Utopie… ? D’une construction révolutionnaire de l'alternative ! - commentairesUtopie…<small class="fine d-inline"> </small>? D'une construction révolutionnaire de l'alternative<small class="fine d-inline"> </small>!2016-03-01T17:21:14Zhttps://lepcf.fr/UTOPIE-D-UNE-CONSTRUCTION-REVOLUTIONNAIRE-DE-L-ALTERNATIVE#comment16992016-03-01T17:21:14Z<p>Mes réflexions et notamment la première ne se logent pas dans des études statistiques, mais dans un «<small class="fine d-inline"> </small>empirisme de terrain<small class="fine d-inline"> </small>» que j'affectionne. <br class="autobr">
Front de gauche, demandez à plusieurs dizaines de personnes ce que cela représente, et la réponse la plus récurrente est : c'est le parti de Mélenchon<small class="fine d-inline"> </small>! Un amalgame s'est installé (je n'analyserai pas sa cause...) entre parti de gauche et front de gauche. Est-ce là une des raisons de l'échec de sa construction<small class="fine d-inline"> </small>?<br class="autobr">
Pourtant ces signifiants «<small class="fine d-inline"> </small>front de gauche<small class="fine d-inline"> </small>» me plaisaient particulièrement. Ils résonnaient avec un rassemblement guidé par une pensée collective, autour d'une position politique : «<small class="fine d-inline"> </small>être de gauche<small class="fine d-inline"> </small>». Il s'agissait de faire front, d'être collectivement solidaire. <br class="autobr">
Il me semble que peu importe la façon de nommer ce collectif, ce rassemblement, cela demeure un signifiant. Il s'agit plutôt de définir, co-construire, élaborer, avec chaque un qui le souhaite. C'est dans les actes et non dans une nomination qu'un collectif ou rassemblement a des chances de prendre place.</p>Utopie…<small class="fine d-inline"> </small>? D'une construction révolutionnaire de l'alternative<small class="fine d-inline"> </small>!2016-02-24T17:54:47Zhttps://lepcf.fr/UTOPIE-D-UNE-CONSTRUCTION-REVOLUTIONNAIRE-DE-L-ALTERNATIVE#comment16862016-02-24T17:54:47Z<p>Mon texte n'avait pas l' ambition d'être une «<small class="fine d-inline"> </small>base de discussion<small class="fine d-inline"> </small>» au 37<sup class="typo_exposants">e</sup> Congrès du <span class="caps">PCF</span> et donc d'aborder tous les sujets. Je souhaitais m'en tenir au concept de «<small class="fine d-inline"> </small>stratégie<small class="fine d-inline"> </small>». <br class="autobr">
Le contenu des projets, d'un projet de société, se conçoivent, bien entendu, comme transformation de notre société pour abolir le capitalisme<small class="fine d-inline"> </small>; contre qui<small class="fine d-inline"> </small>? contre tous ses tenants et représentants<small class="fine d-inline"> </small>! quelles qu'en soient par ailleurs leurs formes ou appellations (ainsi par exemple, je n'ai jamais considéré le <span class="caps">PS</span>, bien qu'il se dise de gauche, comme un parti anticapitaliste<small class="fine d-inline"> </small>; c'est pourquoi je trouve le «<small class="fine d-inline"> </small>clivage gauche/droite réducteur<small class="fine d-inline"> </small>» en ce sens qu'il renvoie seulement à des institutions «<small class="fine d-inline"> </small>électorales<small class="fine d-inline"> </small>», «<small class="fine d-inline"> </small>limitées<small class="fine d-inline"> </small>» aux partis politiques, alors qu'une large majorité du peuple à intérêt aux changements. Il est bien évident que la représentation du peuple et les institutions mériteraient un long débat.<br class="autobr"> Je parle dans ma contribution : «<small class="fine d-inline"> </small>d'antagonisme de classe dans un rapport exploiteurs/exploités<small class="fine d-inline"> </small>»(ce qui est beaucoup plus large que le salariat), et de «<small class="fine d-inline"> </small>de rapport capitalisme/communisme<small class="fine d-inline"> </small>». (Le communisme n'est pas le seul apanage du <span class="caps">PCF</span> et de ses seuls membres. Bien d'autres en sont porteurs dans leurs pensées et dans leurs pratiques).<br class="autobr">
