Un crachat sur la gueule des « ouvriers » quand on oublie la plus-value… - commentaires Un crachat sur la gueule des « ouvriers » quand on oublie la plus-value… 2013-02-21T13:03:34Z https://lepcf.fr/Un-crachat-sur-la-gueule-des#comment826 2013-02-21T13:03:34Z <p>Je ne partage pas l'esprit de la réaction de Danielle. Elle met tout le monde dans le même sac, patronat, syndicalistes, politiques, consommateurs et même la jeunesse... tout le monde se désintéressant du capital et sombrant dans l'individualisme.</p> <p>Je ne crains pas le pessimisme de la raison, et il faut dire avec clarté à quel point le monde du travail, les militants, les jeunes, sont désarmés pour affronter cette guerre de classe du capital, non seulement parceque le rapport des forces après la chute de l'URSS est en faveur du capital, non seulement parceque la bourgeoisie a su développer ce "capitalisme de la séduction" qui enfermet tant de jeunes dans l'individualisme et le court terme, mais aussi parceque les dirigeants politiques et syndicaux sont incapables de faire émerger un point de vue critique et concret pour aider le peuple à se tenir debout face au capital. Le "syndicalisme rassemblé" de la CGT, le "communisme de nouvelle génération" du PCF sont des constructions idéologiques pour faire passer l'abandon du syndicalisme de classe et du communisme révolutionnaire. Et même des communistes souhaitant le rester se retrouvent désarmés devant ces situations d'entreprises fermées par une bourgeoisie qui est prêt à détruire massivement des pays entiers pour maintenir sa domination et son niveau de vie "hors-sol".</p> <p>Donc, oui, parlons des responsabilités individuelles et collectives. Pierre Laurent après Robert Hue tentent de faire valider la rupture des communistes avec leur histoire. Il bénéficie pour cela de tout ce qui a été fait avant lui dans cet objectif par Hue, Buffet, mais aussi Sève, Martelli, Zarka.... Finira-til comme Hue ? Peu importe.</p> <p>Ce qui compte pour nous, c'est d'aider à comprendre cette situation, en marxiste, dont en cherchant dans la réalité sociale et matérielle ce qui fonde le réformisme aujourd'hui... et c'est de montrer que des résistances existent, chez les travailleurs comme chez les militants...</p> <p>Danielle, personne ne résiste seul dans son île.. ton regard aiguisé et ton expérience ont besoin du rapport militant aux autres. Dans une situation difficile, toujours plus difficile après ce congrès qu'on peut dire "a-populaire", chacune de nos forces sont des trésors...</p>