Débat à Béziers : ce qu'a fait l'extrême droite - résistance et riposte - vers les cantonales - commentaires Débat à Béziers : ce qu'a fait l'extrême droite - résistance et riposte - vers les cantonales 2014-11-14T23:00:13Z https://lepcf.fr/Debat-a-Beziers-ce-qu-a-fait-l#comment1351 2014-11-14T23:00:13Z <p>En lisant les propositions des camarades de Béziers, j'ai eu la réaction de me dire, tiens, encore le coup du «<small class="fine d-inline"> </small>Front républicain<small class="fine d-inline"> </small>», mais cette fois-ci sans l'<span class="caps">UMP</span>. Du coup, cette proposition ressemble à un remake de 36, Front populaire contre fascisme... Mais les conditions sont-elles les mêmes<small class="fine d-inline"> </small>? A l'époque, même si la <span class="caps">SFIO</span> avait collaboré dans l'union sacrée pour envoyer les travailleurs à la boucherie de la 1<sup class="typo_exposants">re</sup> guerre mondiale, c'était encore un parti à forte composante d'ouvriers dont l'objectif était le socialisme<small class="fine d-inline"> </small>! Seule la méthode pour y parvenir n'était apparemment pas la même... Aujourd'hui ce n'est plus le cas. Et pourtant, vis-à-vis des travailleurs, il me semble que nos différences semblent tout aussi minimes. Le <span class="caps">PS</span> n'est plus pour le socialisme, le <span class="caps">PCF</span> non plus. Ils nous bernent d'«<small class="fine d-inline"> </small>Europe sociale<small class="fine d-inline"> </small>», le <span class="caps">PCF</span> aussi. L'euro qui a fait si mal aux travailleurs (ils n'ont pas eu besoin qu'on leur explique pour s'en rendre compte), le <span class="caps">PCF</span> le défend également becs et ongles. Le <span class="caps">PS</span> gère le capitalisme à fond les ballons, alors que le <span class="caps">PCF</span> prétend l'aménager la tête dans les étoiles. N'oublions pas que le «<small class="fine d-inline"> </small>ventre encore fécond<small class="fine d-inline"> </small>» est celui du capitalisme... Alors, si l'on ne lutte plus contre le capitalisme, comment être le fer de lance contre le fascisme.</p> <p>Lors de la dernière conférence nationale, lorsque j'ai dit que le <span class="caps">PCF</span> n'avait ni programme, ni objectif, et donc qu'il était difficile d'aller à la rencontre des travailleurs dans ces conditions, la plupart des présents a baissé la tête, tandis que le futur secrétaire fédéral m'a tendu très fier le dernier texte de congrès. Alors si l'on constate qu'il est difficile d'accrocher avec les milieux populaires les plus en difficulté sociale, cela se comprend... Comment peut-on le faire sans arme à notre disposition<small class="fine d-inline"> </small>? Pire, le <span class="caps">FN</span> a su capter à sa manière une majorité de thèmes qui étaient l'apanage du <span class="caps">PCF</span> (non à Maastricht et à l'<span class="caps">UE</span>, laïcité, Palestine...etc), alors que ce dernier, dans sa longue dérive sociale-démocrate tendance bobos, s'est fait une spécialité des revendications sociétales, dont tout le monde sait l'importance pour les milieux populaires<small class="fine d-inline"> </small>! Je pense donc que le <span class="caps">PCF</span> est nu et souhaite bon courage aux camarades de Béziers pour trouver une solution...</p> Débat à Béziers : ce qu'a fait l'extrême droite - résistance et riposte - vers les cantonales 2014-11-14T10:09:27Z https://lepcf.fr/Debat-a-Beziers-ce-qu-a-fait-l#comment1349 2014-11-14T10:09:27Z <p>Merci de tes réflexions pam tout d'abord sur la gestion ça a, en l'affaire une importance réelle. C'est bien dans le concret de la vie que les biterrois se prononcent, se prononceront.<br class="autobr"> Pour ce qui est du <span class="caps">PS</span>, ce n'est pas l'institution médiatique de gauche qui a porté Ménard aux nues. Ce sont 19 ans dans notre ville de gestion <span class="caps">UMP</span>, droite populaire, avec un député et un sénateur <span class="caps">UMP</span> qui vont déposer des fleurs sur la tombe de fusillés pour leurs crimes commis dans l'<span class="caps">OAS</span>, accompagnés de plusieurs centaines de personne, sans que le préfet saisi par nos soins ne réagisse. Ce même maire <span class="caps">UMP</span> avait supprimé 200. 000€ de subventions au budget 2014 du <span class="caps">BAS</span>, en arrivant Ménard en a supprimé 200.000 de plus au total près de 20% de la dotation initiale.<strong> Une population qui malgré nos efforts ne répond pas au niveau</strong>, pire, en dehors de nous un affaiblissement très rapide , y compris électoral des autres forces de gauche et même de «<small class="fine d-inline"> </small>gôche<small class="fine d-inline"> </small>». Ménard continue, amplifie la politique de l'extrême droite <span class="caps">UMP</span>. Cré les conditions politiques et idéologiques de du rassemblement de son camp. <strong>De ce fait libère plus qu'ailleurs la parole et les idéologies d'extrême droite. </strong> <br class="autobr"> Mais une seule ville de France est elle aujourd'hui épargnée<small class="fine d-inline"> </small>?