C'est pas à l'Elysée, C'est pas à Matignon, C'est pas dans C'Parlement ... - commentaires

C'est pas à l'Elysée, C'est pas à Matignon, C'est pas dans C'Parlement ...

En effet les institutions de la 5^e république sont un corset pour satisfaire les aspirations sociales et culturelles de l'immense majorité du peuple. Il faut donc les détruire rapidement sans compromis si les révolutionnaires veulent changer le cours de l'histoire et supprimer le capitalisme en mort lente . L'instabilité des gouvernements bourgeois démontre que le grand patronat et ses affidés apparatchiks cherchent de nouveaux moyens pour diriger l'Etat afin de conforter leur pouvoir et leur « argent ». Ils sont face pour l'instant à l'instabilité électorale qui est pourtant leur système depuis 1962. Comment vont-ils s'en sortir alors qu'ils sont face à une colère grandissante de la population ? Tout dépend des forces révolutionnaires du pays. Pour mobiliser le peuple qui souffre il faut des objectifs claires pour l'entrainer dans la chute du régime bourgeois. Là est la question pour l'ensemble des communistes et autres révolutionnaires.
La grève générale insurrectionnelle, à un moment donné , peut en être le moyen efficace. D'où des propositions programmatiques qui parlent à la population et la mobilisent . Nos bourgeois sont à la peine avec leurs gouvernements à la chaine et un Macron qui garde une boussole mondialisée du capitalisme pour le sauver d'une crise cardiaque économique comme nous le voyons aujourd'hui avec les fermetures d'usines en cascade. Barnier puis Bayrou sont des valets du capitalisme et je ne vois pas comment ils vont s'en sortir. Même un régime autoritaire ne peut s'en sortir car il produirait une guerre civile . Aux révolutionnaires de prendre l'initiative pour abattre cette bourgeoisie corrompue qui parade à Notre Dame de Paris en espérant que Dieu la sauve de la « populace » en colère. L'histoire en mouvement nous le démontrera ....

C'est pas à l'Elysée, C'est pas à Matignon, C'est pas dans C'Parlement ...

Le PCF a deux missions : assurer la défense concrète du prolétariat et le rassembler pour renverser le capitalisme en offrant une perspective à celui-ci avec le Socialisme !

Il ne bradera donc pas les attentes immenses de millions de citoyens concernant leurs conditions de vie concrètes sur l'autel de la radicalité aveugle.

Le courrier à Macron est extrêmement clair, même si une 1^re lecture trop rapide m'avait fait l'assimiler à du réformisme. En réalité il témoigne d'une responsabilité nouvelle du PCF devant le prolétariat : il pose nos conditions sans compromission, fixe les limites et n'engage pas le parti dans autre chose que l'intérêt de l'immensité qui souffre.

L'opportunisme de ceux qui instrumentalisent les expériences précédentes, auxquelles ils ont participé, pour surfer sur la juste colère sociale en les emmenant dans le vide faute de luttes populaires est une plaie pour le prolétariat aussi trompeuse que l'extrême droite.

Cet engagement le pousse donc ainsi, tandis qu'il cherche à ne pas jouer d'une situation dramatique du pays pour le prolétariat pour se parer de radicalité simpliste, il construit et appelle celui-ci à se mobiliser, agir, manifester, lutter sous toutes les formes pour imposer ses attentes. Il déconstruit ainsi la délégation de pouvoir chère aux réformistes…

Une stratégie responsable !

C'est pas à l'Elysée, C'est pas à Matignon, C'est pas dans C'Parlement ...

La (re) création des cellules dans le parti revient à donner et surtout rendre la parole à ceux qui ne la prennent plus, écrasés en effet par ceux qui savent parler avec un un langage et des propositions qui répondent peu à la réalité vécue par les Camarades employés ouvriers ou sans emploi au féminin comme au masculin... qui vivent en direct l'exploitation capitaliste.
Je ne reviendrai pas sur la prédominance prise par le « sociétal » qui a très longtemps servi au réformisme à dissimuler la lutte des classes qui aujourd'hui éclate au visage de certains qui prennent à peine conscience de l'ampleur des dégâts de la crise du Capital mondialisé et financiarisé et de ses conséquences directes dans notre pays.
J'en viens, à notre parti, qui depuis Robert Hue se débat toujours malheureusement dans l'électoralisme et recule sans fin y compris sur ce terrain et sur sa crédibilité.
Il devient urgent de réfléchir sur notre réflexion et nos actions , devenues trop dépendante aujourd'hui de la réflexion et de l'action des élus.