Socialistes, frondeurs, trotskystes, refondateurs, mouvementistes, écosocialistes... la grande alliance de ceux qui ne veulent pas de candidat communiste ! - commentaires

Socialistes, frondeurs, trotskystes, refondateurs, mouvementistes, écosocialistes... la grande alliance de ceux qui ne veulent pas de candidat communiste !

L'analyse de pam est, selon moi, juste, utile, nécessaire. Je trouve bien dommage qu'on n'ait pas un secrétaire général ou un candidat aux présidentielles comme lui.

Le PCF doit, je crois, réapprendre à lutter de la ligne de piquetage local contre les patrons voyou (à partir de la remise en place de cellules de quartier et d'usine) à la ligne de partage mondiale (qui oppose les pays socialistes (Chine, Cuba, Vietnam etc, les BRICS, les PCs non réformistes, et les courants communistes dans les PCs réformistes d'un côté et les impérialismes USA, UE et les composantes impérialistes de l'UE de l'autre côté.

Si on se concentre sur le partage mondial en négligeant la ligne de piquetage et les autres luttes locales, ou si on se concentre sur la ligne de piquetage locale en remettant à plus tard la lutte au niveau mondial, on risque d'échouer aux deux.

Je vois cela comme les deux facette d'une même lutte gagnante à terme plus ou moins court ou long. C'est une lutte au long cours dont les élections présidentielles ne sont qu'un moment.

Les présidentielles actuelles peuvent contribuer à cette lutte en notre faveur si nous la voyons comme un moment d'une lutte au long cours.

La présence de JLM au 2e tour est peu probable, quels que soient ses soutiens. De plus si JLM parvenait au 2e tour, sa défaite devant Marine, ou devant Fillion, par exemple serait grave. S'il gagnait au 2e tour, ce qui est encore plus invraisemblable (Les Trotskystes de Révolution, qui l'envisagent, sont bizarres), cela risque d'être encore pire...car il serait en grande position de faiblesse tant au niveau parlementaire que dans la rue !!!

Donc si JLM perdait le 2e tour à cause de notre candidature communiste, cela ne serait pas grave et ne nous nuirait pas forcément dans l'opinion. Pour les médias bourgeois (et pour les réformistes), nous sommes de toutes façons toujours des diviseurs dès que nous voulons exister, que ce soit dans les syndicats, dans le mouvement de la paix, ou dans les élections !)

Notre soutien au candidat Chassaigne, si l'option 2 gagne dans notre consultation interne, serait un soutien critique (une campagne autonome dirait PL) qui contribuerait à rebâtir un PC qui serait communiste au sens novateur du mot ( qui renierait la ringardisme du Gorbatchévisme et de l'eurocommunisme ).

Si l'option 2 , suite à des manœuvres politiciennes,mène à un soutien à Monteboug, nous pourrons mener une campagne contre.

En conclusion, notre choix de l'option 2 me semble un moment important de la lutte FVR-PCF et nous ne faiblirons pas !

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d'accord avec Sarton d'Aubagne ; profiter de la présidentielle pour faire avancer des idées, donner confiance en donnant une perspective, Besse disait dans un article "les gens ne se mettent en mouvement que sur une grande idée" (en substance) ; parler enfin du communisme, d'une société sans classe ; -qui peut t'embaucher, qui peut te virer ? - mon patron, me répond un technicien d'Eiffage installant la fibre dans une armoire sur le trottoir. En revenir aux fondamentaux : les rapports de production. "Aujourd'hui le prolétaire cherche son capitaliste pour avoir du travail, hier, le serf cherchait son seigneur pour obtenir un lopin de terre pour y faire vivre sa famille" (Marx) ; dans une file à la caisse , à la proposition : - Carrefour devrait devenir un service public, - tout à fait, me répond la dame. On peut en tout endroit vérifier les propositions, mais il manque ce parti révolutionnaire que devrait être le PCF. Englués dans l'électoralisme depuis des décennies les cerveaux des adhérent-e-s fonctionnent au suivisme et à la télé. Espérons que les réseaux à l'intérieur réussiront à convaincre une majorité de militant-e-s. Frédérice Lordon, à Nuit Debout République disait : "on ne sortira de cette place qu'après avoir obtenu la suppression de la propriété lucrative ; celle qui permet de vivre avec le travail des autres." Sur Youtube, il participe à la révolte des Betteraves, une boîte menacée de fermeture dans le nord du pays.
j'ai créé un groupe sur Facebook : MARXOPHILES , tout le monde s'y engouffre pour me refiler des trucs douteux, mais bon, c'est la démocratie, mais pas trop le marxisme.

