Pierre Laurent au PGE, travailler sur « un nouvel espace, plus large » - commentaires

Pierre Laurent au PGE, travailler sur « un nouvel espace, plus large »

Suite de : Quelques pistes dans la perspective d'une alternative validée par le suffrage universel…

...Tâches ardue, mais nécessaire afin d'être à même de soumette une alternative aux électrices et aux électeurs lors des prochaines présidentielles. C'est le préalable à la désignation d'un groupe, à l'exclusion des illusionnistes et des fossoyeurs, d'où émergera le candidat ou la candidate ad hoc et non pas un , ou une opportuniste.

La direction du PCF étant disqualifiée qui va en prendre l'initiative ?

Ça urge sinon nous n'aurons, à défaut d'abstention, le choix qu'entre les totalitarismes « rose brun » et « brun » revêtu d'un couche de perlimpinpin pour se vouloir rassurant et la droite, trois tendances cousines dont les directions demandent l'instauration de mesures d'exceptions dont on sait qu'elles ne sont pas à l'intention des seuls terroristes islamistes qui sont le produits des dirigeants occidentaux mais pas seulement. Souvenez vous de l'ambiguïté de Mélenchon dans l'affaire Libyenne.

Pourtant il reste dans notre pays encore quelques intellectuels d'origine ouvrière ou non, des vieux mais également de jeunes communistes qui pourraient, en langage accessible au plus grand nombre, soutenir la réactivation du marxisme enrichi par Lénine et Staline qui avait fait de l'URSS une puissance mondiale, dont les vestiges, constituent pour la Russie, avec il est vrai le soutien des BRICS une force à même de faire encore douter l'impérialisme occidental de ses capacités à contrôler les peuples et les ressources de la planète jusqu'à lui faire accepter, à son corps défendant, un monde multipolaire , c'est-à-dire un morcellement, et par conséquent un affaiblissement de l'impérialisme stade suprême du capitalisme, sic Lénine.

Sinon comment expliquer comment en moins de dix ans Poutine aurait pu doter « l'armée rouge » des équipements performants dont elle dispose aujourd'hui ?

C'est le camp des BRICS que nous devons pour l'heure contribuer à renforcer et non pas celui des atlantistes qui rattachent l'est de la France à l'Allemagne, qui ont prévu de relier l'ouest à Washington, et le sud ouest à la Catalogne Espagnole.

A tous ceux qui refusent l'abandon de la monnaie unique que constitue l'Euro il est aisé de rétorquer que les BRICS ne disposent pas , du moins pas encore, de monnaie unique ou commune, et que les sanctions et la dévaluation du Rouble, comme des autres monnaies de ces pays, par rapport à celles de l'occident est une incitation au développement de leurs appareils productifs respectifs, mais tous ne l'ont pas encore compris, pour une moindre dépendance de l'étranger, c'est-à-dire du capitalisme de séduction autre piège à cons.

Malgré un PIB par habitant 6 ou 7 fois inférieur au nôtre Cuba est dans le groupe de tête des pays dont l'indice de développement Humain est le plus élevé. Dans ces conditions cela mérite d'être souligné. Mais à ceux qui prétendent le contraire je rétorque que c'est l'embargo qui a incité les dirigeants cubains à diversifier les échanges, développer son économie tout en prenant des mesures protectionnistes à l'égard des Etats-Unis, contrairement à Khrouchtchev, afin que le ver ne s'insinue dans le fruit et finisse par le dévorer. Affaire de lucidité, de volonté politique et de soutien populaire.

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Quelques pistes

De la part d'un prolo né en 1936, lui même issu de prolos de souche paysanne ce qui, soit dit en passant, fait plonger la saga familiale dans la seconde moitié du 19 ème siècle sans autre intermédiation que le vécu et sa transmission orale.

« La terre à celui qui la travaille » était un slogan repris régulièrement. Dans son entourage le système Kolkhozien n'était pas un repoussoir.

