Pour la planète, l'urgence du socialisme - commentairesPour la planète, l'urgence du socialisme2010-09-02T18:25:00Zhttps://lepcf.fr/Face-aux-verts-de-gris-l-urgence#comment72010-09-02T18:25:00Z<p>J'avais parcouru puis lu avec beaucoup d'attention le texte que nous propose Pierre André Millet dès la fin juillet.<br class="autobr"> J'ai ensuite été incapable de l'insérer sur le site. J'y suis arrivé<small class="fine d-inline"> </small>! avec un seul souci pousser au débat.<br class="autobr">
J'étais dans le cadre de la conférence départementale préparant le 33<sup class="typo_exposants">e</sup> congrès intervenu sur ce thème. J'avais alors intitulé «<small class="fine d-inline"> </small>Disparition de la vie sur terre ou socialisme<small class="fine d-inline"> </small>».<br class="autobr"> P A M. fournit de nombreux arguments, des analyses et des exemples, des analyses et des<br class="autobr"> pistes de réflexion théorique.<br class="autobr"> C'est un sérieux enrichissement, en particulier par le lien étroit décrit entre les guerres de domination impérialiste, les pouvoirs de la bourgeoisie (son devenir en tant que classe), les rapports entre connaissance scientifiques, idéologie et perspectives politiques et l'ensemble des questions écologiques.<br class="autobr">
Je crois indispensable que nous nous engagions pour que les débats du 35<sup class="typo_exposants">e</sup> congrès soient marqués par cette réflexion théorique et politique. Il y va de notre crédibilité de révolutionnaires.<br class="autobr">
Les hypothèses du <span class="caps">GIEC</span> bien qu'incomplètes ont des fondements scientifiques indiscutables. J'ai participé à plusieurs débats locaux où départementaux dans lesquels ces questions n'ont été qu'effleurées.<br class="autobr"> La crise net son cortège de souffrances dans les milieux populaires ne peut nous détourner de cette réflexions. La bourgeoisie protège son cadre de vie… aidons les populations des cités à en faire autant. Si demain la crise s'aggrave la bourgeoisie s'en moquera elle se construira une bulle climatique et nous laissera crever dehors. Des auteurs de sciences fiction visionnaires ont eu le talent de le décrire. <br class="autobr">
«<small class="fine d-inline"> </small>Mouillons la chemise<small class="fine d-inline"> </small>» pour que beaucoup plus de communistes s'intéressent, se sentent impliqués, et demain aptes à favoriser le débat politique.<br class="autobr">
Le congrès se jouera en grande partie sur cette question car elle permet de commencer et de conclure notre démarche sur une question largement partagée par la population.<br class="autobr">
Prenons toute la mesure du problème : au 33<sup class="typo_exposants">e</sup> congrès, certes «<small class="fine d-inline"> </small>d'étape<small class="fine d-inline"> </small>», rien de tout cela n'a été débattu ni même effleuré : surtout pas les questions théoriques permettant d'envisager un bout (petit ou grand) de chemin ensemble avec certains mouvements écolos… l'union, le rassemblement, n'étant jamais mesuré que dans ses dimensions de pratiques électorales…<br class="autobr">
Et encore moins les questions de la paix et de la guerre sans la courageuse et opportune intervention d'un délégué du Tarn il n'y aurait rien eu sur cette question dans la résolution finale<small class="fine d-inline"> </small>! Tout se tient.<br class="autobr">
N'hésitons pas à bousculer l'inertie de la direction sur ces questions en particulier d'autant que de nombreux communistes s'interrogent sans oser porter les questions aux niveaux nécessaires à leur intelligibilité par le grand nombre.</p>
<p> Paul Barbazange, Béziers</p>