Un point de vue dans le débat - commentaires

Un point de vue dans le débat

Très bonne analyse politique Joel Y, parfaitement d'accord avec toi !

Un point de vue dans le débat

Je suis optimiste sur l'idée communiste , au contraire de certains d'entre nous . La pression médiatique fait que le communisme n'est paraît-il pas d'actualité , ce que je conteste par l'expérience du terrain avec les coopératives comme Fralib , les mutuelles , les amap , toutes les entreprises non- actionnarisées , les associations etc .... Le PCF en tant que tel est présent presque partout avec ses militants alors que nous ne voyons pas de militants UMP-PS-FN , sauf aux moments électoraux et encore en très petit nombre . Bien sûr le peuple ne sort pas dans la rue en grand nombre parce qu'il suit les évènements à travers la télé domestiquée et qu'il ne lit pratiquement plus la presse écrite , sauf le canard enchaîné épisodiquement à travers les scandales des corrompus comme Balkany-Fillon-Sarko-Cahuzac et peut-être Macron ces prochains jours . Donc l'idéal communiste est toujours à l'ordre du jour et les populations des pays de l'est et de la Russie regrettent de plus en plus les démocraties populaires et l'URSS d'où la politique de Poutine et de son équipe très intelligente . La Chine et le Vietnam aussi se rendent compte de la corruption qu'entraîne une certaine mollesse avec le capitalisme , d'où une certaine rectification de leur politique accommodante avec ce système. Il ne faut pas oublier la logique sanguinaire et mortifère du taux de profit que nous subissons dans le système capitaliste . Le mouvement communiste partout avec ses militants est là justement pour supprimer ce système sans aucune concession . Et aujourd'hui nous pouvons recueillir les fruits de notre militantisme en accueillant largement les nouvelles forces des nouvelles générations qui cherchent une voie de sortie à cette crise chaotique permanente . Une direction ça se change quand elle ne correspond plus à la logique politique et stratégique du mouvement historique en cours . D'où le « dégage » des Sarko-Juppé-Hollande-Valls , y compris de l'ancien dirigeant de la CGT remplacé par Martinez . Les hommes de pouvoir d'un moment disparaissent quand ils ne correspondent plus à la situation , les exemples historiques abondent sur ce sujet . N'oublions pas que la révolution d'octobre , qui a marqué tout le 20^e siècle , a été réalisé avec 30000 bolcheviks au départ avec à leur tête Lénine et Trotsky , que Mao après la longue marche épuisante a pris le dessus sur Tchan-kai-Chek , que Castro a renversé Batista avec quelques milliers de guérilleros , que le Vietnam de Ho-chi-Minh a vaincu l'armada militaire US . D'autres révolutions ont échoué par erreur ou manque de réalisme du rapport de force comme au Chili . La logique historique est en notre faveur alors ne boudons pas notre plaisir de vaincre cette bourgeoisie qui a vaincu la noblesse en son temps après plusieurs siècles de domination terrienne féodale . Plus de 5 siècles de capitalisme ça suffit et notre génération va peut-être bientôt rechanter l'internationale et le chant des canuts .

Bernard SARTON

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Les deux candidatures de Hamon et de Macron ne sont pas à mon avis tombées du ciel, elles sont même complémentaires pour la survie de ce courant de la social-démocratie qui s'appelle encore pour le moment Parti Socialiste. Le premier avait pour tache principale d'éliminer Valls dont personne à gauche ne voulait et pour cause. On a vu avec le roman des « frondeurs » ce que vaut la détermination de Hamon et de ses amis quand il s'est agi de clarifier la réalité de l'opposition de cette « aile gauche » à la politique gouvernementale.
Quand on examine les « soutiens » de Hamon, on y voit beaucoup d'acteurs qui ont participé sans état d'âme particulier, à la course du PS vers un libéralisme fidèle aux orientations des institutions de l'UE auxquelles ce parti et la droite participent toujours aussi activement.
Macron lui est sans consistance politique autre que libérale et il doit son ascension médiatisée à Hollande et à la Finance.
Il est chargé de « labourer » au centre pour empêcher une candidature Bayrou, par exemple, qui, allié à la Droite en difficultés avec Fillon serait redoutable pour l'entreprise PS.
Enfin la direction du PCF qui nous a conduit là où nous sommes, entre un Hamon inaudible dans les classes populaires que nos refondateurs ont depuis longtemps idéologiquement et politiquement« abandonnées » et un Mélenchon à qui ladite direction dispute faiblement les couches moyennes les plus radicalisées.
Au total, c'est peut-être Hollande qui raflera la mise de ces présidentielles, achevant la destruction du PCF avec celle de toute idéologie sociale ou socialiste, un PCF dont les militants sont dispersés, déchirés, invisibles et affaiblis et surtout sans authentique programme communiste unificateur, totalement absent en tant que force de proposition alternative et ferme, ou bien dissout dans des petits réseaux électoralistes de type « Front de gauche. »
Il nous reste peu de temps...