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Avec Fillon la grande bourgeoisie nous envoie un message clair de ce qu'elle veut faire dans la prochaine période historique de crise permanente de son système capitaliste . Avec le FN elle a créé les conditions d'une autorité accrue pour démanteler tout le système social construit depuis l'après-guerre . Le réveil syndical contre la loi El Khomri démontre qu'elle ne peut par la loi empêcher le mécontentement et elle pense qu'il faut gouverner par ordonnance au plus vite pour prendre de cours les syndicats et le mouvement populaire . La complicité du PS et alliés ne lui suffit plus pour sauver son système concurrencé par les bourgeoisies asiatiques . Mettre au pas le mouvement ouvrier et la jeunesse est son objectif à court terme y compris par la dictature de fait . Alors nous sommes prévenus et nous serions des idiots d'accepter cette logique de classe au nom du redressement de la France complètement vidé de son outil industriel . Le combat électoral ne suffit pas , nous en sommes tous d'accord . Il faut donc expérimenter toutes les formules de prise de pouvoir des travailleurs et de la jeunesse partout à l'entreprise , au village , au quartier , à l'université etc ... Bousculons nos habitudes militantes sans rechercher l'accord d'en haut , la verticalité tue la démocratie citoyenne et populaire . Il faut aussi courtcicuiter les médias bourgeois par toutes sortes de réseaux sociaux révolutionnaires qui perturbent en permanence les recettes bourgeoises de nos fameux experts bien payés . Bien des choses doivent être inventées par nous avec la créativité des masses populaires pour changer le cours de l'histoire et enfin battre à plate couture cette bourgeoisie rapace et sanguinaire ...

Bernard SARTON

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complètement d'accord avec Sarton d'Aubagne ; le système électoral "pondu" par De Gaulle n'avait pas d'autre but que la mascarade actuelle ; le scrutin à deux tours et certains parlent de démocratie. Seule la proportionnelle est démocratique. Les élections d'accord, mais sans les luttes au quotidien, sans l'apport idéologique, le retour aux fondamentaux, on n'avancera pas.
Le PCF est tombé de 30 à 5 ou 6 % par un électoralisme forcené, qui a fait oublié petit à petit la lutte des classes.
On a tellement besoin d'un PCF actuellement pour lutter contre le système de la propriété capitaliste (la propriété c'est le pouvoir, disait Auguste Blanqui), défendre l'hôpital et la santé, c'est vital, etc... au bout du bout, c'est toujours la propriété qui est en cause ; dégradation de la nature, et morts dans la rue, Restos du Coeur, etc....
j'ai créé un compte sur Facebook : Marxophiles.