Aujourd'hui, compte tenu des contraintes qui pèsent sur eux les agriculteurs et les éleveurs de France, cas des petites et moyennes exploitations, contraints de travailler à perte « ou-et » de disparaître, c'est-à-dire de se mettre pieds et poings liés au services d'une entreprise capitaliste ou de lui brader leur patrimoine foncier et leur cheptel, regarderaient à deux fois si on leur proposait l'instauration d'un système qui leur permette de pérenniser leur force et leur outil de travail, éventuellement de les transmettre à leurs enfants, à l'exclusion du foncier revenant à l'Etat, et par dessus tout d'améliorer leurs ressources y compris à la fin de leur carrière plutôt que d'aller grandir le nombre des chômeurs précaires et autres.

Il est possible d'étendre le processus à d'autres corps de métiers, dont nul n'est aujourd'hui en mesure d'assurer un CDI. D'ailleurs il est prévu que dans le cadre le la concurrence dite libre et non faussée les CDD, c'est-à-dire la précarité, deviennent la règle.

Quelle différence entre les producteurs laitier auxquels l'UE interdit de se regrouper pour négocier collectivement le prix de vente de la traite et les salariés qui pourront négocier entreprise par entreprise la fin des 35 heures, peut être même service par service, voire individuellement, sic Demessenne.

Il est possible de multiplier les exemples…Le Medef attaque tous azimuts avec la bénédiction d'un pouvoir politique ( relire Staline à ce sujet), soi disant de gauche mais à la solde des financiers (Terme générique), et du grand patronat, pour restreindre les cotisations sociales patronales, partie de salaire mutualisée, et réduire par conséquent la protection sociale à la portion congrue, même les petits patrons, les artisans l'appellent de tous leurs vœux en tant qu'ultime bouée de sauvetage…Les salariés, phagocytés par la fatalité payent plus pour se soigner moins.

Il en sera ainsi autant que nous n'auront pas réussi à nous émanciper des contraintes des traités européens ne serait-ce dans un premier temps que pour tenter négocier un compromis de nature à relancer notre économie, et en cas de refus ou d'échec, prévisibles, en sortir pour retrouver notre souveraineté monétaire et les marges de manœuvre qui en découleraient...

Négocier, non pas à la manière de Cameron soit disant pour préserver la City et les paradis fiscaux dans les Iles britanniques qui ne sont en rien menacés par l'union Européenne dont les nantis tirent profit à notre détriment au même titre que la famille royale Britannique.

Ce n'est pas la voie dans laquelle s'est engagé la Direction du PCF, ceux et celles qui la suivent encore dans ses errances droitières.

Son opposition interne, morcelée en diverses tendances encore plus que ne l'était le PCUS, manifeste son impuissance, ceux qui l'ont quitté cherchent en vain quel est le meilleurs panache rouge à défaut le dénominateur commun, acceptable, également, par le plus grand nombre possible de nos concitoyens sans déroger aux fondamentaux marxistes, ou il n'est pas écrit que la prise du pouvoir doive être le fait d'une minorité agissante, tenant compte de l'état de l'opinion, qui en l'état interdit toute avancée autrement qu'à petits pas tout en évitant les déviances qui ne pouvaient conduire qu'au rétablissement du capitalisme en URSS et à son éclatement.
A suivre...

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quelle intéressante proposition de la part du camarade J.P.Moreau, je m'étonne qu'il ne se la soit pas appliquée à lui même pour donner un peu de corps à sa remarque qui autrement ressemble un peu trop à l'antienne : au lieu de parleer, de contribuer aux débats, vous feriez mieux de militer.

Donc j'attends avec impatience tout sur le camarade Moreau, je le soupçonne d'être enseignant... je ne sais pas pourquoi peut-être à cause de sa capacité à donner des leçons pour empêcher les bavbardages dans la salle de classe.

