Quelques remarques sur le Centralisme Démocratique et le Parti Communiste Français - commentaires Quelques remarques sur le Centralisme Démocratique et le Parti Communiste Français 2019-08-19T11:03:24Z https://lepcf.fr/Quelques-remarques-sur-le-Centralisme-Democratique-et-le-Pati-Communiste#comment3920 2019-08-19T11:03:24Z <p>@ pam<br class="autobr" /> <i>"Cela aide d'ailleurs à mieux comprendre ce qu'est le socialisme, période de transition qui n'est pas la négation du capitalisme, mais de la .. dictature de la bourgeoisie.</i><br class="autobr" /> Quand le PCF parviendra à adopter ce point de vue, une bonne partie du chemin idéologique sera derrière nous.<br class="autobr" /> Seront, du même coup, redéfini : <br /><img src='https://lepcf.fr/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> La dictature du prolétariat <br /><img src='https://lepcf.fr/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> le prolétariat lui-même en même temps que la bourgeoisie <br /><img src='https://lepcf.fr/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Et le socialisme comme période d'extinction du capitalisme <br /><img src='https://lepcf.fr/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Tout en remettant sur le tapis l'étude des causes principales de la chute de l'URSS ; démocratie ou bien économie ?<br class="autobr" /> Quand à Gastaud, que j'ai connu dans une autre vie, s'il n'est évidemment pas un valet de l'impérialisme, pas plus que Badiou, je le voie plutôt positiver l'action de Brejnev en URSS que celle de Deng Xiao Ping en Chine...</p> Quelques remarques sur le Centralisme Démocratique et le Parti Communiste Français 2019-08-18T10:42:23Z https://lepcf.fr/Quelques-remarques-sur-le-Centralisme-Democratique-et-le-Pati-Communiste#comment3917 2019-08-18T10:42:23Z <p>Si la forme de ma remarque a pu blesser, c'est " à l'insu de mon plein gré". Je le regrette et présente mes excuses au camarades Gastaud et du PRCF dont les efforts sont intéressants. Sur le fond, je maintiens mon point de vue. Selon moi, indépendamment de leurs intentions et de leur argumentaire, nier la valeur et l'importance du socialisme aux caractéristiques de la Chine revient à se mettre objectivement du côté impérialiste principalement occidental de la barricade. Je suis convaincu qu'un échange franc et respectueux finira par aplanir les différends. L'analyse de la situation à Hong Kong devrait nous aider en ce sens. Bien fraternellement.</p> Quelques remarques sur le Centralisme Démocratique et le Parti Communiste Français 2019-08-18T10:07:49Z https://lepcf.fr/Quelques-remarques-sur-le-Centralisme-Democratique-et-le-Pati-Communiste#comment3916 2019-08-18T10:07:49Z <p>Hervé a posé utilement la question du centralisme démocratique que toute réorientation du PCF devra aborder... D'autant que l'expérience depuis son abandon montre à quel point cela n'a pas aidé ni la démocratie, ni la solidarité et la cohérence des communistes, ni même leur fraternité militante... Et que les péripéties adémocratiques de la France Insoumise sont là pour montrer à quel point le "mouvement" plus ou moins gazeux ne peut être une alternative au centralisme démocratique pour les combats du monde du travail .</p> <p>Il est utile de faire le lien avec la "dictature du peuple" théorisée par les chinois, mais il ne faut pas que cela empêche le débat au fonds sur la question de l'organisation pour les communistes.</p> <p>D'autant que Hervé passe le trait de mon point de vue inutilement dans son désaccord pourtant justifié avec le débat Gastaud-Badiou. Evoquer un "long échange lourd de pédanterie" pour conclure que Gastaud est un allié objectif de l'impérialisme est évidemment insultant, ce qui n'est jamais bon dans un débat militant, mais surtout évidemment faux.