L'atlantide (film) - commentairesL'atlantide (film)2011-04-01T16:38:40Zhttps://lepcf.fr/L-atlantide-film#comment1582011-04-01T16:38:40Z<p>Seul Henri Malberg a eu l'intervention que j'attendais devant le résultat de tant d'idées reçues sur le <span class="caps">PCF</span>, toujours accusé de n'avoir pas pris à temps le tournant du conformisme et du glissement à droite d'une gauche gestionnaire loyale d'un système dont elle a oublié la formidable nuisance, en s'illusionnant sur la possibilité de réformer ce qui relève de sa nature propre : le Capitalisme, développe jusqu'à la barbarie, des forces de domination et de prédation .Et les Communistes seraient coupables d'avoir essayé de s'émanciper de ce qui aujourd'hui nous entraîne pour le profit, vers des catastrophes de plus en plus nombreuses et qui bientôt peut-être rendra la terre inhabitable pour nos descendants .<br class="autobr">
il m'est pénible en tant que Communiste d'entendre ceux qui partagent une grande part de la la responsabilité du déclin que nous continuons à subir pour notre parti.<br class="autobr">
Ils parlent d'Histoire tout en la reniant. Au risque de choquer, je dirai que nous sommes loin d'une faillite provoquée par le Communisme y compris soviétique. C'est même l'inverse qui se produit. L'Histoire n'est pas sentimentale, elle ne reconnaît que les rapports de forces.<br class="autobr">
Alors qu'il devient de plus en plus nécessaire, le <span class="caps">PCF</span> révolutionnaire s'est effacé afin de coller à tous les renoncements, qui l'ont rendu «<small class="fine d-inline"> </small>acceptable<small class="fine d-inline"> </small>» dans le cadre de cette société, injuste,inégalitaire et aujourd'hui plus communariste que jamais. Le <span class="caps">PCF</span> s'est embourgeoisé, il n'est plus le parti des exploités, il ne s'intéresse plus qu'à des questions de «<small class="fine d-inline"> </small>vivre ensemble<small class="fine d-inline"> </small>», il fait du «<small class="fine d-inline"> </small>sociétal<small class="fine d-inline"> </small>». Les questions que se posent les réalisateurs ne sont déjà plus d'époque, de celle où l'on croyait que tout nous était dévolu sans luttes. Beaucoup ont perdu de vue les visages de ceux qu'on voit danser dans les usines occupées de 1936. On les a «<small class="fine d-inline"> </small>esthétisés<small class="fine d-inline"> </small>» au point qu'ils sont devenus des mythes désincarnés, sans aucune ressemblance, sans commune mesure avec leurs descendants d'aujourd'hui niés, transparents, devenus «<small class="fine d-inline"> </small>repoussoirs<small class="fine d-inline"> </small>» marqués par les excès et les maladies de la «<small class="fine d-inline"> </small>modernité<small class="fine d-inline"> </small>», animés d'une sorte de pulsion mortifère consumériste individualiste.</p>