Le RN aux portes du pouvoir, le monde bouge, l'occident s'enfonce... et le parti communiste fait quoi ? - commentaires

Le RN aux portes du pouvoir, le monde bouge, l'occident s'enfonce... et le parti communiste fait quoi ?

Tout à fait d'accord avec Bernard Sartron, les références historiques ne suffisent pas, pour mobiliser notamment les travailleurs et les jeunes les grandes tirades ne sont pas poteuses (d'ailleurs qui les lit ??) Le parti devra se mettre à la portée notamment de cette jeunesse, montrer la différence entre réformisme et communisme avec des mots simples et des actions visibles. Le fascisme avance en Europe, le monde change et le capitalisme favorise les partis qui le servent (l'Italie en est l'exemple).
Courage à toutes et tous ! chacun votera selon ses convictions !

Le RN aux portes du pouvoir, le monde bouge, l'occident s'enfonce... et le parti communiste fait quoi ?

Le PCF face au RN ne doit pas s'en laisser conter et il doit mobiliser tout le corps social des entreprises pour l'empêcher de prendre le pouvoir en encourageant les salariés à prendre le contrôle de leurs boites comme les Fralib. Les fascistes ne peuvent pas prendre le pouvoir sans la police et l'armée et la grande bourgeoisie atlantiste doit être éliminée par la force des révoltes populaires armées s'il le faut. La bourgeoisie ne cédera le pouvoir que sous la contrainte car le système électoral bourgeois la protège depuis des décennies. Le Front populaire actuel n'est qu'une alliance électorale pour sauvegarder et augmenter si possible le nombre de députés qui ne pourront rien faire contre le capitalisme sans que le peuple prenne le pouvoir dans les entreprises et les collectivités territoriales , en divisant aussi la police et l'armée pour l'empêcher de nuire. L'histoire s'accélère et la classe dominante fragilisée par la crise permanente du capital cherche une solution très autoritaire pour conserver le pouvoir , mais le peuple n'est plus analphabète comme au temps de la commune de Paris, alors l'espoir est plutôt de notre côté.Nous allons le voir dans les prochaines semaines....

Le RN aux portes du pouvoir, le monde bouge, l'occident s'enfonce... et le parti communiste fait quoi ?

Bonjour chers-es camarades !
Je suis toujours étonné par la rce « Réseaux » et, cependant, j'ajoute très vite, à mon avis, l'incapacité redoutable à en déduire un pronostic logique et cohérent. Ainsi, ce texte éditorial actualisé, signé Pam, dont je partage totalement les grandes lignes, conclue sur une impasse politique, déjà expérimentée, lors des trois dernières échéances électorales. Je m'explique, le plus schématiquement possible, pour ne pas être redondant. Si nous sommes bien d'accord pour stigmatiser : 1) l'incapacité de la bourgeoisie mondiale a assumer, à la fois les besoins sociaux et sociétaux des peuples, avec sa fonction naturelle d'exploitation des ressources humaines et naturelles pour en tirer des profits exclusifs, donc de recourir, soit à la Social-démocratie, mais usée, conjoncturellement, soit à la guerre et aux extrêmes, plutôt Hitler que le Front Populaire, de triste mémoire ; si nous sommes d'accord pour en tire la conséquence, qu'il était prévisible et visible que Bolloré à la manœuvre ou pas, cette bourgeoisie mondiale a promu Melonie, en Italie, à cet effet, bien encadrée par la droite italienne et européenne, le Marché et la BCE, qu'elle a dédiabolisé Le Pen et le R.N au même effet et pour la même fonctionnalité, il était prévisible que le résultat des européennes serait ce qu'il fut et que la prochaine étape sera l'élection de Le Pen à la présidence, que Bardella soit Premier ministre en cohabitation, ou pas. 2) Si nous sommes d'accord pour considérer que le PCF, lors de ses deux derniers Congrès a remis en cause les stratégies électoralistes et d'Union antérieures, estimant, à tord ou à raison, qu'elles avaient contribué à sa perte d'identité et son effacement, il nous faut, de facto aller au bout de ce raisonnement : « Analyse concrète d'une situation concrète » nous dit le marxiste d'origine. Autrement dit, cette nouvelle stratégie desdits Congrès est-elle pertinente et efficace, à la lumière de l'expérience des trois derniers scrutins où nous nous présentions seuls ? La réponse est dans la question. Or, mes chers camarades, marxiste indécrottable, c'est toujours, à mes yeux, la praxis qui vérifie la théorie et non l'inverse, sous peine de tomber dans un idéalisme mortifère, à notre corps défendant. Cette stratégie est en échec pourquoi ? Là, à mes yeux réside la seule question qui vaille. Je donne mon éclairage personnel. On doit choisir entre deux stratégies communistes : ou la Révolution, sous entendu violente, par l'intervention du peuple et son maintien au pouvoir par la « contrainte », comme la Chine et la Corée du Nord, ou les stratégies définies par les 22/23/24/25 Congrès, d'un passage démocratique et pacifique au Socialisme ouvrant la voie à une visée Communiste. C'est à dire par la voie électorale et des formes d'union avec les partis de gauche. Il n'y a pas d'autres choix que ceux-là. Or, les deux derniers Congrès nous ont identifié auprès des citoyens comme ayant choisi la voie révolutionnaire. Nous avons donc, très logiquement rejoint le camp du NPA, de L.O et des partis révolutionnaires idéologiques. Nous avons donc perdu notre identité de parti d'opposition gouvernementale et alternatif, le R.N nous siphonnant les voix de nos électeurs traditionnels, au passage. Il faut choisir et ce choix a été fait en toute logique. Il reste à savoir, si nous aurons le courage politique d'en analyser les conséquences et les échecs, avant qu'il ne soit trop tard, pour la prochaine échéance présidentielle, qui, si elle ne permet pas de mettre en deuxième position un candidat de la gauche unie, perdra, définitivement et pour longtemps toute crédibilité, pour le plus grand plaisir de la bourgeoisie internationale, qui a fait ce pari. Pour mes chers camarades qui aiment à citer le « Manifeste », je me permets de leur rappeler, que celui-ci, juste avant le cri final : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous » fait appel dans un long paragraphe, à l'union de tous les partis démocratiques et progressistes du monde.

