Syrie : L’histoire s’écrit sans les putschistes occidentaux - commentaires Syrie : L'histoire s'écrit sans les putschistes occidentaux 2017-01-05T19:15:05Z https://lepcf.fr/Syrie-L-histoire-s-ecrit-sans-les-putschistes-occidentaux#comment2260 2017-01-05T19:15:05Z <p>Bonjour,<br class="autobr" /> J'apprécie l"analyse du conflit en Syrie et Gilles Devers nous apprends beaucoup de choses sur les tractations entre la Russie, la Turquie, l'Iran et les pays du Golfe Persique afin d'aider la Syrie à recouvrer la paix et la réconciliation de l'opposition avec son gouvernement. Avec une telle vision des enjeux nous sommes confortés dans notre conviction que la Syrie vivra dans l'intégrité de son territoire et la diversité de son peuple aux cultures, nationalités, religions diverses mais qui se reconnaît avant tout syrien ce pourquoi il lutte victorieusement et courageusement contre l'agression dont il est l'objet depuis le début de la rébellion<br class="autobr" /> démocratique.</p> <p>jean-louis caubin</p> Syrie : L'histoire s'écrit sans les putschistes occidentaux 2017-01-05T08:05:35Z https://lepcf.fr/Syrie-L-histoire-s-ecrit-sans-les-putschistes-occidentaux#comment2258 2017-01-05T08:05:35Z <p>Dire que "la Turquie a rompu avec l'OTAN" est bien prématuré. C'est prendre ses désirs pour la réalité.<br class="autobr" /> C'est oublier l'histoire millénaire des disputes armées entre la Russie et l'empire Ottoman pour les Dardanelles. Les intérêts stratégiques des uns et des autres. C'est d'ailleurs la seul raison qui explique l'appartenance de la Turquie à l'OTAN.<br class="autobr" /> Les intérêts stratégiques ne disparaissent pas parce qu'Erdogan se trouve fâché avec les US que lui ont fabriqué un Coup d'Etat qui a foiré.<br class="autobr" /> Cet accord, de circonstances, est très fragile et les troupes turques sont encore en territoire syrien.<br class="autobr" /> C'est vrai que la diplomatie russe manoeuvre bien mieux que les gaffeurs à répétition US en isolant, un moment, la Turquie des US et en achetant le Qatar au prix d'une participation d'un tiers à leur plus grande monopole gazier et pétrolier. Mais attendons le "changement de cap" de Trump (qui sera sûrement dans les intérêts directs de l'impérialisme) avant de crier victoire.<br class="autobr" /> Les antagonismes fondamentaux ne changent pas parce que des triomphes tactiques se font jour par-ci par là.<br class="autobr" /> Autrement, Poutine agit comme si la Syrie l'appartenait et discute de "l'avenir de Assad". L'Iran, au même moment, trouve moyen de déclarer que "leur" soutient à la Syrie et à son gouvernement ne changera "jamais".<br class="autobr" /> Il serait bon de ne pas confondre la Russie et l'URSS. Ce n'est pas pareil et si il est souhaitable, pour les intérêts des travailleurs que le monde "uni polar" devienne un monde ou les travailleurs puissent profiter des contradictions entre capitalistes, on en est encore bien loin. <br class="autobr" /> Finalement, la question en est une des force économique et militaire, et les russes, aujourd'hui, ne sont pas de taille de se mesurer à l'impérialisme US.<br class="autobr" /> Attendons donc la "politique" Trump, car elle peut marquer une inflexion qui sera bien différente des illusions qui sèment certains en tirant, consciemment ou inconsciemment, un parallèle entre l'URSS et la Russie.</p>