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Je ne crois pas que la direction nationale du PCF va changer sa décision. Je le regrette mais je n'y peux rien ! Nous n'avons pas de candidat communiste, j'en tire les conséquences. Pour moi la candidature Hamon est du même tonneau que celle de Mélenchon. C'est l'anticommunisme qui les guide. Les responsables du parti refusent d'appréhender les raisons de notre déclin. On continue à avancer, un pied dans le vide, l'autre sur rien du tout. C'est immanquable, on va finir comme Vil coyote, par chuter ! Mais on ne tombera plus de bien haut.

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Je crois qu'il manque un candidat communiste dans cette bataille électorale nauséabonde . Il aurait pu mettre les points sur les I à tous ces corrompus . La primaire du PS, très bien organisée par les apparatchiks, a permis d'éliminer Montebourg au profit d'un apparatchik dit frondeur comme Hamon pour faire de l'ombre à la candidature Mélenchon et la faire chuter à la 4^e place . Cela démontre que le PS a toutes les cartes en main pour manipuler les prochaines élections sans coup férir . La bourgeoisie , avec son système électoral bien rôdé , continue sa stratégie UMP-PS-FN pour écarter tout crédibilité révolutionnaire dans le pays qui en a bien besoin . La direction du PCF doit se remettre en cause et relire ses classiques marxistes et même léninistes pour comprendre la situation actuelle de crise permanente du capitalisme . Nos dirigeants ,de plus en plus inquiets devant la radicalisation de la droite et de l'extreme-droite , sont-ils à la hauteur de l'enjeu et manquent-ils d'intelligence ? Hamon le frondeur va être propulsé comme sauveur du système anti-système au détriment d'une conception révolutionnaire de la société .Fillon grillé - Macron aussi - Le Pen de même , un boulevard s'ouvre pour ce social-démocrate dit frondeur . Mélenchon , empêtré dans sa France insoumise plus ou moins anti-PCF , doit revoir sa stratégie anti-PCF alors que la plupart des sections communistes ne feront pas campagne pour lui se consacrant aux législatives . Un candidat communiste est plus que nécessaire dans la situation politique de ces jours-ci qui décrédibilise toute la classe politique . Il faut une voix propre et vertueuse pour nous représenter sinon la bourgeoisie poursuivra sa politique dramatique de chaos social et culturel .

Bernard SARTON , membre de la direction du PCF d'Aubagne

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Il va de soi que vous faites comme vous l'entendez et moi de même ! Je n'ai pas l'intention d'aller voter au premier tour des présidentielles. Ce n'est pas moi qui ai choisi cette situation absurde de ne pas présenter de candidat. Que ceux qui l'ont fait en assument les conséquences. J'essaie de garder la tête hors de l'eau mais je reconnais que ce n'est pas facile et que l'envie me prend de tout quitter. Dans tous les cas ce ne sont pas vos espèces de leçons de morale qui peuvent me motiver. Les gauchistes, forme un peu différente de la social démocratie ? Je les ai combattus ma vie durant, il n'y a aucune confusion à ce sujet. Ils sont encore plus anticommunistes que les socialistes !

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E pur si mouve...

Et pourtant la réalité politique c'est celle là...celle qui est devant nos yeux, instable, labile même, secouée par les bouleversements qui agitent le capitalisme.
Une réalité d'ailleurs très marquée par ce qui se passe à l'internationale, par le danger des conflits très dangereux pour la paix mondial.
Il y a deux possibilités : fermer les yeux et dire que « tout ça ne vaut rien » et se contenter d'un dogmatisme qui attend « des jours meilleurs ».
Ou rentrer dans l'arène telle qu'elle est pour avancer, pour vaincre la droite, pour saper la social démocratie à terme.
Il faut donc choisir entre les offres en cours.
Il y a Poutou s'il a les parrainages.
Il y a Arthaud qui a les parrainages.
Il y a Hamon...s'il arrive en fin de course saboté par...tous.
Il y a Mélenchon qui compte avec l'appui officiel du PCF.
Il n'y a plus rien d'autre pour les travailleurs. Macron est le candidat des banquiers.
Poutou, Arthaud, même combat mais désunis, feront leur révérence habituelle et mutis forum.
Hamon, un socialiste de centre-gauche qui, quand il est sommé par le premier ministre d'Hollande...s'exécute à « approuver le bilan du quinquennat » (tout en en parlant mal, par des détours linguistiques choisis, quand il est tout seul)
Mélenchon, qui est la social démocratie « de gauche » (tant que cette catégorie a une pertinence quelconque) qui aurait pu être un point d'appui si une politique de Front Uni correcte aurait été mis en place (mais pour cela il faut un véritable parti communiste).
C'est un pis aller.
Mais encore pire ce serait de reprendre le terrible mot d'ordre « élections pièges à con » qui a plombé tous les groupes gauchistes depuis un demi-siècle.
Le choix est donc claie, le choix de la majorité du PCF, Mélenchon avec une pince au nez.