Morale et pouvoirs : le temps des manipulations - commentaires

Morale et pouvoirs : le temps des manipulations

Sur l'analyse du rôle que joue Mélenchon, je suis assez d'accord, bien qu'à mon avis, il ne mérite pas que l'on en rajoute sur la raclée médiatique qu'il subit.
Que le pouvoir craigne le PCF, ce n'est pas si évident, tout au moins pour le moment...
Quant au remède Cubain contre le cancer du poumon, c'est totalement faux : j'ai un cancer du poumon,mon épouse en est morte récemment, et des amis cubains m'ont procuré du vidatox ( pas très efficace, à l'essai), mais pas de vaccin, hélas.
Je participe comme "cobaye", à une rcherche thérapeutique internationale sur le problème.

Morale et pouvoirs : le temps des manipulations

@ JP94
La critique de Mélenchon est assez juste, manque quand même le "déficit démocratique" de la FI conséquence de sa volonté de garder la haute main sur ce "mouvement" au cas où les communistes auraient eu l'envie d'y entrer en grand nombre. Ok pour la piétaille mais "la République c'est moi"....

Morale et pouvoirs : le temps des manipulations

Mélenchon c'est la Dalida de la politique politicarde à laquelle il participe,il finira par mourir sur scène.
Il est vrai que ces perquisitions étaient disproportionnées par rapport au but recherché.
Si je dois me lire du Ruffin ou du Mélenchon j'arrêterai de lire notre lettre .
Sainty jean

Morale et pouvoirs : le temps des manipulations

Mélenchon ne représente certainement pas "la seule force politique capable de réunir les opposants à Macron", ne serait-ce que pour une raison évidente : il exclut toute alliance, y compris avec le PCF.

De plus, les militants communistes qui y vont déjà vu à l'oeuvre contre leurs candidats sortants reconnus, efficaces, dans un engagement sans limite - par exemple dans les 10ème et 11ème circonscription du 94 ou à Ivry , et qui avaient déjà observé la vindicte à "gauche" de coalitions unies par l' anticommunisme puant, aussi bien lors de Municipales que lors de Législatives ou de Départementales, ont peu constaté, ipso facto, comment Mélenchon avait mené sa campagne contre les sortants communistes, et dans des "bastions" historiques, où le PCF restait bien implanté ( 1000 voix d'avance à Villejuif sur la droite fascisante lors des départementales ) , quitte à faire passer son soi-disant ennemi irréductible de LREM ... et c'est bien ce qui s'est produit, du fait de la stratégie de division de lutte contre la représentativité locale du PCF, qui à mon avis est un des objectifs fondamentaux des démagos anticommunistes qui dirigent FI.
Et leur stratégie a payé ... pour eux, au détriment des intérêts des milieux populaires dont se fichent pas mal les têtes pensantes de ce parti FI, axé sur la figure de l'Opposant, le Chef, qui prend sa posture théâtrale .
Il faut bien prendre la mesure de la stratégie et de l'ambition de ce social-démocrate, prétendument en rupture de ban, mais de sa vie n'a jamais rien fait d'assurer sa carrière et un bon petit revenu de politicien dans la norme capitaliste.

Donc, on peut penser que Macron a lancé ses sbires pour faire diversion. On peut aussi penser que le Capital joue sur plusieurs tableaux , et Mélenchon en est un : on lui taille sur-mesure la figure de l'Opposant ; comme il le veut !
Si le Capital craignait véritablement Mélenchon, déjà il l'ignorerait son existence comme il feint d'ignorer la seule force politique qu'il craint : les communistes. Quelle est la preuve que le Capital ne craint nullement M. le champion de la VIème République, mais pas socialiste, et dirigée par un président pas du tout à la mode de Cuba ( où sont les conseils de quartier, la structure socialiste du pouvoir, populaire ...?) ?
La réponse est encore une fois d'une évidente logique : "on ne gouverne pas de la même façon avec un Parti Communiste à 20% ou à 5% ".
Or M. Mélenchon a beau être parti de rien pour arriver au remarquable score de 19,58 %
Le Capital a-t-il changé d'un iota sa politique ?
Nullement : elle n'a fait que s'aggraver... ce qui montre que le Patronat s'est réjoui, tout comme M. Mélenchon, de la baisse du PCF aux Législatives largement grâce à la stratégie de FI, habile, certes, mais pas face au Patronat.
Le Patronat comprend, lui.
Et nous ferions bien de comprendre mieux que lui si nous ne voulons pas être les dindons de la farce mélenchonienne...
Dernier point :
OK Macron est un dangereux libéral atlantiste, etc ... qui ne le sait ?
Mais le danger du FN est réel et M. Mélenchon ne l'a pas dénoncé ! Je connais pas mal d'étrangers-et-nos-frères pourtant qui ne peuvent excuser ce calcul politique de FI , qui n'a rien à craindre dans ses droits ( croit-il ) du FN. Et pour beaucoup, le FN est une force fasciste, alliée d'ailleurs aux forces fascistes européennes, pro-patronales ... et il fallait s'en préserver. On peut se débarrasser d'un Macron. Mais peut-on se débarrasser d'un fasciste ? L'histoire prouve que ça se compte en décennies, ou en millions de morts.