Danielle Bleitrach

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je ne nie pas pour autant que certaines expériences puissent servir. Elles sont justement des expériences et permettent par la pratique collective qu'elles engagent des prises de consciences et une certaine prégnance sur le réel, mais en aucun cas elles ne peuvent en elle-même permettre l'ouverture que nous voulons pour une société plus juste et égalitaire, pour une bonne raison qui est historiquement vérifiée.

La bourgeoisie, ceux qui possèdent le capital et les moyens de production qui permettent son accumulation, ne se sont jamais laissé faire et jamais ne se laisseront faire. Comme le disait le regretté G Labica dans un meeting, il y a quelques années, où il était venu nous parler de l'actualité de Lénine, « on a jamais vu un patron donner les clefs de son usine a ceux qui le demandaient ». De ce point de vu la lutte des fralibs est pleine de leçons car s'ils ont obtenu satisfaction ce n'est qu'après des années de lutte et grâce a un soutient massif des travailleurs du pays pour leurs actions. C'est grâce aussi a quelques idée forte, que sans eux l'usine ne pourrait pas tourner et qu'ils n'était pas normal qu'une boite de thé revenant a cinq centime d'euro à la fabrication, puisse être vendu autour de 2 euro, qu' il n'était pas normal dans ces conditions que le grand patron puisse prétendre qu'ils revenaient trop chère en salaire a l'entreprise pour justifier sont redéploiement en Pologne.

Dans notre propre histoire cette loi est lisible : thermidor, 1830, 1848, 1870, 1936, 1945, 1968, 1981, à chaque fois la classe dominante à repris la barre, en noyant dans le sang les contestataires, quand la résistance était trop forte, en laissant beaucoup désillusions et d'amertume quand le système leur redonnait le pouvoir a cause de nos faiblesse. C'est cette dernière méthode qui fonctionne depuis des décennies grâce à la sociale démocratie et c'est bien cette orientation qu'ils espèrent faire encore fonctionner, se donnant toute fois les outils de la répression avec l'état d'urgence et son inscription dans la constitution en cas de changement de stratégie dans le mouvement du peuple. Car bien entendu ils ne sont ni sourd ni aveugle à ce qui monte. C'est pourquoi nous devons nous souvenir de ce que nous sommes et refaire quelques incursions dans les sommets théoriques issus de l'histoire du mouvement ouvrier ! Si Marx et Lénine ont fait œuvre ce n'est pas pour le plaisir du texte et des phrases qui le forme qu'ils l'on fait , mais bien pour tirer les leçons de la lutte des classes et offrir les moyens de la réussite pour l'émancipation populaire.

Gilbert

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Ne t'inquiète pas a ce sujet, je suis a la fois investi dans l'activité de ma section et dans diverses associations travaillant sur ces questions . Je rajoute que professionnellement j'ai travaillé tout le temps de mon activité a cela. Je ne me pose donc pas en donneur de leçon dans les seuls sommets théoriques, par contre je sais lire des communiqués et déceler les pentes dans lesquelles ils cherchent a nous engager. Ces communiqués parlent d'eux même et j'espère que tu ne nous enlèveras pas le droit de penser où ils nous emmènent ni de qualifier le commun auquel il veulent nous rattacher, un commun qui a beaucoup à voir avec le marché commun.

Nous ne sortirons pas du capitalisme par les activités que tu nous suggère. Il s'en satisfait très bien. Je dirai même que les pratiques d'économie solidaire, depuis qu'elles ont été mise en place par le ministère qui en porte le nom, ne font que contribuer à organiser le désert industriel que d'autres ministères contribuent pendant ce temps à organiser. J'ai assisté au début de cette activité. Ont appelait cette ensemble économique « les entreprises intermédiaires ». A part permettre a ceux qui les mettait en place de se prendre pour les nouveaux cadre du social devenue l' économie sociale, soit de s'en servir comme marche pied pour des carrières sans risque étant donné les subventions que drainaient alors ces établissements, ceux qui en étaient les prétextes, les jeunes, les chômeurs, les abimés du social étaient tous dupés.