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Naturellement que Mélenchon est une forme française de Corbyn, Sanders, Tsipras etc. C'est l'évidence même.
Je n'ai jamais dit autre chose.
Dit cela, la question qui est posée est de comment avancer dans cette situation (internationale car se reproduisant un peu partout) de début de réveil de la conscience encore insuffisante du prolétariat.
Parce que penser que notre conscience est la conscience des masses est l'erreur gauchiste par définition.
Aider à la reconstruction d'un parti communiste naturellement ne peut pas se faire sur la base d'un appui inconditionnel de Mélenchon ou de quiconque. Cela s'appelle renoncer à l'indépendance politique du prolétariat, ce sont les erreurs qui au XX siècle ont conduit aux défaites historiques du prolétariat en Indonésie, au Chili, etc.
Mais, quand un parti communiste se trouve très minoritaire et risque par son isolationnisme de continuer sur une pente descendante, il faut essayer une tactique de Front Uni, tel que la recommande Lénine et l'IC.
C'est à dire un appui critique à qui fait converger derrière lui les voix majoritaires des masses prolétaires et aujourd'hui, c'est Mélenchon.
Il a même capté la colère du mouvement contre la loi Travail, car ce mouvement présentait un vide politique absolue et cela malgré les avis gauchistes qui prétendaient qu'il allait s'imposer à la logique électoral.
Car, on le veuille ou non, la tradition démocratique bourgeoise reste très ancrée dans la conscience du peuple français et il faut donner une perspective dans le cadre de cette réalité et non pas dans le cadre de nos désirs subjectifs.
Les « Elections sont un thermomètre" naturellement mais aussi une opportunité pour développer nos propres idées et programmes (profitant de la dynamique de la gauche de la social démocratie), non pas en propageant les fadaises de Mélenchon mais notre propre programme révolutionnaire.
C'est cela un appui critique : on vote pour toi mais on garde notre indépendance de parole et d'organisation pour gagner les travailleurs au communisme et siphonner la social démocratie de gauche.

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tu confirmes l'analogie corbyn, sanders, mélenchon... dont acte... va le dire aux insoumis ! au moins ca a le mérite de dire qu'il n'y a pas de différences entre Mélenchon et Mondebourg, qui est lui dans la position politique de corbyn et sanders, dans le parti "coté gauche"...

et tu affirmes qu'on peut profiter de la "dynamique", sans tirer aucune leçon justement de ces expériences de "dynamique" électorale qui au final n'ont comme seul résultat que de capter la colère vers un espoir électoral ce qui aide le système à organiser la fausse alternative présidentielle qui conduit certains à se dire "clinton plutôt que trump", version US de ceux qui allait voter Juppé contre Sarko/Le Pen, et une partie du peuple ouvrier à voter Trump contre le système (version US du Le Pen contre le système..)

Tu ignores tout ce qu'on sait du rapports de forces réels, que la mobilisation à droite confirme... le rapport de forces gauche droite est de 1/3 - 2/3 et ceux qui nous parlent de Mélenchon au 2eme tour sont les mêmes qui placaient Juppé loin devant, ce n'est rien d'autre que la mise en scène médiatique des élections, pour amener encore une fois vers l'illusion électorale.

bref, cette dynamique dont tu parles ENFERME le peuple dans son idéalisme en le détournant de ce qui n'est ni un isolement, ni un salut au drapeau, ni un rejet de l'élection, mais qui est le rapport dialectique de l'élection et de l'action que Lénine appelle le thermomètre.. qu'est-ce qui fait progresser l'organisation ?

Il faut vraiment être isolé pour croire que l'utilisation du vote Mélenchon peut nous aider à reconstruire un parti révolutionnaire,... comme si on n'avait pas l'expérience de 2012, et comme si ne voyait pas à quel point le vrai défi pour reconstruire, c'est de sortir enfin de cette longue illusion de l'union de la gauche et du "changer la vie" électoral...

Nous menons la bataille pour gagner des milliers de travailleurs à prendre conscience que "le vote mesurera nos forces et nous aidera à les renforcer, il n'est pas de sauveur supreme !"

je me demande vraiment quelle pratique tu peux avoir d'un effort d'organisation d'un parti ouvrier...