</p> <p>Hervé aurait pu en rester à son jugement d'une "méconnaissance commune du socialisme aux caractéristiques de la Chine :" de Gastaud, et justement montrer en quoi la "dictature du prolétariat" en Chine montre bien que le pouvoir est bien détenu par les communistes pour décider en faveur de ceux qui travaillent, même si le capitalisme continue à jouer son rôle.</p> <p>Cela aide d'ailleurs à mieux comprendre ce qu'est le socialisme, période de transition qui n'est pas la négation du capitalisme, mais de la .. dictature de la bourgeoisie.</p> <p>Je veux réaffirmer la fraternité et la solidarité que nous assurons à Georges Gastaud, malgré des désaccords devenus majeurs depuis 2017. Les communistes divisés par une histoire difficile ont tout intérêt à se parler avec bienveillance... pour pouvoir surmonter leur désaccord...</p> <p>pam</p> Quelques remarques sur le Centralisme Démocratique et le Parti Communiste Français 2019-08-09T18:06:14Z https://lepcf.fr/Quelques-remarques-sur-le-Centralisme-Democratique-et-le-Pati-Communiste#comment3900 2019-08-09T18:06:14Z <p><i>"La revendication de l'expression libre et du droit exclusif de l'individu, qui s'oppose frontalement à l'organisation centralisée et démocratique en l'assimilant à une dictature, aboutit alors à son contraire c'est-à-dire à l'oppression de l'immense majorité par quelques uns."</i></p> <p>Le centralisme démocratique concerne le fonctionnement du Parti Communiste, mais pas celui de l'état qu'il est censé gouverner. L'"expression libre" est une expression, pas une action ; elle doit être libre tant qu'elle ne débouche pas sur une action illégale passible de la force de la loi. La confusion entre parti et état est un danger permanent, notamment en cas de parti unique.....</p> Quelques remarques sur le Centralisme Démocratique et le Parti Communiste Français 2019-08-09T17:33:58Z https://lepcf.fr/Quelques-remarques-sur-le-Centralisme-Democratique-et-le-Pati-Communiste#comment3899 2019-08-09T17:33:58Z <p>Le texte que tu indique date de février 57, période des "cents fleurs" où le PCC tente une opération "ouverture" type Kroutchev mais très vite (1959), on passe au "grand bond en avant" qui sera un échec cuisant. En fait Mao, et les siens, butent sur le pb du désert industriel qu'est alors la Chine. Et qu'en fait, il n'envisagent que des solutions parentes du "socialisme dans un seul pays" de Staline tout en refusant le statut de petit frère de la grande URSS.<br class="autobr" /> Il faudra attendre 79, 30 années de tatonements après octobre 49, pour qu'une politique efficace soit enclenchée au plan économique.<br class="autobr" /> Au plan agricole par exemple, Deng n'a pas privatisé la terre, mais le travail, et les récoltes. L'entreprise privée est encouragée, mais à condition de rester dans les clous. La réussite la plus évidente a été l'ouverture, contrôlée, aux entreprises étrangères avec les résultats que l'on connaît, qui est à la base de la puissance productive, compétence aussi bien que productivité, atteinte par la force de travail globale de la Chine. Et c'est sur ce sujet, "concessions" pour Lénine, "joint-ventures" pour Deng, que la parenté de Deng avec la NEP est la plus flagrante.</p> Quelques remarques sur le Centralisme Démocratique et le Parti Communiste Français 2019-08-09T12:41:37Z https://lepcf.fr/Quelques-remarques-sur-le-Centralisme-Democratique-et-le-Pati-Communiste#comment3898 2019-08-09T12:41:37Z <p>Je reviens sur un autre aspect soulevé par le camarade Hervé Fuyet :</p> <blockquote class="spip"> <p><i>« Un individu est un être social pris dans un mouvement transférentiel avec les autres individus dans le cadre des rapports sociaux de production. »</i></p> </blockquote> <p>Sous un autre angle la question du centralisme démocratique est liée à la conception occidentale des Droits de l'Homme où les droits de l'individu priment le droit des peuples, particulièrement dans sa conception française.