Elles n'étaient pas faite pour leur redonner un statut et une place durable dans les rapports sociaux avec un contrat et un salaire, mais pour servir d'écran et faire de l'agitation dans la bobo sphère sur la nouvelle économie et le retour du marcher comme valeur sociale. J'ai ainsi vu toute la frange de mes collègues qui prônaient dans la CFDT la révolution et l'autogestion troquer petit a petit leur caquette ouvriériste et leur sacoche de babakool pour le costume d'entrepreneur et l'attaché case du parfait gestionnaire. Le paradigme changeait de bord avec l'arrivée de la force tranquille. Il changeait tranquillement. De pas assez révolutionnaire nous devenions par les mystère de l'idéologie abolie, de vieux ringards de la lutte des classe. Je vois donc que l'érosion continue après l'annonce de la fin des idéologie et c'est une formidable vague moderniste qui nous recouvre puisqu'elle est parvenue jusque dans rang.

(... suite)

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ce qui est surprenant dans tes exemples « animateur de jardins partagés, distributeur des restos du cœur, militant associatif solidaire, initiateur de cafés-citoyens ou philo », c'est qu'ils peuvent être utiles, mais qu'aucun ne gêne en quoi que ce soit le capitalisme... Pourquoi ne pas parler d'occupations d'usines, de formation marxiste, d'aide à la reconstruction de cellules, de coordination d'entreprises en luttes...???

La dictature du capitalisme ne sera pas vaincue par des actions locales de solidarité. C'est bien d'abord là ou le capital se reproduit, dans l'exploitation du travail, qu'il faut le mettre en cause, sans quoi la solidarité se laisse vite submerger par la charité...

Et les querelles n'intéressent évidemment personne, mais l'effort théorique pour ne pas répéter les dernières idées à la mode dominante est indispensable ! Le capitalisme ne peut être vaincu sans un peuple organisé et capable de « comprendre le monde pour le transformer »... Mais il faut aussi « comprendre »....

pam

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animateur de jardins partagés, distributeur des restos du cœur, militant associatif solidaire, initiateur de cafés-citoyens ou philo... c'est certainement favoriser la fraternité et apaiser des souffrances, mais ceci ne suffit pas.

De même sortir du capitalisme ne nous dit pas où aller. Il faut un but, des aspirations et pas seulement le refus de l'oppression.
Cette aspiration c'est le socialisme (on ne parle pas du PS évidemment). Nous devons nous réapproprier ce but. Alors l'action quotidienne peut avoir un sens.

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A Jean-Paul Moreau :
On ne peut pas déconnecter la théorie de la pratique. Ce que tu nous dis, en gros, c'est que nos bavardages « théoriques » sont intéressants (sous-entendu « ce ne sont que des bavardages »), mais que le plus important est ce que nous faisons. Or, l'un et l'autre sont obligatoirement connectés. Tu ne peux pas participer à un des pires gouvernements de collaboration de classe en étant ministre des sports et nous faire croire que le suivi longitudinal des athlètes constitue une grande avancée vers le socialisme, suivi qui pourtant est une action concrète.

Comment peut-on laisser quelqu'un qui se prétend secrétaire général d'un parti qui se dit encore communiste, dire toute son admiration pour Tsipras et sa politique, et prétendre vaincre la dictature du capitalisme ? Est-ce que tu ne crois pas que cela a forcément des répercussions sur la vision qu'ont les travailleurs du PCF ? Si je suis un travailleur lambda, je peux me dire que Laurent a raison et qu'il ne sert à rien de lutter contre le capitalisme et qu'il convient d'essayer de cultiver son jardin lorsqu'on en a un, voire de le partager ou encore d'aller distribuer le peu de nourriture qu'il nous reste aux restos du cœur. Ou alors, je peux aussi me dire que pour lutter contre le capitalisme, il n'y a rien à entendre de ce côté, que le PCF est discrédité et qu'il faut aller voir ailleurs...

