Notre tribune : ouvrir le débat et faire de ce Congrès un Congrès vraiment extraordinaire… - commentairesNotre tribune : ouvrir le débat et faire de ce Congrès un Congrès vraiment extraordinaire…2018-02-19T15:57:18Zhttps://lepcf.fr/Notre-tribune-ouvrir-le-debat-et-faire-de-ce-Congres-un-Congres-vraiment#comment27462018-02-19T15:57:18Z<p>la base de la perspective du communisme, c'est la lutte pour nationaliser toute l'économie, usines, banques, assurances, que chacune, chacun devient propriétaire de son travail. La propriété, c'est le pouvoir, a très bien résumé Auguste Blanqui. Travailler en association et non plus en concurrence. Les nationalisations effectuées à la Libération et en 1981 le prouvent, sauf qu'en 81, le pouvoir réel était dans les mains d'administrateurs gérant comme des capitalistes. Le sachant, on n'est pas obligés de recommencer cette erreur.<br class="autobr">
la deuxième base, c'est <span class="caps">LA</span> <span class="caps">GRATUIT</span>É <span class="caps">DE</span> <span class="caps">TOUT</span>, comme le préconise Jean-Pierre <span class="caps">MOREAU</span>, dans son livre 500 <span class="caps">BOUGIES</span> <span class="caps">POUR</span> <span class="caps">UTOPIA</span><small class="fine d-inline"> </small>; une démonstration éclatante de l'avantage de faire disparaître l'argent et par voie de conséquence le capitalisme. Pourquoi voler<small class="fine d-inline"> </small>? Pourquoi tuer<small class="fine d-inline"> </small>? Il existe déjà des gratuités<small class="fine d-inline"> </small>; les bus, les cantines, dans les municipalités qui osent, la sécurité sociale malgré les amputations, les coopératives existantes. Il faut remettre de l'audace dans les têtes.</p>Notre tribune : ouvrir le débat et faire de ce Congrès un Congrès vraiment extraordinaire…2018-02-19T14:42:51Zhttps://lepcf.fr/Notre-tribune-ouvrir-le-debat-et-faire-de-ce-Congres-un-Congres-vraiment#comment27442018-02-19T14:42:51Z<p><span class="caps">PERSPECTIVE</span> : <span class="caps">CONGRES</span> 2018 - à débattre :</p>
<p><span class="caps">RESSOURCES</span> <span class="caps">NATURELLES</span><br class="autobr">
Les «<small class="fine d-inline"> </small>valeurs<small class="fine d-inline"> </small>» reconnues d'utilité et relevant de la propriété publique (c'est-à-dire ce qu'on appelle les «<small class="fine d-inline"> </small><span class="caps">BIENS</span> <span class="caps">COMMUNS</span><small class="fine d-inline"> </small>» ou «<small class="fine d-inline"> </small><span class="caps">RESSOURCES</span> <span class="caps">NATURELLES</span><small class="fine d-inline"> </small>») aujourd'hui, par toutes les instances, nationales, continentales et internationales :<br class="autobr">
Les 4 «<small class="fine d-inline"> </small>éléments<small class="fine d-inline"> </small>» fondamentaux sont des ressources vitales : un air «<small class="fine d-inline"> </small>respirable<small class="fine d-inline"> </small>», une eau «<small class="fine d-inline"> </small>potable<small class="fine d-inline"> </small>», des terres «<small class="fine d-inline"> </small>cultivables<small class="fine d-inline"> </small>», de la «<small class="fine d-inline"> </small>géothermie<small class="fine d-inline"> </small>» accessible et distribuable pour tous.<br class="autobr">
Et pourtant, de grands trusts industriels internationaux s'en sont déjà emparés (en large part) pour les exploiter, les vendre… se présentant comme «<small class="fine d-inline"> </small>services… ajoutés<small class="fine d-inline"> </small>» et faire sur leur compte de gras bénéfices<small class="fine d-inline"> </small>!</p>
<p><span class="caps">SERVICES</span> <span class="caps">PUBLICS</span><br class="autobr">
L'enseignement, la Santé, les transports (personnes ou marchandises), l'énergie, la sécurité, les services administratifs etc.<br class="autobr">
Combien sont – DÉJÀ – aux mains d'entreprises privées qui réalisent du bénéfice et sélectionnent donc leurs clientèles<small class="fine d-inline"> </small>!? Le paradoxe majeur est le suivant :<br class="autobr">
Ces services sont présentés comme plus «<small class="fine d-inline"> </small>rentables<small class="fine d-inline"> </small>» lorsqu'ils sont en mains privées.<br class="autobr">
Mais un <span class="caps">SERVICE</span> (<span class="caps">AU</span>) <span class="caps">PUBLIC</span> ne se doit <span class="caps">PAS</span>, comme <span class="caps">PRIORITE</span> essentielle d'être … «<small class="fine d-inline"> </small>rentable<small class="fine d-inline"> </small>»<small class="fine d-inline"> </small>! Sa vocation est d'être – comme son nom l'indique – disponible à tous, à disposition de tous, en plaçant les besoins humains en priorité et pour le développement et le confort de vie quotidienne de chacun-e<small class="fine d-inline"> </small>!<br class="autobr">