Concernant les partis et notamment le Parti communiste, je ne minimise pas leur existence, au contraire je parle d'un rôle qui «<small class="fine d-inline"> </small>confère aux formations politiques beaucoup plus de responsabilités<small class="fine d-inline"> </small>».<br class="autobr">
Bien sûr qu'un parti révolutionnaire est indispensable et puisque je dois semble-t-il clarifier mes pensées je vous invite à lire, en pièce jointe, la contribution que j'avais déjà faite au Congrès de 2008.</p>Utopie…<small class="fine d-inline"> </small>? D'une construction révolutionnaire de l'alternative<small class="fine d-inline"> </small>!2016-02-23T20:44:53Zhttps://lepcf.fr/UTOPIE-D-UNE-CONSTRUCTION-REVOLUTIONNAIRE-DE-L-ALTERNATIVE#comment16832016-02-23T20:44:53Z<p>3 Mois passé au Venezuela vaccine contre le mouvementisme qui est un encouragement, une culture de l'irresponsabilité.<br class="autobr">
Chavez en avait bien pris conscience lui de cette impasse. Lui qui devant le congrès du Parti Communiste Vénézuélien (<span class="caps">PCV</span> qui avait à juste titre refusé l'intégration dans le <span class="caps">PSUV</span>) peu de temps avant que la mort ne le frappe avait déclaré «<small class="fine d-inline"> </small><strong>Ce qu'il nous manque c'est un véritable parti <i>révolutionnaire</i></strong><small class="fine d-inline"> </small>»<br class="autobr">
Pour l'auteur le rassemblement devient un objectif en soi<br class="autobr">
Pour quels contenus, avec qui, mais aussi contre qui ce rassemblement<small class="fine d-inline"> </small>???<br class="autobr">
La démarche proposée est uniquement basée sur l'individu isolé hors contexte, hors sol. Démarche typique de l'individualisme propre aux couches moyennes complètement soumise à la doxa dominante. Vivant dans la peur panique du déclassement sociale et prêtent à bien des concessions au capital dans l'espoir vain d'échapper à la relégation sociale.<br class="autobr">
Or c'est la masse des salariés traversés de contradiction d'intérêt qu'il nous faut rassembler. Rassemblements qui ne peuvent se construire que sur les lieux même où les contradictions apparaissent, Et ces lieux ce sont les lieux fondamentaux de l'affrontement de classe c'est à dire les lieux de travail, les entreprises<br class="autobr">
Plus grave la démarche proposée fait l'impasse totale sur l'analyse concrète de la situation concrète : Le capitalisme et sa crise, l'analyse des forces sociales en présence. Pour que le rassemblement soit possible il faut :<br class="autobr">
1 - Une analyse de l'état de la société globalement partagée <br class="autobr">
2- Une vision globalement partagée de la société que nous voulons construire<br class="autobr">
3- Et aujourd'hui quid de notre appartenance à L'alliance Atlantique, à l'<span class="caps">OTAN</span>, à l'U.E et son Euro<br class="autobr">
4- Et quelle trajectoire de sortie du capitalisme en direction du socialisme<small class="fine d-inline"> </small>?</p>Utopie…<small class="fine d-inline"> </small>? D'une construction révolutionnaire de l'alternative<small class="fine d-inline"> </small>!2016-02-23T15:27:59Zhttps://lepcf.fr/UTOPIE-D-UNE-CONSTRUCTION-REVOLUTIONNAIRE-DE-L-ALTERNATIVE#comment16822016-02-23T15:27:59Z<p>D'accord pour l'analyse de l'échec du Front de gauche, encore que l'on peut rajouter bien d'autres causes, notamment celle du programme qui n'est absolument pas crédible, voire même horriblement réformiste : par rapport à «<small class="fine d-inline"> </small>l'humain d'abord<small class="fine d-inline"> </small>», les 110 propositions de Mitterrand font même figure «<small class="fine d-inline"> </small>révolutionnaire<small class="fine d-inline"> </small>» (cf. notre analyse, <a href="http://lepcf.fr/Programme-partage-du-FG-l-heritier" class="spip_url spip_out auto" rel="nofollow external">http://lepcf.fr/Programme-partage-du-FG-l-heritier</a>). De plus, il faut rajouter l'acceptation par le <span class="caps">FDG</span> de l'<span class="caps">UE</span> et de l'euro qui l'a rendu encore moins crédible, sauf aux yeux des «<small class="fine d-inline"> </small>couches moyennes<small class="fine d-inline"> </small>» hypnotisées par le Saint-Graal européen.</p>
