La défense de l’intérêt national oblige à lutter contre la grande bourgeoisie, tant au plan national qu’au plan mondial. - commentaires La défense de l'intérêt national oblige à lutter contre la grande bourgeoisie, tant au plan national qu'au plan mondial. 2017-06-09T12:49:55Z https://lepcf.fr/la-defense-de-l-interet-national-oblige-a-lutter-contre-la-grande-bourgeoisie#comment2480 2017-06-09T12:49:55Z <p>Merci de ta réponse cher J.C,</p> <p>Nous pourrons désormais affirmés qu'il a existé un avant et un après J.C même pour le mouvement communiste français.</p> <p>Cependant, je suis navré de te dire que soi tu m'as mal lu, soi tu ne m'as pas compris. Surtout sur la question nationale.</p> <p>Si tu vas sur mon site "debatco" tu peux lire en long en large et en travers que je suis un défenseur de la nation.J'en suis même un défenseur si intransigeant que je prétend qu'elle continuera d'exister au stade du communisme.</p> <p>Ce que je prétend par contre, c'est que la question centrale qui se pose à nous est celle du déclin et de la disparition de l'Etat et plus généralement de l'institutionnalisme en ce que la crise actuelle révèle l'écart béant entre la société civile et ses représentants.</p> <p>Donc me semble t'il se pose la question de la nature de l'individu -sujet que l'on entend produire avec un bouleversement de type révolutionnaire.</p> <p>défini à travers le seul Etat de droit, l'individu- sujet, en ce que le projet révolutionnaire est englué dans le républicanisme et le social-démocratisme, qui sont deux moments d'égalités que seul le projet communiste porte à leur paroxysme, on risque d'aboutir comme je l'analyse à la fonctionnarisation de tous les agents économiques. Il ne s'agit plus de partager un but commun avec les anarchistes ( Lénine, un but mais pas une méthode), la disparition de l'Etat-nation <i>au seul profit de la nation</i> mais de pratiquer une mauvaise lecture de l'aphorisme du communisme comme "administration" des choses.</p> <p>je pense donc que si on ne veut pas se contenter du simple projet d'un stade républicain de défense de la nation (forme représentative de cet Etat) ou bien d'un stade social-démocrate (nature sociale et démocratique de celui-ci) , il convient dès maintenant de se poser la question du communisme.</p> <p>Pour moi , la crise actuelle est le résultat d'un stade républicain entré en crise en 14, d'un stade socialiste entré en crise dans les années 1970, et le besoin de communisme que cela implique alors que la société n'en a pas du tout conscience, d'autant plus, que le républicanisme et le social-démocratisme n'ont pas encore rendu tout le jus (égalitarisme) de progrès qu'ils contiennent. Nous sommes dans ce paradoxe historique.</p> <p>la petite-bourgeoisie( à fort capital culturel) en révolte appelle de ses voeux un communisme utopique, qui la libèrerait de ce qu'elle appelle la domination des appareils, mais sans remettre en cause sa base matérielle, le capitalisme économique. Ce qui est en soi une contradiction insoluble.</p> <p>je pense donc que notre seule issue et d'affirmer l'urgence du projet communiste, tout en ayant le courage d'affirmer qu'il nous faudra encore passer par le socialisme d' Etat pour l'atteindre.</p> <p>C'est en ce que ta proposition veut s'en tenir au seul républicanisme de l' Etat-nation (capitaliste ?), sans affirmer l'urgence du socialisme car les questions du communisme se pose déjà pour une partie de la population, que je t'interroge et me différencie.</p> La défense de l'intérêt national oblige à lutter contre la grande bourgeoisie, tant au plan national qu'au plan mondial. 2017-05-31T21:34:01Z https://lepcf.fr/la-defense-de-l-interet-national-oblige-a-lutter-contre-la-grande-bourgeoisie#comment2471 2017-05-31T21:34:01Z <p>un peu à l'arrache car il est tard, les agenda militants chargés :<br class="autobr" /> Je vous imagine très jeune Xuan en tout cas assez jeune pour ne pas avoir recueilli de témoignages des victimes de l' Etat français du Maréchal : Au vel d' hiv ce n'était pas La France, et la preuve en était donnée par ce camarade qui m'accueillit dans une cellule du 5ème arrondissement : nourrisson sauvé par un "curieux" qui passait par là sans doute intentionnellement,moyenne bourgeoisie éclairée, à qui la mère biologique confia cet enfant condamné. au four.. Il devint communiste et "porteur de valise " d'un réseau plus coco que celui de Jeanson... Il me permit de comprendre avant d'adhérer, en quoi la solidarité internationale s'enracinait dans la nation et sa diversité socio économique mais enracinée dans un passé commun.. parfois conflictuel et parfois non.