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« Faire reculer l'idéalisme électoral »...d'accord, mais comment ? En faisant un tout petit score ?
Cela n'est qu'une autre forme d'idéalisme, l'idéalisme gauchiste, stérile, pratiqué pendant 50 ans et plus par ....les idéalistes dogmatiques.
Le parcours est typique : d'une déviation de droite on bascule à ...une déviation ultra-gauche. Lénine disait que l'ultra gauchisme était le chatoiement des péchés opportunistes de droite des communistes.
Autrement, Sanders a canalisé tout le vote jeune aux USA (80% parfois) en parlant de « socialisme » aux US ...et après il a capitulé. Ce n'est qu'une étape à franchir et déjà franchie.
Corbyn a réussi à liquider pendant un certain temps la droite de la social démocratie blairante en UK.
Il y a jusqu'à maintenant une différence que les communistes doivent exploiter.
Mélenchon peut et doit être une étape comme Sanders er Corbyn. Les masses avancent par expérimentation propre et écartant toutes les options, pas à pas.
D'ailleurs personne a demandé de soutenir Mélenchon autrement que de manière très critique.
La tactique correcte est de dire qu'on votera pour lui tout avançant notre propre programme communiste .
En bref, profiter de sa dynamique pour battre la droite de la social démocratie et s'opposer à la droite et l'ED et sur cette lancée reconstruire un parti communiste révolutionnaire.
Cette tactique nécessaire, qui d'ailleurs a été pratiqué depuis toujours par les partis ouvriers, est celle qui permet d'avancer.
Il ne s'agit pas d'un appui inconditionnel à Mélenchon, tout le contraire, d'un appui électoral , de le soutenir comme « la corde tient le pendu » selon la formule connue de Lénine.
Tout autre tactique, tant l'isolement, le salut au drapeau, comme la pas très rusée tactique gauchiste « élections pièges à con » mène à la défaite et renforce ceux qui veulent liquider le PCF.

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je n'imaginai pas que le PRCF puisse soutenir Chassaigne, mais je n'imaginais pas non plus qu'il soutienne Mélenchon. La solution du "programme candidat" déja utilisée me semblait la plus claire

car de fait, le PRCF ne soutient pas le programme de Mélenchon, mais soutient pour la première fois sa candidature... c'est une grave erreur, et ca inscrit le PRCF dans cette mouvance hétéroclique et totalement idéaliste au détriment de l'effort pour sortir de l'électoralisme

donc aucune ironie, mais de la surprise vraiment désagréable.

pam

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Nous sommes au pied du mur dans les mois qui viennent . Le système capitaliste agonise et nous débattons sur un système électoral bourgeois qui s'étiole par l'abstention massive et le vote FN . Un candidat communiste , dans la situation actuelle , est plus qu'indispensable pour un révolutionnaire . Nos arguments pour ou contre aiguise la réflexion stratégique sur le meilleur moyen de prendre le pouvoir en renversant la classe exploiteuse si arrogante que nous avons vu s'exprimer lors des primaires de la Droite . Nous savons très bien que nous ne prendrons pas le pouvoir par les élections truquées du système , mais plutôt par une insurrection populaire massive comme en 1936 et même comme en 1968 malgré ses turpitudes gauchisantes . Notre combat quotidien s'épuise dans la succession des échéances électorales qui n'apportent aucune solution au changement de société . Il faut donc participer aux échéances électorales sur une base différente que sur des propositions dites réformistes de gestion du système capitaliste . Cela veut dire qu'il faut profiter des élections bourgeoises pour appeler le peuple à l'insurrection sous toutes les formes : grèves, prise de pouvoir des entreprises mal gérées par les patrons , contrôle du logement locatif et des propriétaires à travers des syndics coopératifs , mise en place dans les quartiers populaires de collectifs de sécurité pour lutter contre les délinquants et construire des entreprises de proximité en fonction des besoins de la population peut-être avec une monnaie locale et bien d'autres propositions révolutionnaires qui sapent à la base le système capitaliste . La prise du pouvoir par le bas sous toutes les formes possible est la condition de construire un processus révolutionnaire non révocable à moyen et long terme . La bourgeoisie ne renonce jamais de gré ou de force à son pouvoir , elle démontre sa nocivité historique depuis toujours et c'est notre faiblesse qui lui permet d'exister en tant que classe exploiteuse . L'URSS , malgré ses exploits sociaux , a démontré qu'il ne faut jamais baisser la garde face à cet adversaire redoutable qui exploite sans vergogne toutes nos erreurs et fautes . Alors soyons communiste sans rechigner sur une position de classe utile et victorieuse .