<p>Ce qui me gène dans cette analyse, c'est qu'elle est vraiment utopique, à savoir idéaliste au sens marxiste du terme, c'est-à-dire entièrement créée par la pensée et ne reposant pas sur une base concrète. Ce qui est proposé ressemble beaucoup à la démarche mouvementiste, comme par exemple celle de Podemos, car même s'il s'en garde, l'auteur met de côté «<small class="fine d-inline"> </small>les partis<small class="fine d-inline"> </small>» dont on ne sait pas bien à quoi ils peuvent servir dans son schéma. Or d'où pourraient bien venir ces «<small class="fine d-inline"> </small>collectifs citoyens<small class="fine d-inline"> </small>»<small class="fine d-inline"> </small>? D'une génération spontanée, qui serait capable de s'extraire de l'idéologie dominante de manière spontanée<small class="fine d-inline"> </small>? Ces comités tomberaient du ciel, ne reposant que sur l'air du temps<small class="fine d-inline"> </small>? Désolé de contredire l'auteur de ce texte, mais si cela se réalisait, il y aurait toujours derrière de tels collectifs, un ou des militants politiques. J'ai beaucoup milité en milieu universitaire dans l'après mai 68, et c'est typiquement le genre de démarche que nous servaient les gauchistes (plutôt trotskistes) cherchant à avancer masqués derrière des comités Théodule…</p>
<p>Autre problème… Qu'est-ce qu'un citoyen<small class="fine d-inline"> </small>? Une sorte de membre «<small class="fine d-inline"> </small>asexué<small class="fine d-inline"> </small>» du peuple<small class="fine d-inline"> </small>? Mon ex-patron est un citoyen, l'éboueur est un citoyen, l'institutrice est une citoyenne. Là encore, les connaissances accumulées par les communistes de tous poils au fil des décennies, m'ont appris que nous n'avions pas les mêmes réactions, la même manière de penser, les mêmes intérêts, selon que nous vendions notre force de travail ou pas, de quelle manière nous exercions cette force de travail, combien nous la vendions, etc… Cela s'appelle les classes sociales. Il n'est donc pas possible de s'enfermer dans un schéma «<small class="fine d-inline"> </small>citoyen<small class="fine d-inline"> </small>», mais, en tant que communistes, nous devons raisonner en termes de classes, de lutte de classes, et d'alliance de classes, sous peine d'aller irrémédiablement au casse-pipe.</p>
<p>Au final, derrière tout cela, je sens encore et toujours cette méfiance, voire ce rejet des partis politiques, qui a des relents de spontanéisme, d'amateurisme et de naïveté politique, caractéristiques de l'idéologie des anars ou de la petite bourgeoisie. Or, dans la situation actuelle, le problème n'est pas de constituer des «<small class="fine d-inline"> </small>collectifs citoyens<small class="fine d-inline"> </small>», mais bien de reconstruire un parti communiste digne de ce nom. En l'absence de ce dernier, les tentatives de le remplacer en créant ce type de comités (antilibéraux, citoyens ou Théodule), basés sur des «<small class="fine d-inline"> </small>citoyens<small class="fine d-inline"> </small>», seront vouées à la marginalité et à l'échec. On ne peut pas penser «<small class="fine d-inline"> </small>prendre le pouvoir<small class="fine d-inline"> </small>» uniquement en manifestant de bonnes intentions, fussent-elles les meilleures. Face au capitalisme et ses énormes moyens, il y a besoin de s'organiser, de profiter des outils idéologiques et organisationnels que nous ont légués nos prédécesseurs, de s'armer de notre interprétation de l'histoire et de connaître dans ses moindres détails l'économie capitaliste que l'on est censée combattre, ainsi que de savoir où l'on va. Cela ne peut se faire que dans un parti communiste.</p>