PS : le vaccin anti-cancer existe à Cuba , mais il combat très efficacement le cancer du poumon, pas les autres. Ensuite il existe un traitement très efficace contre le cancer - mais pas un vaccin le Vidatox,. Voitr les statistiques de l'OMS. Les Etats-unis ( et les labos) interdisent l'exportation de ce vaccin.

Morale et pouvoirs : le temps des manipulations

Oui, c'est entendu, on critique les "ambiguités" de J.L. Mélenchon sur ses positions européennes, et il est certain qu'il a aussi des positions sur l' amérique latine très exagérées (Cuba aurait inventé un vaccin du cancer !, entre autres bourdes).
Mais quelles sont les positions du PCF sur l'Europe, alors qu' au moment du TSCG il était étrangement absent dans le débat et dans la rue, et sur les murs ?. On ne parle toujours pas de cette monstruosité qu'est le "Traité de Stabilité, de Coordination et de Gouvernance) construit par l'Europe des banquiers.
Voir un initiative ici : http://marseille-sud.blogspot.com/
Pourtant, les conséquences du TSCG, validé par celui qui était notre candidat présidentiel : Hollande, ...les petits, les sans grade, en souffrent de plein fouet aujourd'hui.
Il faudrait construire une véritable colonne vertébrale idéologique et politique au parti, si l'on veut le rendre visible à nouveau, et prêt à rendre coup pour coup.
De mon point de vue, il n'est pas souhaitable de vouloir à tout prix construire des "compromis" , ni avec l'ancienne direction du parti, ni avec des organisations qui ne nous rêvent que de nous faire disparaître.

MORALE ET POUVOIRS : LE TEMPS DES MANIPULATIONS

Macron, à mon avis, a en effet choisi son adversaire "favori" (Le Pen ) qu'il fait "monter" pour les prochaines échéances en tentant d'éliminer JL Mélenchon et LFI pour nous faire à nouveau le coup du vote anti-fasciste à son seul bénéfice et à celui de LREM.
Mélenchon moralement décrédibilisé, déjà accusé politiquement d'ambigüité (à juste titre) vis à vis de ses "convictions européennes", Droite et gauche du PS rejoignent Macron "Européen convaincu faisant seul barrage à la montée des Nationalismes et de l'Extrême-Droite" ce que je ne crois pas un moment.

Du même coup et en l'absence espérée de candidature militant pour une alternative à l'UE — " nouvelle prison des Peuples", pour une "Union des peuples et nations libres, souveraines et associées" (Yann Le Pollotec dans l'Humanité du 1/06/2018) — le macronisme favorisera la croissance de l'abstention.

Voilà un défi à relever pour un PCF qui j'espère entendra les souffrances et déconvenues du "petit peuple" des ouvriers et employés licenciés, précarisés, au chômage, soumis aux bas salaires et à la destruction des services publics, Sécurité Sociale... au nom de la prétendue "concurrence libre et non faussée" imposée à la fois de l'extérieur par l'UE, son exécutif dominé par la France et l'Allemagne), sa commission de Bruxelles, politique au profit exclusif du Capital relayée et appliquée par leurs clones au gouvernement.
Quant à la séparation des pouvoirs, c'est en 1958 que nous l'avons perdue.
Il est très grave qu'on ne s'en soucie qu'aujourd'hui :
Il est terrible pour moi d'être obligé de répéter encore que nous avons vraiment et plus que jamais besoin d'un Parti Communiste en phase avec la lutte des classes et non d'une formation néo-social-démocrate électoraliste et soumise comme ailleurs en Europe aux exigences du capital et de la Finance.

MORALE ET POUVOIRS : LE TEMPS DES MANIPULATIONS

Je ne fais aucune illusion sur le fait que Macron, qui me fait penser de plus en plus à Napoléon II, voire à Pétain, vise la dictature ultralibérale hyperatlantiste à la Bolsonaro.
Mais en même temps il choisit ses opposants, Le Pen et Mélenchon, dont il ne craint rien au contraire, en montant des poursuites judiciaires surmédiatisées.
Mélenchon lui n'a pas su utiliser ce cadeau en or de Macron et a surjoué à tort sa réaction qui lui fait in fine perdre des électeurs en le faisant apparaitre pour ce qu'il est un arriviste conducator Mitterrandien anticommuniste.
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