A gauche, au diable les écuries ! - commentaires A gauche, au diable les écuries ! 2016-02-16T18:56:44Z https://lepcf.fr/A-gauche-au-diable-les-ecuries#comment1649 2016-02-16T18:56:44Z <p>Non, aucune illusion sur ceux qui détiennent l'appareil PCF, ce sont des "sociaux-démocrates" honteux, portés sur la censure de l'expression des Communistes, notamment sur l'Humanité qui leur fait rarement place, au point que les Camarades se désabonnent en critiquant durement une presse dont l'utilité leur échappe.<br class="autobr" /> Dans ma section, nous sommes ultra minoritaires à y être encore abonnés. Par contre je connais des "frondeurs" non abonnés, qui sont passés aisément de "Libé", comme ils disent, feuille anti-communiste de toujours, à "l'Huma" parce qu'ils y ont leur place réservée. <br class="autobr" /> Si les Communistes avaient accès à l'Huma, il est vrai que ça ferait désordre.</p> A gauche, au diable les écuries ! 2016-02-14T12:59:53Z https://lepcf.fr/A-gauche-au-diable-les-ecuries#comment1626 2016-02-14T12:59:53Z <p>Chers camarades,</p> <p>Je n'ai, contrairement à vous, aucune illusion sur le PCF et, je pense que le meilleur service que cette organisation sociale-démocrate pourrait rendre au mouvement révolutionnaire serait de crever ou de changer de nom.<br class="autobr" /> Mais, là n'est pas la question. Je vous invite simplement à réfléchir à la notion de gauche qui a l'air de vous paraître éternelle. Quelques phrases décousues au hasard. <br /><img src='https://lepcf.fr/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> C'est la gauche qui a massacré la Commune ; pour celles et ceux qui ont lu Lissagaray, c'est encore plus clair. La droite monarchiste a laissé la gauche républicaine (Simon, Ferry, Dufaure) et le centre gauche républicain aussi (Favre, Thiers) régler la question ouvrière en 1870/1871 alors que cette même droite était majoritaire dans l'assemblée des "ruraux", et, d'ailleurs, a renversé Thiers, une fois sa tâche accomplie en 1873. <br /><img src='https://lepcf.fr/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> La mise en avant du concept de gauche en 1934/36 n'est liée qu'à la menace fasciste. <br /><img src='https://lepcf.fr/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Si le PCF y revient à partir de 45, c'est parce qu'il a des dirigeants opportunistes ; Thorez = rendez les armes et produisez, produisez, au lieu de = gardez les armes, on ne sait jamais (ce qui est un minimum) et plus tard Waldeck Rochet. <br /><img src='https://lepcf.fr/squelettes-dist/puce.gif' width="8" height="11" class="puce" alt="-" /> Pourtant, sans aller au bout, mais tout de même, le PCF a analysé dans les années 80 ses erreurs du programme commun, lançant l'illusion d'une arrivée au socialisme par les élections et, même si cela n'a jamais été dit ainsi, a essayé d'exprimer l'idée (24ème et 25ème congrès notamment) qu'il y avait le mauvais clivage, droite/gauche et le bon : révolutionnaires/opportunistes.</p> A gauche, au diable les écuries ! 2016-02-13T18:48:51Z https://lepcf.fr/A-gauche-au-diable-les-ecuries#comment1625 2016-02-13T18:48:51Z <p>Pour un état social-iste :</p> <p>C'est-à-dire non pas obtenir <i>l'autorisation de nous exprimer</i>, mais instaurer un état qui autorisera même l'expression des anciens exploiteurs, à condition qu'ils acceptent le pouvoir souverain du peuple et la Constitution socialiste, qu'ils ne détournent pas les biens publics, ne fomentent ni troubles ni subversion, et qu'ils apportent leurs compétences au nouvel Etat, sous la surveillance du peuple et de ses représentants.</p> <p>Certains esprits aigris appelleront cela une dictature, et ils n'auront pas tort finalement : c'est la dictature du prolétariat.