Les dessous de l’écotaxe : quand Benetton et Goldman Sachs collectent l’impôt français - commentaires Les dessous de l'écotaxe : quand Benetton et Goldman Sachs collectent l'impôt français 2013-11-02T20:19:37Z https://lepcf.fr/Les-dessous-de-l-ecotaxe-quand#comment1095 2013-11-02T20:19:37Z <p>La réaction des camarades de la CGT Bretagne relève d'un légitime sentiment de classe. Il est surprenant que certains puissent casser impunément des portiques et menacer de recommencer devant les caméras de la télé, tandis que des syndicalistes sont poursuivis parce qu'ils ont renversé des chaises et secoué la game boy du sous-préfet, on ne l'a pas oublié !</p> <p>Mais l'examen approfondi montre que la fronde des petits patrons locaux s'oppose de fait aux intérêts des monopoles capitalistes, de la grande distribution, des affairistes de la haute bourgeoisie et de l'Etat bourgeois, car dans notre système les donneurs d'ordres font systématiquement payer la note aux sous-traitants...ou bien aux usagers puisque l'écotaxe aurait fini sa course dans nos caddies. Non seulement la casse des portiques est légitime mais ce sont tous les péages d'autoroutes qu'il faudrait supprimer, en rappelant que les taxes sont les plus injustes des impôts prélevés par l'Etat capitaliste.<br class="autobr" /> N'oublions pas que l'Etat ne représente pas l'intérêt général mais celui de la classe dominante.</p> <p>Par conséquent critiquer prioritairement les PME et TPE locales élargit la cible de façon gauchiste, au lieu de désigner à la vindicte populaire les grands monopoles capitalistes et l'Etat bourgeois. Nous devons aussi utiliser les contradictions au sein des patrons et viser notre ennemi principal.</p> Les dessous de l'écotaxe : quand Benetton et Goldman Sachs collectent l'impôt français 2013-11-01T15:25:39Z https://lepcf.fr/Les-dessous-de-l-ecotaxe-quand#comment1094 2013-11-01T15:25:39Z <p>Je ne comprends pas très bien la fin du texte qui reproche au Medef et à la FNSEA de Bretagne de lutter contre l'écotaxe. Il y a une contradiction avec le reste du texte. <br class="autobr" /> L'écologie et la protection de la nature servent de paravent idéologique à l'Etat pour enrichir le capital et accroitre la dérégulation. Le patronat n'est pas un ensemble homogène et uni. Si ce n'est contre les salariés. Le système d'écopéage favorise les grands groupes internationalisés. La majorité des transporteurs (qui ne sont pas très concentrés) sont lésés. Le MEDEF en Bretagne ne représente pas les grands groupes bénéficiaires de l'écotaxe. Il n'est pas juste de mettre le MEDEF et la FNSEA sur le même plan. Les exploitants agricoles sont propriétaires des moyens de production et de leur force de travail. Ils ne peuvent être mis sur le même plan que ceux qui possèdent le capital et exploitent la force de travail des salariés. Les exploitants agricoles sont semi prolétarisés par les industries de transformation qui sont elles mêmes sous la dépendance des centrales d'achat de la grande distribution qui fixent les prix et structurent les filières.<br class="autobr" /> Le système d'écotaxe ne peut que se traduire par le report du surcoût sur les produits finis et donc sur le consommateur et donc essentiellement le salarié. L'écotaxe est sous prétexte d'incitation à diminuer le transport par camion un moyen d'alimenter directement les groupes privés qui sont liés à l'appareil d'Etat. Son abandon ne peut être que bénéfique pour les finances de l'Etat.<br class="autobr" /> Gilles Mercier</p>