Le RN aux portes du pouvoir, le monde bouge, l'occident s'enfonce... et le parti communiste fait quoi ?

Bonjour,

Une synthèse politico-historique lucide mais non dénuée de contradictions.

SI la référence au fascisme est trompeuse (et je partage votre constat) alors en quoi y aurait-il « urgence » à battre le RN ?
Vous dîtes qu'il faut « cesser de courir derrière l'actualité médiatique et électorale et inscrire l'action du parti dans le temps long ». Pourquoi ne pas commencer tout de suite ? Ces élections législatives sont-elles autre chose qu'une actualité médiatique et électorale dont le tempo est totalement contrôlé par Macron ?
Si comme vous l'écrivez : « le danger pour le monde c'est l'occident militariste prêt à tout, même à la guerre nucléaire pour sauver le dollars » le PCF ne devrait-il pas donner pour consigne de vote le candidat le moins belliciste en fonction des circonscriptions ?
Ou bien « faire barrage au RN », comme le scande la petite bourgeoisie urbaine réactionnaire et les « peoples » est-il plus important qu'éviter un conflit mondial ?
Pourquoi la reconstruction que vous appelez de vos vœux doit-elle toujours avoir lieu après une énième compromission avec les partis bourgeois au sein d'un front qui n'a de populaire que le nom ? Est-ce pour repousser encore un peu ce qui arrivera de toute façon, à savoir l'arrivée au pouvoir d'un RN qui ne sera, selon vos propres observations, qu'un « bon gestionnaire du système » ?
Etrange « commun combat » qui doit toujours avoir lieu, non pas contre le macronisme, pouvoir en place, oppression réelle, mais contre son opposant.
Les militants de la 1^re circonscription de Corrèze doivent-ils vraiment convaincre les yeux dans les yeux les couches populaires d'aller voter Hollande, sous prétexte que la petite bourgeoisie joue à se faire peur avec Jordan, un pantin arriviste de 28 ans ?

A propos de la question palestinienne, vous avez tout à fait raison de pointer du doigt la confusion créée par la direction du parti et le rôle des responsables des questions internationales.
Pourtant, quand vous écrivez « aucune ambiguïté sur la reconnaissance de l'existence d'Israël », que voulez-vous dire ? Personne ne niant qu'Israël existe objectivement, vous vous référez certainement à la légitimité de son existence. Or pour quelle raison un communiste devrait-il obligatoirement reconnaitre pour légitime un projet théologico-nationaliste que son fondateur lui-même, Théodore Herzl, définissait comme « colonial » ? Peut être ici y a-t-il plutôt lieu d'un retour critique sur la reconnaissance à l'époque par l'URSS (qui s'en est vite mordu les doigts) d'un plan de partage inique et rejeté sans ambiguïté par la partie arabe. Est-ce anti communiste de prôner en Palestine une république unitaire au sein de laquelle juifs et arabes pourraient vivre selon les mêmes droits ? Un communiste doit-il défendre coûte que coûte l'existence d'un projet national de séparation ethnico-religieuse ?
Vous parlez également de « la nécessité d'une paix juste pour tout les peuples, donc aussi pour les juifs ». Considérez-vous donc que les juifs, indépendamment de leur citoyenneté particulière forment un peuple séparé ? Etrange, moi qui suis d'origine juive il me semble que si j' « appartiens » à un peuple c'est uniquement au peuple français.
Ces questions peuvent paraître « annexes » ou « secondaires ». Elles me semblent pourtant au cœur de l'échec qu'a constitué pour le PCF son effacement au profit de LFI dans la solidarité avec les palestiniens depuis le 7 octobre dernier.

Bien à vous,

Perriot