<br class="autobr" /> Cette façon de voir les choses relève non d'un principe universel mais de l'essence de la Révolution bourgeoise, car elle assoit le droit de propriété privée des moyens de production face à la propriété collective.<br class="autobr" /> Les rentiers français ont connu un déclin irréversible depuis la guerre de 14, et la prolétarisation a développé dans la petite-bourgeoisie une sainte horreur du déclassement, faisant semble-t-il écho à Rimbaud :</p> <blockquote class="spip"> <p><i>« … Moi ! moi qui me suis dit mage ou ange, dispensé de toute morale, je suis rendu au sol, avec un devoir à chercher, et la réalité rugueuse à étreindre ! Paysan ! … » [Adieu- Une saison en Enfer]</i></p> </blockquote> <p>Mai 68 avait (il y a eu d'autres aspects heureusement positifs) ouvert la porte à un déchaînement individualiste, qui s'est parfois traduit par des courants anarchistes, liquidateurs, scissionnistes.<br class="autobr" /> Dans « A contre-courant », Jacques Jurquet écrit :</p> <blockquote class="spip"> <p><i>« … de nouvelles organisations se réclamant comme nous du marxisme-léninisme et de la pensée-maozedong étaient apparues, fondées la plupart du temps par des intellectuels parisiens. La révolution culturelle prolétarienne en Chine avait vraiment ouvert très largement les écluses des débordements d'une quantité de petits Lénine et de petits Mao. Il s'agissait en réalité d'un courant libertaire, dans lequel pouvaient s'exprimer et exploser l'individualisme et l'égocentrisme de nombreux jeunes gens issus de familles conservatrices et anticommunistes, antisoviétiques essentiellement. Cette situation ne laissait pas de m'inquiéter. Comment parvenir à édifier un véritable parti communiste en dépassant toutes ces fantaisies néfastes et sans nul rapport avec l'idéologie de classe du prolétariat ? »</i></p> </blockquote> <p>Et cet anti-autoritarisme déboucha souvent sur l'anticommunisme pour certains intellectuels « en col Mao » défroqués. Le parcours de Stéphane Courtois, auteur du ‘Livre noir du communisme', est éloquent : au lendemain de mai 68 il rédigeait dans la revue <i>« Vive le Communisme ! »</i>, alias <i>« Vive la révolution ! »</i> puis peu après "<i>ce que nous voulons TOUT" !</i></p> <p>Ce déchaînement individualiste trouva un exutoire après la victoire de la social-démocratie. Or cette victoire a consacré non pas des droits individuels pour tous, mais exclusivement ceux des <i>« winners »</i>, des requins capitalistes, des tueurs de la finance et des Bernard Tapie.</p> <p>La revendication de l'expression libre et du droit exclusif de l'individu, qui s'oppose frontalement à l'organisation centralisée et démocratique en l'assimilant à une dictature, aboutit alors à son contraire c'est-à-dire à l'oppression de l'immense majorité par quelques uns.</p> <p>Egalement le rejet du caractère prolétarien du Parti Communiste et de la notion de dictature du prolétariat n'aboutit nullement à une gouvernance partagée <i>« de gauche »</i> mais à la domination bobo et social-démocrate, de fil en aiguille à la soumission à la bourgeoisie ou à la liquidation du parti communiste.</p> Quelques remarques sur le Centralisme Démocratique et le Parti Communiste Français 2019-08-09T12:27:07Z https://lepcf.fr/Quelques-remarques-sur-le-Centralisme-Democratique-et-le-Pati-Communiste#comment3897 2019-08-09T12:27:07Z <p>Bonjour,</p> <p>La Chine a aussi souffert des visées impérialistes, au nombre desquelles la tentative de contre-révolution féodale au Tibet soutenue par la CIA en 1959, visant à empêcher la réforme agraire. De même la contre-révolution en Hongrie suscita des troubles en Chine, c'est à ces événements que répondait <a href="http://classiques.chez-alice.fr/mao/juste.pdf" class="spip_out" rel='nofollow external'>« de la juste solution des contradictions au sein du peuple »</a> (un apport théorique important sur la dictature du prolétariat).