Donc la théorie, en fait « l'analyse concrète de la réalité concrète » comme le disait Lénine, révèle toute son importance. Car tu peux toujours discuter avec les travailleurs pour essayer de les convaincre, si la politique que tu es sensée représenter va à l'encontre de leurs intérêts ou leur paraît dénuée de toute efficacité, voire même l'inverse (« pour l'Europe sociale », soutien à Tsipras qui étrangle les travailleurs, encenser Taubira, continuer les alliances avec le PS malgré sa politique...), tu finiras par constater l'inéluctable, à savoir la disparition du PCF !

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Ce serait bien que tous les donneurs de certains leçons théoriques, parfois intéressantes, commencent par indiquer leur action concrète pour promouvoir au concret immédiat ce que nous avons de commun -sortir du capitalisme- auprès de leur entourage professionnel ou d'habitation. Par exemple : animateur de jardins partagés, distributeur des restos du cœur, militant associatif solidaire, initiateur de cafés-citoyens ou philo...
La dictature du capitalisme ne se sera pas vaincue par des querelles théoriques de sommet.

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Bon texte gilbert
Un caillou de plus dans les chaussures,la route et longue !

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Fondamentalement anti capitaliste, j'ai quitté le PCF il y a 10 ans, ou plus exactement c'est le PCF qui m'a quitté, car il a abandonné son caractère révolutionnaire.
Le PCF ne parle plus d'appropriation collective des moyens de production et d'échange et encore moins de nationalisation depuis qu'il est devenu européiste.
Tant que le PCF ne prônera pas la séparation de l'église capitaliste et de l'état il continuera dans sa stratégie réformiste et accompagnatrice du capital.
POur garantir la séparation de l'église capitaliste et de l'état il faut :
1-rompre avec la croyance selon laquelle le patrimoine génèrerait de la valeur économique, seul le travail vivant génère de la valeur. pour rompre la seule solution c'est l'appropriation collective des moyens de production et d'échange.
2-rompre avec la croyance dans le marché du travail dont le dogme est, seuls ceux qui ont un travail mériteraient un salaire. Les retraités, les parents, les fonctionnaires qui n'ont pas d'emploi et pourtant ils sont utiles, ils génèrent de la valeur non marchande mais sociale. Le remède contre le dogme du marché du travail est le salaire à vie pour tous les citoyens.
3-rompre avec la croyance dans la nécessité du crédit pour financer l'investissement. Le remède contre cette croyance est l'impôt et la subvention.
4- rompre avec la croyance dans le fait que le temps de travail serait la mesure de la productivité.Une autre mesure de la productivité serait la qualification du producteur c'est encore le cas des fonctionnaires dont la rémunération n'est pas liée à l'emploi mais à la qualification. Le remède consiste à remplacer le temps de travail par la qualification.
5-Il faut en finir avec cette croyance que la sécurité sociale serait de la SOLIDARITé. Dans la religion capitaliste, il faut un détenteur du patrimoine (capitaliste), il faut avoir un emploi (marché du travail), il faut un crédit d'investissement, et avoir un temps de travail, en dehors de ces conditions vous ne produisez rien.
Dans la religion capitaliste, tout ce qui est produit en dehors des 4 précédentes conditions ne serait que de l'utilité sociale. Donc ceux qui ne sont pas dans cette situation, si ils ont des ressources c'est par SOLIDARTé.
Ceux qui produisent en dehors de la loi du marché, fonctionnaires, parents, services de santé, chômeurs, retraités produisent de la VALEUR SOCIALE
Cette valeur sociale est incluse dans les valeurs marchandes.
POUR COMBATTRE LE CAPITALISME, IL FAUT QUE L'ETAT SE SéPARE DE CES 5 CROYANCES.

