Mais quelle est donc la contradiction principale ? (III) - commentaires Mais quelle est donc la contradiction principale ? (III) 2017-05-25T10:33:12Z https://lepcf.fr/Mais-quelle-est-donc-la-contradiction-principale-3574#comment2456 2017-05-25T10:33:12Z <p>Moi aussi j'ai apprécié la partie analyse des droites et particulièrement celle concernant le FN : ça change agréablement du prêt-à-penser diffusé de la droite traditionnelle jusqu'à la goche (PCF-direction y compris).</p> <p>Ce qui ne veut pas dire que là où le FN a pris une importance considérable auprès de la classe ouvrière, sur la base de sa démagogie, il ne faille pas, comme pour toutes les droites, le combattre avec détermination.</p> Mais quelle est donc la contradiction principale ? (III) 2017-05-24T08:29:27Z https://lepcf.fr/Mais-quelle-est-donc-la-contradiction-principale-3574#comment2452 2017-05-24T08:29:27Z <p>Les articles de JJ Delaunay me réjouissent toujours : il dit sans avoir peur d'aller à contre-courant des idées les plus ...courantes. <br class="autobr" /> Le 8 mai, quand j'ai entendu le score de Macron, j'étais très fière de ne pas lui avoir apporté ma voix ! Malgré les mises en garde, le coup Le Pen, ça n'a pas marché. <br class="autobr" /> Je n-interviendrai pas sur" les structures sociales du capitalisme financier", je ne maîtrise pas suffisamment mais sur la souveraineté ( 2e partie ) et la contradiction principale, rapport des forces politiques, Front national position gauche radicale et FN . <br class="autobr" /> JC Delaunay évoque, lui, la }souveraineté. Cette souveraineté me paraît indispensable, il faut en parler pour dire qu'avec l' Europe, nous n'en avons plus. Les dirigeants communistes, à la fin des années 1990, ont opéré un virage à 90°. le NON à l' Europe ( qui était une analyse juste des dirigeants de ce temps là ) s'est transformée en position "euro-constructive" avec Robert Hue. Depuis la "réorientation" n'a pas bougé...mais l'Europe non plus ! A quand un "historique critique et dialectique " du PCF ? <br class="autobr" /> 1) Comment avoir une souveraineté du peuple quand il vote non au TCE en 2005 et qu'on lui fait dire oui ? 2) Comment avoir une souveraineté monétaire sans sortir de l'euro, quand l'Europe intervient sur notre budget national ? <br class="autobr" /> 3) Comment avoir une souveraineté militaire sans sortir de l'Otan ? <br class="autobr" /> 4) Une souveraineté démographique.<br class="autobr" /> JC Delaunay est un des rares analystes politiques à évoquer cette souveraineté pourtant importante. Il a le courage d'évoquer cette question difficile sans avoir peur d'être à contre-courant. J'ajouterai à ce problème de l'immigration le problème de l'islam politique et intégriste, que les communistes ont refusé et refusent encore d'évoquer. ( sauf A.Gerin, qui avait bien vu le danger, que l'on a traité de raciste ) <br class="autobr" /> Et pourtant, les attentats , toujours, Manchester hier ?( Le terroriste était un réfugié lybien dit-on) les djihadistes de retour en France, déradicalisation-bidon ...Les communes à population d'origine immigrée majoritaire : les élus, même communistes, ont souvent favorisé le communautarisme en accédant aux revendications "déraisonnables" pour être élus et avoir la paix sociale. Résultat ? ils n'ont eu ni l'un ni l'autre. Pour les populations non musulmanes vivant sur ces "territoires perdus" de la République , comment ne pas se tourner vers le FN ? Les a-t-on écoutées ces populations, souvent obligées de quitter les quartiers tenus" par les sintégristes et les dealers ? C'est encore pire maintenant ;<br class="autobr" /> D'autant que l'éducation marxiste du PCF a manqué pour contrer le discours FN.<br class="autobr" /> L'analyse du FN est à mon avis très juste. <br class="autobr" /> Pourquoi le vote FN des ouvriers ? Les classes ouvrières ont compris "qu'elles concluaient avec le PS un marché de dupes" C'était l'UMPS . Plutôt que de "brailler" ou chercher la castagne avec les CRS-SS , lutte antifa et autres manifs d'extrême gauche dont on connaît l'anticommunisme, il aurait fallu lutter contre le capitalisme mondialisé ; pour un travail pour tous ! <br class="autobr" /> Enfin, je trouve pertinente l'analyse des groupes entre ceux qui sont, en fait les bénéficiaires de la mondialisation, et ceux qui en souffrent le plus, qui sont les perdants. <br class="autobr" /> Il faut savoir écouter, oui, même les votants FN. <br class="autobr" /> J'ai eu la possibilité d'écouter des people "gôche", ils étaient bien contents de leur vote Macron ouh la, ils avaient évité Le Pen ! Diplômés, bien servis par le capital par leurs salaires, leurs enfants études supérieures , ce sont des partisans de l'Europe, de la mondialisation synonyme d'ouverture, à l'immigration ( on a souvent des femmes de ménage non déclarées d'origine étrangère, on n'est pas racistes ) <br class="autobr" /> Pour conclure, nous sommes, nous PCF bien mal en point. Il nous faudrait une reconstruction et une vaste opération d'éducation populaire marxiste avec analyses confrontées , sans tabou. <br class="autobr" /> Pour moi, je n'ai pas voté Mélenchon au premier tour , j'ai mis un bulletin PCF faucille et marteau fabrication maison, et un blanc pour Macron. <br class="autobr" /> Et savez-vous ? Je ne regrette rien, j'en suis même fière.