</p> <p>Sur les « diplômes » de Mao il me semble que la guerre de résistance tant à l'envahisseur japonais qu'au Kuomintang, depuis le massacre de Shanghai en 1927, celui de Nankin en 1937, jusqu'à la victoire en 1949 en valent d'autres.</p> <p>Leadership ? Si c'est au sens du leadership d'une ligne politique sans doute, les intentions personnelles ne nous apportent pas grand-chose, les questions posées et leurs réponses ont davantage d'utilité pratique.</p> <p>Enfin la collectivisation de la Chine n'a jamais été totale, et dans le texte cité plus haut on lit :</p> <blockquote class="spip"> <p><i>"Dans les entreprises industrielles et commerciales mixtes, à capital privé et d'Etat, les capitalistes touchent encore un intérêt fixe, il y a donc toujours exploitation ; du point de vue de la propriété, ces entreprises n'ont pas encore un caractère entièrement socialiste". </i></p> </blockquote> <p>Et inversement, malgré la réforme de Deng Siao ping, la propriété publique y est toujours dominante.</p> <p>Je ne voudrais pas m'écarter du débat sur le centralisme démocratique appelé par le texte d'Hervé Fuyet, et pour le bilan que tire le PCC de toute cette période, j'invite ceux qui s'y intéressent à lire - <a href="http://french.beijingreview.com.cn/zt/txt/2011-05/19/content_359311.htm" class="spip_out" rel='nofollow external'>« Regard rétrospectif sur l'histoire des vingt-huit années qui suivirent la fondation de la République populaire »</a>, Publié le 6 juillet 1981, faisant le bilan critique et autocritique de Mao Tsétoung et du PCC.</p> Quelques remarques sur le Centralisme Démocratique et le Parti Communiste Français 2019-08-09T08:37:46Z https://lepcf.fr/Quelques-remarques-sur-le-Centralisme-Democratique-et-le-Pati-Communiste#comment3896 2019-08-09T08:37:46Z <p>@ Xuan<br class="autobr" /> Bien sûr la formule "tigre de papier" pouvait être interprétée de plusieurs manières, mais en 56, la plupart des communistes voyaient les bombes US tomber plutôt sur Moscou que sur Pékin. L'URSS était toujours le "phare" du communisme alors qu'un pays de 800 millions d'habitants venait de franchir le rubicon de la révolution socialiste et que son chef, Mao, avait pas mal de diplômes à faire valoir. En sous main, il y avait un pb de "leader chip", et c'est sur ce terrain que les partis nationaux, dont le PCF, durent se positionner.<br class="autobr" /> Sur le plan économique le PCC, comme le PCUS après 27, avait collectivisé la totalité des activités. après le "grand Bond en avant" Deng est placardisé, son fils se défénestre pour échapper aux gardes rouges de la "révolution culturelle". Il revient aux affaire après la mort de Mao, et les tribulation de la "bande des 4". En 1979, il trouve une majorité pour approuver un retour au capitalisme sur le plan économique tout en maintenant tous les pouvoirs politiques entre les main du PCC. Politique qu'il annonce pour un demi-siècle, sans aucune référence, même pas à la NEP de Lénine, pourtant chargée de similitudes nombreuses et évidentes quand on parcourt les OC de Lénine (T27,32,33,36,42,45)<br class="autobr" /> Quand à la "dictature du prolétariat", il suffit de lire "la critique du programma de Gotha" de Marx pour comprendre qu'il s'agit bien de la prééminence politique des intérêts du prolétariat (ceux qui doivent travailler pour vivre) et que cela n'a rien à voir avec la répression policière mise en avant dans le rapport K.....Les intérêts de la bourgeoisie cessant d'être prioritaires, ce qui ne veut, évidemment, pas dire que les