Le Parti communiste syrien soutient les revendications légitimes du peuple syrien pour une démocratisation du pays mais refuse toute ingérence et instrumentalisation étrangères - commentairesefficacité «<small class="fine d-inline"> </small>humanitaire<small class="fine d-inline"> </small>» contre Bachar al Assad<small class="fine d-inline"> </small>?2011-06-27T11:47:34Zhttps://lepcf.fr/Le-Parti-communiste-syrien#comment2952011-06-27T11:47:34Z<p>Quelle triste ironie, cette juxtaposition dans une même page de l'Humanité Dimanche du 23 juin, d'un article éreintant Bachar l'hypocrite, et d'un autre qui dénonce l'hypocrisie de l'<span class="caps">OTAN</span> en Libye<small class="fine d-inline"> </small>! Deux poids, deux mesures<small class="fine d-inline"> </small>?</p>
<p>Il me semble que, depuis le début des troubles là-bas, le journal des communistes néglige le jeu des puissances occidentales en Syrie, alors que notamment l'administration américaine affiche sa volonté de (dé)stabiliser ce pays depuis longtemps décrit comme «<small class="fine d-inline"> </small>voyou<small class="fine d-inline"> </small>». C'est le b-a, ba de l'impérialisme, non<small class="fine d-inline"> </small>?</p>
<p>Comme Kadhafi, Bachar al Assad a été cajolé par Sarkozy, alors <span class="caps">VRP</span> d'une Union méditerranéenne. Comme chez Kadhafi, l'armée est un élément fort du pouvoir, mais n'est pas contrôlée par l'occident. Comme chez Kadhafi, le développement social indéniable de la société syrienne dérange le capitalisme, à un moment où celui-ci, affolé, serre la vis à tous les peuples. Comme chez Kadhafi, la destruction d'un pays indépendant arrive par l'instrumentalisation de l'islam et de la mosaïque ethnique. Comme chez Kadhafi, la mise au pas des «<small class="fine d-inline"> </small>Arabes<small class="fine d-inline"> </small>», préparée par de très actifs services secrets, aiderait à mettre la main sur plus de fric et de pétrole, et à conforter la folie meurtrière du gouvernement israélien.</p>
<p>L'intervention humanitaire et démocratique montrant partout ses limites, tant en termes de respect des peuples que «<small class="fine d-inline"> </small>d'efficacité<small class="fine d-inline"> </small>» sur le terrain, à quoi sert de renforcer l'animosité à l'égard de Bachar<small class="fine d-inline"> </small>? Souhaitons en tout cas que l'Humanité, qui dénonce courageusement l'aventure belliqueuse en Libye, ne favorise pas une prochaine attaque contre l'Iran, via l'étape syrienne.</p>
<p>nb. Il y a quelques semaines, je m'étais inquiété auprès du journaliste (pigiste<small class="fine d-inline"> </small>?) V. Kamenka de la position va-t-en-guerre de ses papiers sur la Syrie, dans l'<span class="caps">HD</span>. Il m'avait aimablement répondu qu'il n'avait pas lui-même choisi le titre (très dur contre le dictateur qui amplifiait la «<small class="fine d-inline"> </small>tuerie<small class="fine d-inline"> </small>»), et que ses contacts, notamment dans l'université américaine, lui permettaient un point de vue équilibré… <br class="autobr">
Au fait, qui est actionnaire de l'Huma<small class="fine d-inline"> </small>? Moi, pour quelques euros, j'en suis seulement soutien<small class="fine d-inline"> </small>; il y a Lagardère, ci-devant marchand de canons. Qui a plus de poids dans la ligne éditoriale<small class="fine d-inline"> </small>?</p>