Bernard SARTON , membre de la direction du PCF d'Aubagne

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Gagner pourquoi ?
Plutôt « dire » gagner pour QUI, qui en fera QUOI, puisque ce candidat qui ne veut QUE les voix des communistes pour se FAIRE ÉLIRE réfute par avance toute discussion avec justement ces communistes qui n'ont pas perdu la mémoire, eux, et qui se méfient de sa démagogie comme des trahisons de son toujours maitre référent, notre fossoyeur Mitterrand ??

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Camarades, nous sommes beaucoup dans le réseau FVC, et je crois même tous pour un candidat avec un authentique programme communiste, c'est d'ailleurs la campagne que nous tentons de mener avant le vote des adhérents particulièrement chargé d'embûches et d'entourloupes élaborées par une fine équipe de permanents "hors sol" particulièrement efficaces pour nous faire prendre des vessie pour des lanternes.
C'est de plus en plus compliqué de militer, de distribuer des tracts qu'on n'approuve pas, d'être vigilant, et d'être censuré par les "siens" comme dirait un Camarade fidèle et pourtant désespéré.

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A 5 mois de cette "élection"pour la quelle j'ai aucune illusion depuis des années ,(par exemple en 2012 je me suis carrément abstenu vu l'opportunisme affiché de JLM dans son livre "Qu'ils s'en aillent tous" et évidemment au deuxiéme tour aussi),les communistes (les vrais) manquent d'unité pour s'adresser aux travailleurs.Le PRCF
n'est pas dans l'idéalisme dans sa démarche mais placé devant des faits.D'ailleurs si, et seulement si ! le candidat du
PCF se déclarait à cette élection pour la rupture avec l'ue, l'euro et bien évidemment l' otan et un programme de
nationalisations qui va au delà de celui" l'humain d'abord"du front de gauche...Il serait mon candidat et le PRCF
laisse entendre qu'il reverrait sa position dans ce cas.
Le PRCF ne soutien pas le programme de JLM mais un programme élaboré par lui , qui sera largement diffusé
pendant les 5 mois qui restent (dommage que les communistes du dedans et du dehors du PCF n'est pas proposé
ensemble un tel programme de rupture avec les institutions européennes et le capitalisme),ne pouvant pas présen-
ter un candidat,il s'en explique, le PRCF se rabat sur JLM pour éviter le pire...celui de la fascisation du pays
Si André Chassaigne est candidat du PCF ,il devra changer de "braquer" et vite s'il veut rassembler les travailleurs
et nous unir sur lui ... sur un programme communiste.Pour l'instant j'ai des doutes sérieux vu ses déclarations !
Encore membre du PCF ,je n'avais pas voté pour Robert Hue on comprendra pour quoi, j'espére !puis glissé un bulletin Marie-Georges Buffet quand elle a été candidate pour qu'on compte une voix "communiste" sans illusion
comme vous dites
Alors Camarades pas "d'ironie" le PRCF n'est pas du côté des trotskystes et des réformistes , ce n'est pas l'emballage qui fait le" produit" mais bien le contenu si j'ose utilise un argument commercial,à propos du PCF
Communistes du PCF !! faitent votre part de travail pour la reconstruction communiste sans amalgame,rappellez-
vous nous sommes vos camarades

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Viriato sans s'en rendre compte confirme totalement ce que je dénonce. .. l'idéalisme sous-jacent à tous ceux qui croient que corbyn sanders ou Mélenchon peuvent être une réponse à la droitisation...