bourgeois doivent être "goulagisés"</p> Quelques remarques sur le Centralisme Démocratique et le Parti Communiste Français 2019-08-08T22:31:18Z https://lepcf.fr/Quelques-remarques-sur-le-Centralisme-Democratique-et-le-Pati-Communiste#comment3895 2019-08-08T22:31:18Z <p>C'est exact,</p> <p>> je n'ai pas voulu reprendre non plus tout cet historique sortant un peu du débat sur le centralisme démocratique, dont la polémique sur le "tigre de papier". <br class="autobr" /> Cette expression ressort d'un entretien en 1956 dont on trouve un extrait ici : <a href="http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMDictionnaire?iddictionnaire=1445" class="spip_url spip_out auto" rel="nofollow external">http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMDictionnaire?iddictionnaire=1445</a></p> <p>Il est utile de relire ce texte caricaturé et dont on n'a conservé que l'expression la plus imagée. En fait cette déclaration de Mao n'est nullement une fanfaronnade :</p> <p><i>"...L'Histoire tout entière, l'histoire plusieurs fois millénaire de la société de classes de l'humanité, a confirmé cette vérité : le puissant cède la place au faible. Cela s'applique aussi au continent américain. La paix ne pourra s'établir qu'avec l'élimination de l'impérialisme ; et le jour viendra où ce tigre en papier sera détruit. Cependant, il ne disparaîtra pas de lui-même, il faut que le vent et la pluie s'abattent sur lui. <br class="autobr" /> Quand nous disons que l'impérialisme américain est un tigre en papier, nous en parlons sur le plan stratégique. Nous devons le mépriser du point de vue de l'ensemble, mais en tenir pleinement compte dans chaque situation concrète. Il a des griffes et des dents...."</i></p> <p>La lettre en 25 points rappelait les principes des deux conférences de Moscou de 1957 et 1960, et elle portait les critiques suivantes :</p> <p><i>« a). Effacer le contenu de classe des contradictions entre le camp socialiste et le camp impérialiste, ne pas considérer ces contradictions comme étant celles entre les pays sous dictature du prolétariat et les pays sous dictature du capital monopoliste.<br class="autobr" /> b). Admettre uniquement les contradictions entre le camp socialiste et le camp impérialiste et négliger ou sous-estimer les contradictions entre le prolétariat et la bourgeoisie dans le monde capitaliste, entre les nations opprimées et l'impérialisme, entre les pays impérialistes et entre les groupes monopolistes, ainsi que les luttes auxquelles ces contradictions donnent lieu.<br class="autobr" /> c). Prétendre qu'au sein du monde capitaliste, les contradictions entre le prolétariat et la bourgeoisie d'un pays donné peuvent être résolues sans révolution prolétarienne dans ce pays, ou que les contradictions entre les nations opprimées et l'impérialisme peuvent être résolues sans révolution des nations opprimées.<br class="autobr" /> d). Nier que le développement des contradictions inhérentes au monde capitaliste contemporain mène inévitablement à une situation nouvelle où les pays impérialistes engageront une lutte acharnée entre eux ; prétendre qu'il peut y avoir conciliation ou même élimination des contradictions entre les pays impérialistes par la conclusion d'"accords internationaux entre grands monopoles".<br class="autobr" /> e). Prétendre que les contradictions entre les deux systèmes mondiaux, le socialisme et le capitalisme, disparaîtront automatiquement au cours de la "compétition économique", que, par là, les autres contradictions fondamentales dans le monde disparaîtront automatiquement et que naîtra un "monde sans guerres", un monde nouveau de "coopération générale". »</i>.