Un bilan électoral réaliste et l'effort d'organisation du parti - commentaires

un bilan électoral réaliste et l'effort d'organisation du parti

je pense que l'intervention de Léon Deffontaines à l'université n'a pas été publiée, donc cet article est ma perception et ma réaction... Peut-être qu'on y verra plus clair avec le compte-rendu du dernier conseil national... où Léon est intervenu, sauf que le dernier conseil national dont le CR a été publié remonte au mois de mars...

un bilan électoral réaliste et l'effort d'organisation du parti

Bonjour,
Comme Jean Yves Allegréi, je cherche désespérément le rapport de Léon Deffontaine. J'ai cherché sur la chaine Youtube du parti, il n'y a rien ; j'ai envoyé un mail au service « vie militante du parti », je n'ai pas eu de réponse.
J'aimerais bien accéder à ce texte pour en parler lors de notre prochaine réunion de section.
Merci

Un bilan électoral réaliste et l'effort d'organisation du parti

Le PCF doit moderniser son organisation en fonction de l'évolution démographique de la population pour trouver les militants capables d'organiser les masses dites populaires et tout le salariat avec les retraités, la jeunesse lycéenne et étudiante. La forme d'organisation de la cellule ne peut être généralisée comme dans l'ancien temps de ma jeunesse (j'ai été 4 fois secrétaire de cellule dans les sections où j'ai milité) et les résultats militants ne sont pas toujours un succès même si les effectifs évoluent entre 5 et 30 adhérents dans les cellules qui existent encore . La délégation de pouvoir est toujours présente alors qu'il faut évoluer vers l'horizontalité pour permettre l'expression de tous si possible.
Notre organisation avec les différents échelons de la base au sommet, copiée sur le modèle de la représentation comme pour les élections bourgeoises, doit se réformer profondément . Se satisfaire d'un secrétaire national médiatique ou de porte-parole même très performant ne suffit pas pour mobiliser les citoyens et les appeler au combat et à gérer les activités communes de tous les jours . Un pays sans gouvernement comme aujourd'hui n'est pas un problème si les citoyens dans leur globalité ont la gestion et l'animation de toutes les entreprises et collectivités du pays et agissent suivant un plan commun discuté et adopté sur les lieux de travail et d'études, dans les villages et villes du pays. Par notre organisation nous devons démontrer aux citoyens que nous avons la solution pour permettre à tous de gouverner le pays et de ne pas déléguer à de soi-disants super penseurs cette responsabilité. Je rappellerai que la grande bourgeoisie change assez souvent ses PDG pour renouveler les choix stratégiques de ses entreprises et de ses mandants politiques comme nous l'avons subi sous la 5^e république avec La démission de De Gaulle et la promotion de nouveaux dirigeants plus en phase avec ses objectifs d'exploitation des masses salariales .Aujourd'hui la bourgeoisie cherche un remplaçant à Macron usé de l'avoir bien servi en réductions d'impôts et autres avantages financiers. Mais elle oublie que la verticalité marche de moins en moins avec les nouvelles génération avec l'horizontalité d'internet et des téléphones portables. Pour le PCF le culte du dirigeant est révolu même s'il persiste maladroitement à cause du système médiatique. Nous devons donc repenser notre organisation militante pour la rendre plus attractive et capable d'entrainer la société vers l'autogestion citoyenne sans Dieu, ni tribun.
En sommes nous capables dans le combat de titan que nous menons pour supprimer le capitalisme et promouvoir la construction de la société communiste de l'avenir ...

Un bilan électoral réaliste et l'effort d'organisation du parti

Bonjour camarades !
Merci à PAM de ce compte-rendu excellemment rendu et de ses commentaires. J'espère, sinon les intention affichées par Léon seraient sérieusement remises en doute, que nous aurons connaissance de son rapport, par les voies officielles du Parti. Car, si j'adhère profondément à son analyse sur nos défaillances de fonctionnement démocratique, on ne pourrait pas comprendre qu'elle ne s'applique pas au minimum en la circonstance ; nous n'étions pas tous aux Universités d'Été...Cette question de la démocratie interne, qu'elle soit requalifiée en « Centralisme démocratique du XXI^e siècle » ou pas, est tout à fait fondamentale, pour ne pas dire existentielle, car elle est, aux yeux de notre peuple, la preuve concrète de ce que nous affirmons vouloir construire avec lui, dans le communisme. Je ne serais pas un défenseur de cette formule, on devrait pouvoir en trouver une autre, celle-ci étant trop marquée par sa pratique historique au sein du « Socialisme réel » de l'URSS, dont on ne peut pas dire que ce fut un exemple à suivre, même adapté à notre siècle. Mais, le concept de « Démocratie » ne se suffit-il pas, en lui-même,et n'inclue-t-il pas l'idée de l'aller-retour structures de sommet et de base ? Je pense que oui. Je pense également, que c'est précisémment ce concept de Démocratie qui doit être le cœur de notre stratégie communiste du XXI siècle, car il n'y aura pas, ni plus de « Révolution » dans ses formes historiques de « violence révolutionnaire », qui ont échoué à garder le pouvoir, pour le peuple, même et surtout, dirais-je, par l'application d'une autre forme de violence, que fut la « Dictature du prolétariat ». Créer des cellules, oui, mille fois oui, les faire fonctionner et les renforcer, oui, pourquoi faire, oui, quelle stratégie communiste, pour quel pouvoir, oui, mais comment et avec qui ? C'est la question fondamentale de notre crédibilité à vouloir le faire ou pas. Soit à camper farouchement sur notre conception du communisme, à prendre ou à laisser, en quelque sorte, par une adhésion massive, voire, soutenue par la rue, ou bien, à partager, dans la pluralité des sensibilités populaires, aux rythmes de leurs volitions, sur la durée de l'humaine condition, dans les luttes sociales et politiques infinies et impossibles à identifier, car, Marx et Engels le disaient bien : « Le Communisme n'est ni un ÉTAT, ni un IDÉAL, c'est le mouvement RÉEL...Etc. ».
L'échec reconnu peut être salutaire, à condition de bien en identifier les causes. Or, l'échec électoral répété, ne peut pas être seulement imputé à des causes de casting ou de mauvaises campagnes, mais de stratégie politique, désavouée par les électeurs. On est dans le dur et c'est le plus difficile à gérer, pour une direction...

Bien fraternellement.

un bilan électoral réaliste et l'effort d'organisation du parti_resolu_

Pour la réflexion de l'ensemble des militants il faudrait avoir accès au rapport de Leon Desfontaine mais où le trouver ?