</p> A gauche, au diable les écuries ! 2016-02-12T18:29:39Z https://lepcf.fr/A-gauche-au-diable-les-ecuries#comment1623 2016-02-12T18:29:39Z <p>En effet, nous ne devrions pas tomber, dans les travers qui consistent à se "réfugier" dans des actions de type purement syndical ou encore "sociétal", sans amener et proposer une réflexion politique, renforçant une solidarité ou des alliances de classe, qui nous amèneraient à inclure ces actions dans une perspective de changement de société.<br class="autobr" /> La démarche "refondatrice" est autre, elle vise à inclure le Parti Communiste, quitte à l'effacer dans une sorte de large consensus basé sur le plus petit dénominateur commun : un véritable modèle social-démocrate variant au gré des exigences du Capital et de ses crises. <br class="autobr" /> Il en est de la question européenne sur laquelle "on" a zappé, largement contestée chez les ouvriers et employés victimes désignées de cette construction libérale symbolisant le "NON" de Maastricht, qui pouvait entrer en collision notamment avec des couches moyennes progressistes marquées par la propagande socialiste du "OUI" sur la "modernité" : du coup le PCF n'a pas su choisir, s'est trouvé dans une situation inconfortable en ayant rejoint le "OUI" sans trop l'avouer. Il s'est rapproché du PS au nom d'une Union de la Gauche dédéquilibrée dans le cadre de la bi-polarisation imposée par la Constitution avec un rapport de forces faiblissant et déclinant jusqu'à être assimilé aux déboires de ce dernier.<br class="autobr" /> Une expression de ce déclin est le débauchage aisé de dirigeants d'un Parti qui a perdu ses fondamentaux marxistes.<br class="autobr" /> Cette démarche a aussi participé d'une partie de l' affaiblissement, par une certaine dépolitisation, du monde du travail sans soutien idéologique fort, face à ses exploiteurs, laissé une place au développement d'un individualisme ravageur : le chacun pour soi, l'écrasement ou l'"élimination" de l'autre qui me gêne..." <br class="autobr" /> Le "NON" de 2005 a été interprété comme une exigence de réforme et non de rejet de l'UE, d'ailleurs certains ne se retenaient pas de joie pensant que la "victoire" avait été obtenue notamment grâce à l'ancien "OUI" de Gauche : on a vu ce qu'il en était de la force de ces "anciens OUI" au PS, à l'extrême-gauche, par exemple et de notre lutte inutile et stérile pour les rallier à une alternative, à un courant de classe, si tant est que le PCF d'aujourd'hui le représente.<br class="autobr" /> Notre faiblesse idéologique actuelle accompagne notre disparition en tant que force révolutionnaire qui n'inquiète plus nos adversaires.<br class="autobr" /> Le PCF a des propositions face à ce monde féodalités, à ce retour au Moyen-âge qui nous est imposé dans le cadre des relations exploités-exploiteurs, opprimés-oppresseurs. L'exploitation capitaliste reste aussi féroce, "Uber "n'est qu'une forme modernisée, épurée, "rationalisée" du vieux travail à la tâche des journaliers de toujours, l'extension des travailleurs "indépendants" s'exploitant eux-mêmes sans aucune protection sociale...<br class="autobr" /> Le PCF ne devrait pas se contenter d'aligner des revendications amenées par des syndicats confrontés douloureusement aux reculs sociaux qu'ils essaient de contenir, souvent et malheureusement dans le compromis qui aboutit au moins disant au nom d'une "unité syndicale" illusoire cultivée par le haut qui ne profite qu'au patronat. Nous en avons la triste expérience<br class="autobr" /> Soyons clairs, soyons offensifs, appelons un chat, un chat, désignons notre ennemi de classe, et mettons sincèrement nos discours en phase nos pratiques et avec nos idées. Face à l'état d'urgence, battons-nous pour un état Social.</p>