</p> <p>La coexistence pacifique n'était pas remise en cause par la Chine, qui en défendit <a href="http://french.xinhuanet.com/chine/2015-04/17/c_134160140.htm" class="spip_out" rel='nofollow external'>les cinq principes</a> en 1954 à Bandung. Mais il s'agit là de la coexistence pacifique entre états et non de sa généralisation à toute la ligne politique du mouvement communiste international.</p> <p>> Effectivement, le rapport K ne fut pas diffusé, mais la direction du PCF se rangea du côté de Khrouchtchev dans la polémique sino-soviétique.</p> <p>> La dictature du prolétariat n'est pas <i>une politique systématiquement favorable au prolétariat</i> c'est une dictature de classe contre les anciens exploiteurs. <br class="autobr" /> Elle ne s'applique pas en toute logique aux classes populaires, aux alliés de la classe ouvrière. Et il y a certainement un débat à mener sur la façon de traiter les contradictions avec les réactionnaires avérés et celles qui se manifestent au sein du peuple dans une société socialiste.<br class="autobr" /> Le renoncement à la dictature du prolétariat aboutit non seulement à l'abandon du centralisme démocratique, mais au caractère de classe du parti communiste, à l'émergence de conceptions qui relèvent du révolutionnarisme petit-bourgeois ou du libéralisme, et que décrit très justement Julian Mischi.</p> <p>> Je ne sais pas si on peut parler de NEP à propos de la Chine, il y a une analogie, mais la propriété capitaliste avait été conservée en Chine à cause du caractère anti féodal et anti colonial de sa révolution, parce que le colonialisme avait entravé le développement d'un capitalisme national. Ce dernier pouvait encore participer au développement des forces productives et seul le socialisme pouvait le lui permettre. Paradoxe apparent mais compréhensible si on tient compte de l'aspect dominant de l'économie d'Etat et collective.</p> Quelques remarques sur le Centralisme Démocratique et le Parti Communiste Français 2019-08-08T08:47:56Z https://lepcf.fr/Quelques-remarques-sur-le-Centralisme-Democratique-et-le-Pati-Communiste#comment3894 2019-08-08T08:47:56Z <p>Le camarade Xuan néglige quelques faits :<br class="autobr" /> 1-La rupture sino-soviétique portait surtout sur la "coexistence pacifique" avec les USA que Mao considérait comme "un tigre de papier".<br class="autobr" /> 2- Le rapport K, because Thorez, n'a pas été diffusé dans le PCF, pas plus que les thèses maoistes.<br class="autobr" /> 3- Par contre, dans le cadre du programme commun de gouvernement, le pb de "la dictature du prolétariat" a été traité en 1976 (22°congrès) ce qui a ouvert la voie à la suppression du "centralisme démocratique", puisque le parti n'était plus tenu de pratiquer une politique systématiquement favorable au prolétariat.<br class="autobr" /> 4- Le PCF n'a, encore, pas relié la politique actuelle de la Chine à la NEP de Lénine, abandonnée en 1927 par Staline pour "le socialisme dans un seul pays", qui a, sur le principe (autarcie), survécu jusqu'en 1991. Mais Deng Xiao Ping ne l'a pas fait non plus...</p> Quelques remarques sur le Centralisme Démocratique et le Parti Communiste Français 2019-08-07T20:54:12Z https://lepcf.fr/Quelques-remarques-sur-le-Centralisme-Democratique-et-le-Pati-Communiste#comment3892 2019-08-07T20:54:12Z <p>L'abandon officiel du centralisme-démocratique a succédé en fait à son abandon pratique.</p> <p>Au début des années 60 éclata la controverse sino-soviétique sur l'appréciation du rôle de Staline, puis sur la conduite de la révolution dans les pays impérialistes et ceux colonisés.