Viriato devrait se demander quelle leçon il tire des échecs de corbyn ou sanders. ..

Et le PRCF devrait s'interroger sur un soutien qui associe leur position que je sais marxiste avec le socialiste sanders
...
Non.. il faut affronter et faire reculer l'idéalisme électoral dans le monde du travail. ..

Pam

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Bravo je soutiens totalement votre réaction aux déclarations du P.R.C.F. il ceci vient à point nommé. Je lis avec attention leurs déclarations que je ne partage pas du tout. Encore merci de voir et d'entendre ce qu'il fallait leur répondre. Salut, à plus.

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Je partage totalement l'analyse de PAM. Cette analyse est très largement partagée par ceux qui se reconnaissent dans le réseau FVR-PCF.

Le défaut majeur et rédhibitoire des réflexions de Variato est qu'elles se vautrent dans un électoralisme sans issue. GAGNER, mais pour quoi faire ????

Le problème, notre problème est de rassembler les salariés dans leurs diversités et même leurs contradictions. Et pour cela il faut une organisation, un outil pour mener ce qu'il faut bien appeler le combat de classe. Le vote Mélenchon nous aide t'il ? Faut-il signer qu'on le veuille ou non la disparition du PCF du paysage politique. Pourquoi pas, mais alors un peu de courage, l'assumer et le dire ??

C'est à un scénario à l'italienne que nous sommes conviés avec le vote Mélenchon. Avec en bout de course non seulement l'effacement des communistes, mais AUSSI de toute la Gauche et un boulevard pour le FN.

Dans ce cas de figure une variante française de Beppe Grillo nous sera d'aucune utilité.
A-t'on besoin d'un sauveur suprême qui fasse don de sa personne face au peuple subjugué, là nous sommes en plein péronisme.

Cette démarche retarde, elle s'inscrit dans une perspective mouvementiste, perspective en échec en Amérique latine. C'est ce qu'avait bien compris Chavez qui avait peu de temps avant sa mort déclaré devant le congrès du Parti communiste vénézuélien "Notre drame c'est de ne pas avoir de parti révolutionnaire" fonction dont il avait bien conscience que le PSUV était incapable de remplir

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Ce qui me surprend le plus dans cette excellente tirade de pam est qu'il ne voie pas que le salut du PCF, un PCF vraiment communiste, passe par le soutient critique (avec des critiques tel qu'il les écrit) de ...Mélenchon.
Il y a des étapes dans la vie, des compromis nécessaires.
On peut, expliquer très clairement pourquoi on soutient un Mélenchon. Non pas parce qu'on croit qu'il va changer quoi que ce soit, mais pour liquider les Hollande, Valls, etc. ; pour préparer un avenir de luttes même contre lui, pour faire barrage à la droite et à l'ED.
La force du PCF aujourd'hui, peut-elle, objectivement se proposer les objectifs ci-dessus ? Non.
Les masses ne les suivront donc pas, la candidature communistes ne servira qu'affaiblir Mélenchon (comme les candidatures LO et NPA qui sont dans la même démarche et le même sens)...et donc, renforcer la droite de la social démocratie et laisseront la voie libre à la réaction.
Mieux vaut un Sanders et un Corbyn que un Trump et un Cameron, en tout cas pour les intérêts à long terme des travailleurs.
Soutient critique, voilà la formule. Pam pourrait dire, à juste titre : « mais, Paul Laurent ne fera jamais un soutient critique, il va s'aligner et avec lui il va aligner tous les communistes » et il aura raison.
Voila la tragédie : Isolés c'est la voie des LO et des NPA et il n'y a pas des dirigeants pour mener un soutient critique « comme la corde tient le pendu ».
Il y a des fois où c'est très compliqué, mais au moins il faut comprendre où se trouve la voie de salut.