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Bonsoir, pour répondre aux questions, mais d'un point de vue communiste et marxiste-léniniste, il faudrait mettre l'accent sur :

> le rejet de la Constitution européenne sous toutes ses formes
> la sortie de l'OTAN
> les interventions extérieures de nos capitalistes, en dénonçant tout particulièrement leur atlantisme
> l'organisation de la solidarité de classe avec les travailleurs d'Europe.
> l'abandon du blocus impérialiste contre la Russie. Au passage il vient aggraver l'exploitation des paysans par la grande distribution

Une remarque sur le FN, c'est vrai que Mitterrand l'a imposé à la télé et qu'il est bien pratique pour le « sursaut républicain » du second tour. Ceci étant le FN aurait peut-être moins d'électeurs populaires si P. Laurent était communiste.

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A côté de ses pompes ! Pierre Laurent reste à côté de ses pompes. Il n'a rien retenu des leçons du passé, récent ou plus lointain, ou très lointain.... Il n'a pâs encore assimilé que Hollande est l'actuel enfumeur de service au PS.
FN : c'est pas notre faute, c'est pas nous, c'est les autres !!!
Non, camarade, quand on s'aperçoit, même tard, qu'ils trahissent, tes « alliés », il faut les laisser à leurs trahisons, et reprendre le juste combat de la lutte des CLASSES

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En période de crise, ou la lutte des classes devrait être à son apogée, les tenants du capital imposent leurs quatre volontés sans opposition politique réelle, ni même syndicale autrement qu'à la marge.

A lire en diagonale je n'ai pas vu la moindre référence au CNR ou feu le PCF avait eu une influence déterminante par le poids qu'il représentait au sein de la résistance intérieure.

Je laisserai à part le cas de l'Angleterre, des USA, de l'Irlande ou Corbyn, Sanders, le sinn fein livrent quelques escarmouches dont on ne sait à quoi elles aboutiront et surtout quels seront leurs prolongements pour observer que tous les « éminents personnages » cités dans l'article sont tous des « socio démocrates libéraux » à l'image de ceux qui à partir de 1917 ont oeuvré en URSS au rétablissement du capitalisme . Contenus par les bolchevik jusqu'au décès de Staline , Kroutchev et ses amis ont créé les conditions de leur infiltration dans le parti et dans l'économie, un temps ralenti le processus s'est accéléré à l'arrivée de Gorbatchev qui leur a laissé le champ libre, la corruption s'est développé, la mafia a pris le pouvoir sous Eltsine avec le soutien actif et les encouragement de l'occident.

A quoi cela a-t-il tenu ?

Dans un entretien avec H.-G. WELLS datant de 1934 Staline apporte lui même l réponse :
http://jafreyvil.over-blog.com/2016/02/entretien-staline-hg-wells.html
Une leçon d'Histoire, si la lutte des classes nous était contée .

Les révolutionnaires, s'il doivent s'adapter au terrain, ne doivent jamais baisser la garde.

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Si j'ai bien compris ce compte-rendu :
1- Pierre Laurent croit qu'il y a eu un virage brusque de François Hollande vers le libéralisme,
2- Pierre Laurent considère que Bernie Sanders aux USA est une« avancée de la gauche ».
Comment peut-on être aussi naïf surtout avec l'expérience Mitterrand ?
Il n'y a jamais eu de virage libéral de Hollande : il l'a toujours été. L'étiquette PS « socialiste » ne sert qu'à entrer dans une machine électorale. Le Parti Socialiste (PS) depuis sa construction par Mitterrand n'a servi que de tenir un discours « de gauche » pour une politique de droite.
Concernant Bernie Sanders aux USA, je crains que les supporters ne soient « bernés » comme l'ont été les « groupies » de Barack Obama. Le président des Etats-Unis ne peut que défendre la « Constitution et les intérêts des USA » sous serment et la suprématie actuelle de USA est essentiellement militaire, donc... pas de « socialisme » en vue.
Il faut vraiment reconstruire une gauche marxiste car il y a encore de bons et sains principes dans Marx, toujours d'actualité.
Le PCF actuel ne semble plus le bon outil car lui aussi vire à la machine électorale de maintien des sièges qui malgré tout se réduisent de plus en plus... sous l'effet de la baisse tendancielle du taux de résistance.