<br class="autobr" /> A cette époque, et alors que le PCF avait soutenu mordicus la figure de Staline, les dirigeants du PCF prirent parti pour le rapport « secret » de Khrouchtchev qui vouait Staline aux gémonies. <br class="autobr" /> La position beaucoup plus mesurée des communistes chinois fut censurée ainsi que leurs critiques envers Khrouchtchev (voir <a href="https://histoireetsociete.wordpress.com/2018/03/06/les-grands-classique-les-deux-epees-mao-tse-toung/" class="spip_out" rel='nofollow external'>le texte « les deux épées » cité par Danielle Bleitrach</a> ). <br class="autobr" /> De même la <a href="http://www.marxisme.fr/download/Lettre_en_25_points_1963.pdf" class="spip_out" rel='nofollow external'>« lettre en 25 points »</a> ne fut pas portée à la connaissance des communistes français, tandis que la seule position de Khrouchtchev était défendue, notamment sur la possibilité d'une voie pacifique au socialisme. Ceci aboutit à l'exclusion des communistes dits « pro-chinois ».<br class="autobr" /> Par la suite la restauration du capitalisme en URSS et ses conséquences dans les relations au sein du Comecon attisèrent les contradictions au sein du PCF, jusqu'à ce que sa direction abandonne le soutien aveugle à l'URSS. Mais ce changement de cap se fit dans des conditions catastrophiques, aboutissant à renoncer au principe d'un centralisme démocratique, qui n'était plus que l'ombre de lui-même.</p> <p>Or la fin déclarée du centralisme-démocratique n'est pas la démocratie pour autant. Et il suffit d'observer les partis bourgeois comme le PS pour s'en convaincre.<br class="autobr" /> Aujourd'hui la question du centralisme démocratique est un sujet d'actualité brûlant pour plusieurs raisons.</p> <p>Une partie de la petite-bourgeoisie radicale a rejoint le pôle des Insoumis, défini comme une organisation <i>« gazeuse »</i>, c'est-à-dire excluant toute forme de centralisme. La réalité des faits montre que l'absence déclarée de centralisme ne favorise pas davantage la démocratie.</p> <p>Les gilets jaunes se sont donné pour principe de refuser toute forme de direction. On ne peut assurer que c'est pour cette raison que le mouvement n'a pas réussi à renverser le gouvernement, par contre sous la forme électorale le résultat a été un grand éparpillement. <br class="autobr" /> Parce que les conditions de son essor n'ont pas disparu, ce mouvement de masse poursuit sur son erre mais il n'a pas d'issue.</p> <p>Il apparaît qu'en se plaçant au service des partis "de gauche" au lieu de chercher à diriger les masses, le PCF s'est auto-effacé du paysage politique, comme il a effacé le mot socialisme de sa mémoire.</p> <p>Or les capitalistes sont au pouvoir depuis 200 ans. Ils possèdent l'instrument de l'Etat, police, armée, justice, législation et médias, ainsi qu'une avant-garde politique, et même plusieurs de rechange. Comment renverser un tel ennemi en comptant sur la seule spontanéité du peuple révolté ? Il faut une direction unique.</p> <p>Quelle pourrait être la direction d'un mouvement comme les gilets jaunes, qui constitue un front uni anti monopoliste ? Nous avons vu que les revendications chauvines ont été écartée au profit des revendications salariales. De même la volonté de certains petits patrons d'échapper au poids des cotisations sociales est devenue <i>« que les gros paient pour les petits »</i>.<br class="autobr" /> Les revendications dites <i>« sociétales »</i> ne sont pas prioritaires par rapport à la pauvreté, à l'exclusion, à la précarité. Elles n'ont pas pris le dessus.<br class="autobr" /> Les revendications écologiques ont aussi un caractère de classe.<br class="autobr" /> Naturellement seule la classe ouvrière peut diriger un front uni contre les monopoles et non le petit patronat ou la petite-bourgeoisie. Aussi un parti communiste, qui s'appuie réellement sur la classe ouvrière, son idéologie et sur les principes marxistes-léninistes, ne devrait avoir aucun complexe à vouloir diriger la révolution pour le socialisme.</p> <p><strong>Sans le centralisme il ne peut pas exister de démocratie, et sans démocratie, pas de centralisme non plus.</strong></p>