<br class="autobr" /> oui TOTAL est étranger à la nation et cela dès la création de la CFP en 1924, création inconstitutionnelle voulue par un Raymond Pointcarré. ( cf de qui TOTAL est elle la somme).. les sous-traitants de TOTAL sur le bassin de Lacq ne le sont pas, non seulement parce qu'ils payent impôts mais parce qu'ils permettent le/ont besoin du développement de savoirs faire, du maintien d'emploi directs et induits (mutualisation du réseau de vapeur) et favorisent la conscience des contradictions dans la production de biens et de services... l'enjeu politique de cette prise de conscience est qu'elle permette de sortir des illusions ou du fatalisme.<br class="autobr" /> Vos notions références textes marxistes fondateurs, XUAN, me semblent donc un peu trop" a historique".</p> La défense de l'intérêt national oblige à lutter contre la grande bourgeoisie, tant au plan national qu'au plan mondial. 2017-05-30T22:26:25Z https://lepcf.fr/la-defense-de-l-interet-national-oblige-a-lutter-contre-la-grande-bourgeoisie#comment2470 2017-05-30T22:26:25Z <p>Bonjour Xuan. Je t'adresse mes fraternelles salutations et discute avec toi sans attendre. Faut-il envisager aujourd'hui, en France, de mener un combat d'ambition nationale ? <br class="autobr" /> 1) Un mot sur la dialectique. Je ne sais pas qui est "bon dialecticien". Mais quand je découpe l'histoire de la nation française du 20ème siècle en 3 étapes, je fais de la dialectique. C'est la logique du monde moderne parce que ce dernier est celui des grands nombres relativement au passé. Découper l'histoire de la nation française en 3 morceaux revient à dialectiser ce concept. Je dis que : a) Au moment de la 1ère GM, la bourgeoisie a mené les gens à l'abattoir. b) La bourgeoisie fut ensuite confrontée à un mouvement de classes puissant. La lutte contre les nazis a débouché à son tour sur le programme du CNR. c) Aujourd'hui, nous devrions y joindre une dimension internationale. Car le processus de la mondialisation capitaliste a modifié l'ensemble des processus capitalistes. De plus « les émergeants » se font jour. Derrière tout cela, existe nécessairement un combat de classes. Mais il ne devrait pas être mené comme un combat "classe contre classe". Il devrait être mené dans un cadre national et mondial, comme un combat populaire réunissant des catégories sociales distinctes. Le problème à mon avis est qu'un grand nombre de Français est favorable aux institutions européennes. Or on ne peut, à la fois, mener un combat national et soutenir l'euro ou l'OTAN. <br class="autobr" /> 2) La vie politique ne peut pas être rythmée par des thèses au quart de poil. Ce qui n'est certainement pas ta conception, cher Xuan. Mais quand, pour mettre en cause la validité de concept de combat national, tu notes que les nazis menaient un combat national, moi, je dis que les nazis menaient leur combat au nom de la race aryenne. Et toute cette racaille disait qu'elle était issue d'une race supérieure. Au delà de ce point, nous n'allons pas mesurer au millimètre la nature de classe de telle ou telle décision. Quand Fabien a lancé le mot d'ordre "A chacun son boche !", les résistants ne se sont pas demandé si "les boches" en question avaient un jour ou l'autre voté communiste. C'était un mot d'ordre terrible et nécessaire. De Gaule a eu une politique colonialiste. Cela a-t-il empêché la Résistance de prendre ce que De Gaule avait apporté de positif au peuple français ? La contradiction est elle-même contradictoire.