Une candidature communiste, c'est choisir la difficulté. Mais c'est aussi préserver l'avenir !

Les choses semblent claires : dissolution avec Mélenchon sur la « gauche » ou Montebourg sur la « droite », un choix qui ne serait que « cornélien » si nous nous privions de notre autonomie, ce à quoi nous prépare la direction actuelle.
Tout ce qui rattache au PS étant pour le moment sulfureux chez nous, on met le projecteur sur Mélenchon pour mieux dissimuler Montebourg ou un autre, et on attend.
Les communistes s'interrogent, s'inquiètent, se découragent, on va les « occuper » avec un débat sur la candidature et on lui préparera en cas de besoin une candidature qui suivra le sillon électoraliste donc réformiste tracé par nos derniers congrès.
Il suffira après de faire une synthèse acceptable par le PS, qui de son côté fera aussi un « effort » qui ne lui coûtera pas grand-chose, tellement nous somme affaiblis, et de se désister avant ou après suivant le scénario qu'on nous aura « vendu. »
Un parti tiraillé au gré des opportunismes plus que réformistes pour ne pas dire plus, de ceux qui détiennent actuellement les clés de l'appareil, mais un Parti à détruire tant son inutilité est grande dans le paysage politique qu'ils nous ont brossé. Le tableau s'achèvera avec la « réunification » tant attendue d'une nouvelle SFIO débarrassée (pour le moment) de ses éléments les plus droitiers, à moins qu'on assiste à la naissance d'un nouveau « Front Populaire » de façade, sans base populaire, pour prolonger un peu plus notre agonie.
Nous arrivons à l'échéance et les Camarades de la base comme moi l'ont senti.
Je persiste et signe : il nous faut une candidature communiste qui en elle-même ne signifiera rien sans un véritable programme communiste.
Ces deux conditions réunies devraient nous permettre d'arriver plus forts à des négociations avec Mélenchon, sachant qu'il n'y a plus rien à attendre d'un PS noyauté par l'oligarchie.

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