</p> Mais quelle est donc la contradiction principale ? (III) 2017-05-19T19:09:53Z https://lepcf.fr/Mais-quelle-est-donc-la-contradiction-principale-3574#comment2445 2017-05-19T19:09:53Z <p>Le camarade Delaunay à travers un texte en 3 parties dresse un bilan de la situation politique en France ainsi que du monde d'un point de vue français. Je partage beaucoup du développé, mais je n'aboutis pas au même résultat, je ne vais pas me lancer dans un texte long mais rappeler quelques points qui selon moi caractérise la situation française et mondiale.</p> <p>Pour Jean - Claude (et quelque part pour PAM), l'erreur des communistes est de considérer que le socialisme étant un stade mondial tout ce qui tendrait à revaloriser l'espace national serait une erreur historique face à l'histoire longue. Notamment l'expression d'un courant souverainiste qui s'exprime mais qui ne serait en fait qu'un nœud de contradictions (patriotisme républicain, antirépublicain, démocratique, anti-démocratique, raciste-antiraciste, jacobin, antijacobin etc.) alors qu'en fait la contradiction principale du stade actuel de la mondialisation tient, pour nos deux camarades, entre mondialisation et souveraineté nationale.</p> <p>Je pense que Jean-Claude, aujourd'hui, est victime lui-même du lieu où il parle. C'est-à-dire de la « modernisation » de la pensée intellectuelle qui oblige à resynthétiser des sciences humaines et sociales devenues extrêmement volatiles, pluri-sémantiques, pluri-sémiotiques, pluri. machin-chose au point qu'ouvrir un ouvrage d'un spécialiste, même pour une personne comme moi qui a été poursuivi par des études de sciences économiques et sociales devient imbittable. Or Jean-Claude qui le veuille ou non nous fait son ambassadeur, en adoptant le point de vue du diplomate. Que dit le diplomate sincère lors d'une table ronde quand il croise son Dominique de Villepin « Si j'étais vous les gars, j'essaierais de sauver ma patrie, parce que la situation internationale c'est le bordel et vous, en particulier, vous êtes mal barrés, d'ailleurs voilà les chiffres », donc la question principale c'est celle de l'existence même de la nation française, dans le monde, comme en Europe (dixit : Asselineau , Cheminade et même Lassal qui le développe lui d'un point de vue psychologique du bord des routes, armé de son bâton de berger.).</p> <p>Il se trouve, nous, que cette situation, nous sommes sensés la connaître pas seulement d'un point de vue pratique (sensualisme) mais aussi théorique. Nous avons eu comme leader international un certain Volodia qui nous a expliqué, en long et en large, que ce qui comptait depuis l'installation de l'impérialisme (devenu aujourd'hui mondialisation) c'était le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, et leur droit politique à vouloir mettre en marche un contre système à base nationale. Mais quel système ? Un système qui fasse retour aux prolégomènes du marché capitaliste, avec la mise en œuvre d'une concurrence libre et non faussée de petits producteurs - propriétaires associés, ou un système qui tirant le bilan des grands groupes, n'appelle pas à leur démantèlement, mais appelle à les nationaliser, à une planification à un aménagement « politique » du territoire ?</p> <p>Lénine nous martèle que le socialisme est à l'ordre du jour depuis 1914. En quoi camarades, cette question, la question du socialisme, ne serait-elle plus à l'ordre du jour ? Ai-je besoin d'une mondialisation pour la mettre à l'ordre du jour en France ? Et chers camarades, expliquez moi pourquoi, il nous faudrait défendre un capitalisme national au dépend du socialisme national (nationalisation). De façon parallèle, en quoi le développement naturel de la petite entreprise n'est pas contenu dans le trust, en quoi le phénomène naturel qui aboutit au monopole ne sera pas mis en œuvre, si nous nous contentons de défendre un souverainisme national sans caractéristiques.</p> <p>P.Martin</p>