<br class="autobr" /> 3) Je conteste ton idée selon laquelle "la grande bourgeoisie serait aujourd'hui nationale". La recherche du taux de profit maximum et la volonté de reprendre directement le pouvoir, fait que cette classe est de plus en plus embringuée dans un monde qu'elle veut totalement dérégulé et dont elle cherche, avec l'Europe, qu'il soit une construction contraignante des travailleurs de cette zone. Le combat social peut être mené directement contre elle comme combat national. Certes, elle a besoin des nations (en réalité des Etats) pour organiser ses luttes et ses propres combats au plan mondial, car il n'y a pas de super impérialisme et le concept de mondialisation capitaliste ne comporte aucune indication de ce type. Mais c'est la qualité même du combat national mené par les classes populaires et, s'il est possible, par tous ceux que la grande bourgeoisie exploite et détruit, que de se différencier de cette classe sociale exploiteuse. Je ne suis pas impressionné par les drapeaux déployés par Ségolène Royal. Pour ces gens, la nation est de l'histoire ancienne.<br class="autobr" /> 4) A mon avis, la France (ce terme a un sens, et bien des prolos sont morts pour sa survie) est en danger. L'intelligence de son peuple, ce qu'il a accumulé de capital culturel, social, politique, institutionnel, physique, par son travail et par celui de la paysannerie, des fonctionnaires, des artisans, des ingénieurs, etc. est en danger. Que faisons-nous, dans ce cas ? Nous essayons seulement de contribuer aux combats de la classe ouvrière ou bien, pour contribuer à ces combats et les rendre plus efficaces, nous nous efforçons de les élargir socialement, sur des bases claires, d'abord au plan national ? Voilà, en gros, l'enjeu du moment. Comme le dit Paule Menahem, l'opérateur national est un opérateur efficace. <br class="autobr" /> Après la défaite du PCG (et non du PSG), la masse des Français a mené un combat « de gauche ». Elle se rend compte maintenant de son caractère illusoire. Il convient de réorienter cet effort vers un combat national. Ce dernier n'en sera pas moins prolétarien. On peut entrevoir 3 conditions nouvelles à respecter par rapport au PCG. 1) Ce dernier fut pensé comme un combat direct pour le socialisme alors qu'il était un combat national. 2) En raison de sa nature nationale, il ne doit pas être confié aux chefs, car la nation est une réalité contradictoire. 3) Il doit être mené dans le cadre nouveau d'un monde certes plein de grande bourgeoisie mais aussi plein d'Etats et de nations en formation.</p> La défense de l'intérêt national oblige à lutter contre la grande bourgeoisie, tant au plan national qu'au plan mondial. 2017-05-29T22:01:04Z https://lepcf.fr/la-defense-de-l-interet-national-oblige-a-lutter-contre-la-grande-bourgeoisie#comment2469 2017-05-29T22:01:04Z <p><strong>Sous la nation …les classes </strong></p> <p>Salut Jean-Claude,</p> <p>Ta présentation historique de la nation n'est pas rigoureuse, et pas dialectique en particulier. Il semble qu'il s'agisse partout du même combat <i>national</i>. Mais dans la réalité ce combat prend des sens opposés.<br class="autobr" /> Par exemple tu parles des <i>combats menés au nom des nations contre les occupants.</i> Soit, mais au fait l'occupant menait aussi un combat national. Nous parlons dans ce cas de Front Uni mondial antifasciste, ce qui permet de distinguer les deux.<br class="autobr" /> La polémique ressortie lors des présidentielles sur le thème <i>le Vel'd'Hiv' c'était pas la France, c'était Pétain</i> devrait nous rappeler que Pétain à la tête de l'Etat français était le représentant officiel de notre pays. Mais allons un peu plus loin.<br class="autobr" /> En France, la direction gaulliste (qui faisait aussi partie de la grande bourgeoisie et qui en défendait les intérêts), prépara bien avant la Libération la poursuite de la domination coloniale. Avec les « compagnons de la Résistance » socialos et radicaux elle perpétra les massacres de Sétif, l'Oradour malgache et le bombardement d'Haiphong.<br class="autobr" /> Peut-on dire que ces « résistants » n'étaient plus des représentants de la nation française ?<br class="autobr" /> Force est de constater que le combat <i>national</i> de Staline n'était pas le combat <i>national</i> de De Gaulle, même s'ils relevaient tous les deux du Front Uni Mondial Antifasciste à un moment donné.</p> <blockquote class="spip"> <p><i>La destruction de ce qui reste de l'industrie française est affligeante.