Une «<small class="fine d-inline"> </small>Ecole<small class="fine d-inline"> </small>» gratuite, publique garantissant la première formation (et les formations suivantes). Un réseau de santé : médecins de proximité, hôpitaux et cliniques, <span class="caps">EHPAD</span> et établissements spécialisés.. lieux de soins et de vie libérés des obsessions financières de directoires privés, conseils administratifs et assemblées d'actionnaires<small class="fine d-inline"> </small>!<br class="autobr">
Des transports publics : ferroviaires ou autres reliant les gens entre eux, acheminant les marchandises à travers le pays, toujours dans la perspective du services des personnes et non du profit des exploitants<small class="fine d-inline"> </small>!<br class="autobr">
Une énergie disponible à tous, pour : le chauffage, le rafraîchissement, la communication, sans qu'il soit besoin de viser une concurrence qui mine souvent la qualité des services et rend leur livraison aléatoire<small class="fine d-inline"> </small>!<br class="autobr">
La sécurité (droit élémentaire également) sera, elle-même, bientôt et si l'on continue, laissée aux mains d'entreprises privées qui, naturellement, protégeront – toujours davantage – ceux qui les financent et leurs «<small class="fine d-inline"> </small>propriétés<small class="fine d-inline"> </small>» jalousement arrachées aux accès communs.<br class="autobr">
Les services administratifs : des hôtels de l'impôt aux tribunaux, en passant par les mairies et autres instances (en principe «<small class="fine d-inline"> </small>chasses gardées<small class="fine d-inline"> </small>» de l'Etat)... pourraient tomber aux mains de producteurs d'applications informatiques pour le traitement des documents d'identité, les calculs de perception (avec et à la clé, quelques… privilèges possibles accordés) etc.<br class="autobr">
Autre paradoxe (général) conduit dans et par l'économie dite «<small class="fine d-inline"> </small>libérale<small class="fine d-inline"> </small>» d'aujourd'hui : la mondialisation.<br class="autobr">
Sur la foi de ce qu'en présentent ses promoteurs, cette mondialisation devrait «<small class="fine d-inline"> </small>ouvrir le monde<small class="fine d-inline"> </small>» dans la collaboration intercontinentale et pour favoriser le développement des Etats les plus pauvres.<br class="autobr">
La réalité est <span class="caps">TRES</span> différente : les «<small class="fine d-inline"> </small>grands groupes industriels<small class="fine d-inline"> </small>» visent la maximisation des gains de leurs actionnaires, investisseurs de la misère, qui élargissent leurs profits en agrandissant leurs réseaux de production et en délocalisant les industries vers les zones et les pays où la main d'œuvre est la moins chère possible et où les protections des droits des travailleurs n'existent pas ou sont bien moins «<small class="fine d-inline"> </small>contraignants<small class="fine d-inline"> </small>» pour eux.<br class="autobr">
C'est donc bien d'une concurrence qu'il est question, mais déplacée, de celle qui existait entre «<small class="fine d-inline"> </small>marques<small class="fine d-inline"> </small>» différentes de produits dans un même espace (pays, continent) de travail défini par un même droit, on passe à une concurrence entre les gens, entre les humains et on pratique la course au moindre droit<small class="fine d-inline"> </small>!<br class="autobr">
Le monde dit «<small class="fine d-inline"> </small>libéral<small class="fine d-inline"> </small>» ou de «<small class="fine d-inline"> </small>l'économie de marché<small class="fine d-inline"> </small>» casse, détruit, anéantit le monde de l'humanité, le monde humain qui <span class="caps">POURRAIT</span> être collaboratif et encourager là-bas, le développement de droits connus déjà (menacés aujourd'hui) ici<small class="fine d-inline"> </small>!<br class="autobr">
A chacune, chacun, il appartient de se poser cette question devant sa conscience propre et avec ses propres capacités réflexives, se demandant : quel avenir collectif semble-t-il le plus prometteur à moyen ou long terme :<br class="autobr">
a) L'avenir financier des grands capitaines d'industries et de leurs éminences grises, dévoreurs du droit humain et destructeurs des ressources<small class="fine d-inline"> </small>? Ou….<br class="autobr">
b) L'avenir humain des peuples et des personnes, respectant les impératifs et nécessités écologiques, économiques et sociales, la dignité de l'humain partout<small class="fine d-inline"> </small>?<br class="autobr">
A <span class="caps">VOUS</span> <span class="caps">DE</span> <span class="caps">VOIR</span>… <span class="caps">ET</span> <span class="caps">SURTOUT</span> A <span class="caps">NOUS</span> <span class="caps">DE</span> <span class="caps">JOUER</span><small class="fine d-inline"> </small>!</p>