histoire de ce territoire (la fin de l'esclavage date à peine de 1952) ne se confond pas avec l'histoire de ses populations indigènes. 40% de la population de Bolivie n'est pas "indigène", porteuse de l' histoire post Nuremberg, et certains historiens nous donne les preuves que bien des Nazis et bien des richesses nazis y ont été acheminées.</p> <p>Il me semble qu' Evo Morales emporté par une rhétorique non fondée dans l'histoire n'a pas tenu compte de cette réalité...Méconnaitre l' Histoire fragilise le projet.<br class="autobr" /> Paule Lanta de Pau</p> Evo Morales : « Je ne croyais pas en la nécessité de créer une nouvelle direction » 2020-02-21T11:15:34Z https://lepcf.fr/Evo-Morales-Je-ne-croyais-pas-en-la-necessite-de-creer-une-nouvelle-direction#comment4101 2020-02-21T11:15:34Z <p>A Pascal,</p> <p>Je ne crois pas que la question du "socialisme" puisse se poser en soi, pour un communiste.<br class="autobr" /> Je crois plus fondamentalement qu'elle ne peut l'être qu'à travers la grille communiste, aujourd'hui que Républicanisme et Social-Démocratisme sont entrés encore plus clairement en crise, l'indépendance des partis communistes (mêmes petits, mêmes groupusculaires) est une question centrale, le Communisme comme troisième étape du progressisme, ne peut-être posé clairement que par ce type d'organisation.</p> <p>Reste à savoir si le parti doit avoir un comportement et un programme "groupusculaire", ça c'est autre chose.</p> <p>Ta réflexion ne s'adresse donc ni au P.C.U.V, ni au P.C.B, mais peut-être bien au premier P.C Cubain qui s'opposa à Castro. Quant à Fidel militant du Socialisme révolutionnaire des maquis, l'Histoire l'a obligé à créer un nouveau parti communiste, pour consolider le socialisme à Cuba.</p> Evo Morales : « Je ne croyais pas en la nécessité de créer une nouvelle direction » 2020-02-20T11:20:09Z https://lepcf.fr/Evo-Morales-Je-ne-croyais-pas-en-la-necessite-de-creer-une-nouvelle-direction#comment4100 2020-02-20T11:20:09Z <p>Cuba reste toujours le cœur de la contestation de l'ordre impérialiste étasunien en Amérique latine. C'est une référence incontournable pour tous ceux qui luttent sur ce continent. Et cela parce que Cuba est dirigé par un véritable parti révolutionnaire, le PCC, qui maîtrise ce qui est fondamental, à savoir l'économie du pays, même si, à cause du blocus, les conditions sont extrêmement difficiles. Cuba reste un exemple contagieux pour tout le continent, lui valant cette haine sans discontinuité de l'impérialisme étasunien.</p> <p>Mais depuis ces dernières années, sont venus s'agglomérer deux autres pays au socialisme cubain, le Venezuela et la Bolivie. C'est pourquoi ces deux pays sont plus particulièrement attaqués frontalement par les États-Unis, même si ces derniers lorgnent également sur leurs ressources minières.</p> <p>Les deux, par la voie de leurs dirigeants, ont exprimé, à leur manière, le souhait de construire une société en rupture avec le capitalisme, à savoir le socialisme, c'est-à-dire une société qui maîtrise l'économie au service des travailleurs. Chavez de son vivant avait essayé d'intégrer le vieux parti communiste vénézuélien au parti qu'il avait créé afin de lui donner des cadres solides pour construire le socialisme. Il avait déclaré : "<i>Seul le socialisme rend possible ce qui est impossible</i>".</p> <p>Dans cet interview de Morales, il y a un paragraphe qui indique clairement la voie politique qu'il préconise, celle du socialisme, c'est-à-dire une politique économique qui ne peut pas être seulement keynésienne, mais qui revendique de maîtriser ses propres moyens de production et son économie toute entière : "<i>Quel est le problème que nous avons, non seulement les Sud-Américains, mais l'ensemble du continent latino-américains</i> [depuis le Mexique]<i> ? Certains pays proposent une libération politique, sociale et culturelle. Et mon expérience me dit que nous devons l'accompagner d'une libération économique. Une libération politique ou idéologique sans libération économique n'a pas beaucoup d'avenir. Nous avons garanti cette libération économique et politique par des nationalisations. Mais le grand problème de l'Amérique latine est qu'il faut ensuite passer de la nationalisation à l'industrialisation, avec la science et la technologie</i>".</p> <p>Et c'est bien pour cela que l'impérialisme étasunien a ce pays, ainsi que le Venezuela, dans son viseur, car ils ont passé le cap d'un simple changement de gouvernement à caractère social-démocrate : ils remettent en cause les fondement même du capitalisme, la propriété économique.</p>