</i></p> </blockquote> <p>C'est une vue également unilatérale parce que les profits de Total <a href="https://www.tradingsat.com/total-FR0000120271/actualites/total-total-rebond-des-profits-avec-le-brent-et-les-economies-735867.html" class="spip_out" rel='nofollow external'>se portent très bien</a>. Total serait-il étranger à la nation ? Si on considère sa contribution aux impôts oui, mais comme tous ceux qui bossent au noir alors.</p> <blockquote class="spip"> <p><i>« La lutte contre la grande bourgeoisie n'est plus celle contre la grande bourgeoisie nationale (Whirlpool, par exemple)). »</i></p> </blockquote> <p>Alors par exemple aussi : Danone, Lactalis, Carrefour, Adeo, EDF, Engie, Axa, Société Générale, BNP, l'Oréal, Hermès, LVMH, Alstom, St Gobain, Vinci, Bouygues, Airbus, Renault Nissan, Michelin, Orange, Publicis, Capgemini, Air France KLM, SNCF, CMA, la Poste, Sanofi, et j'en passe. La grande bourgeoisie est toujours nationale, même lorsqu'elle fait des profits à l'étranger, et ses intérêts s'opposent à ceux des firmes concurrentes sur le plan national et sur le plan international.</p> <p>Ce n'est pas <i>« la défense de l'intérêt national »</i> qui « <i> oblige à lutter contre la grande bourgeoisie</i> », c'est la défense des intérêts de classe.<br class="autobr" /> Seule la lutte de la classe ouvrière peut s'opposer aux monopoles capitalistes, en entraînant les masses populaires exploitées, parce que <strong>le prolétariat défend à travers ses propres intérêts de classe l'intérêt du plus grand nombre.</strong><br class="autobr" /> Inversement, pour ce qui concerne un pays impérialiste comme le notre, la lutte <i>nationale</i> représente des intérêts disparates et opposés.</p> <p>La conséquence immédiate est que le combat pour l'intérêt national trouve son aboutissement dans la souveraineté des entreprises et des banques françaises (à supposer qu'elles soient asservies), tandis que le combat de classe trouve son aboutissement dans le renversement du pouvoir d'Etat bourgeois et son remplacement pas une démocratie populaire.</p> La défense de l'intérêt national oblige à lutter contre la grande bourgeoisie, tant au plan national qu'au plan mondial. 2017-05-29T17:35:54Z https://lepcf.fr/la-defense-de-l-interet-national-oblige-a-lutter-contre-la-grande-bourgeoisie#comment2468 2017-05-29T17:35:54Z <p>Militante PCF, et grand-mère je me sens concernée par les analyses de Jean Claude Delaunay et je vais m'efforcer rapidement d'en dire le pourquoi ;<br class="autobr" /> Habitant Pau mais née à Monein à toute proximité du bassin de Lacq, la désertification industrielle, et notamment par le renoncement à l'organisation des productions en filière non seulement crée des difficultés aux salariés des entreprises industrielle et des services privés ou public (tranmission des savoirs ouvrier en particulier)qui leur sont nécessaires, mais d'après ce que me disent des CGTistes de Dassault ou de Turboméca en manifestations, ce type d'organisation décidée par les multinationales crée des perturbations dans la qualité des marchandises... il y a des "hôpitaux à Raffales" ; vendre des Raffales, c'est aussi ( vue leur consommation ) inciter Total ( 60%de fonds de pensions anglo saxon dans l'actionnariat) à se faire soutenir dans ces forages off shore en zone ZEE... Multiplication des OPEX envisageables si la nation française ne se donne pas pour politique souveraine de prendre en compte les nations émergentes à proximité. <br class="autobr" /> et donc je fait mienne et porterai y compris en cette campagne électorale sa conclusion :<i> <i>la défense de l'intérêt national oblige à lutter contre la grande bourgeoisie, tant au plan national qu'au plan mondial. Il me semble que l'opérateur national demeure l'opérateur principal de ce double combat. La lutte contre la grande bourgeoisie n'est plus celle contre la grande bourgeoisie nationale (Whirlpool, par exemple). La lutte nationale intérieure suppose des alliances solides et durables avec d'autres nations, comme par exemple avec la Chine. En Europe, enfin, la lutte nationale prend la forme de la lutte contre les institutions européennes. </i></i></p>