<br class="autobr"> Hier en Bureau fédéral du <span class="caps">PCF</span> j'ai été amené à rappeler à des camarades de Montpellier, ceux qui sont attentifs aux rassemblement qui soulignaient les convergences de fait entre les situations biterroises et montpellieraines (désastre économique sur la longue durée, rejet des partis, progression du <span class="caps">FN</span>, grandes difficultés à rendre crédibles toute perspective ou action alternative...) qu'en dépit des ressemblances nous n'avions pas la même situation. <br class="autobr"> <strong>Comment redonner aux milliers d'électeurs biterrois en déshérence un minimum de perspectives pour agir<small class="fine d-inline"> </small>?</strong> J'écris bien agir et non seulement voter au lieu de s'abstenir.<br class="autobr"> Les communistes ne peuvent fuir cette question posée par la vie de façon nouvelle.<br class="autobr"> Ils n'ont pas fini de débattre dans l'action et d'agir chaque fois pour la construction quotidienne du parti révolutionnaire. Comme partout , je l'espère<small class="fine d-inline"> </small>;</p> Débat à Béziers : ce qu'a fait l'extrême droite - résistance et riposte - vers les cantonales 2014-11-14T06:53:30Z https://lepcf.fr/Debat-a-Beziers-ce-qu-a-fait-l#comment1348 2014-11-14T06:53:30Z <p>contribution vue de loin au débat des communistes de Béziers.</p> <p>ce sont les communistes biterrois qui décideront, mais il me semble qu'il faut répondre à deux exigences</p> <p>1/quelle réponse communiste à cette «<small class="fine d-inline"> </small>caporalisation de la vie Biterroise<small class="fine d-inline"> </small>», aux multiples arrêtés de police, qui peuvent être inefficaces, mais qui construisent à minima dans les représentations politiques, une réponse à une crise sociale bien réelle. Car qui peut à l'inverse «<small class="fine d-inline"> </small>autoriser<small class="fine d-inline"> </small>» de cracher dans la rue, d'installer partout des paraboles individuelles, de laisser des enfants en bas age dans la rue la nuit... Bien sûr, ce sont des batailles politiciennes symboliques, un discours de «<small class="fine d-inline"> </small>reprise en main<small class="fine d-inline"> </small>», mais dans la défaite idéologique profonde que porte la gauche, il ne faut pas seulement la dénoncer en la mettant en parallèle avec les enjeux sociaux et économiques. Mon expérience d'adjoint au cadre de vie à Véissieux me conduit à accorder une grande importance à la bataille pour la propreté urbaine. Comme le dit le géographe Jean Gouhier, inventeur de la «<small class="fine d-inline"> </small>rudologie<small class="fine d-inline"> </small>» (science des déchets), la ou l'institution passe, l'ordure trépasse, et la rose s'installe«<small class="fine d-inline"> </small>... formule imagée dont je donne ma version politique :<small class="fine d-inline"> </small>»là ou le service public assure le cadre de vie, les incivilités et l'individualisme recule, et le vivre ensemble progresse...«<small class="fine d-inline"> </small>. Ce n'est pas par hasard que les questions de la propreté avec celles de la sécurité, sont les premières questions des habitants dans nos conseils de quartier, et les communistes doivent être porteur d'un discours fort sur cet enjeu du respect du quotidien entre habitants. Oui, nous devons affirmer que notre conception de la<small class="fine d-inline"> </small>»civilité", c'est à la fois la fraternité des rapports humains et le respect des règles de vie communes<small class="fine d-inline"> </small>! le chacun pour soi qui se traduit dans le quotidien par les incivilités dans la conduite automobile, dans la propreté, l'hygiène, l'attention au cadre de vie commun... c'est la forme de vie sociale adaptée à la guerre de tous contre tous du capitalisme...</p> <p>2/ quelle réponse à la crise politique historique de la gauche<small class="fine d-inline"> </small>? quelle nécessité de sanctionner fortement le parti socialiste qui a pris la responsabilité historique de trahir le peuple, d'installer l'extrême-droite pour des manœuvres politiciennes électorales qui se retournent désormais contre lui (même si rien n'est fini, les manoeuvres continuent et Hollande espère toujours reproduire à son avantage le coup de 2002...). Car qui a porté Ménard aux nues, si ce n'est l'institution médiatique de gauche<small class="fine d-inline"> </small>? Rappelons-nous les efforts qu'il fallait faire (qu'il faut faire<small class="fine d-inline"> </small>!) pour dénoncer les liens de Reporters sans Frontières avec la <span class="caps">CIA</span><small class="fine d-inline"> </small>? Il n'y a pas de recettes toute faite, et on peut comprendre que la situation soit différente selon la place prise par l'extrême-droite, mais la question est posée partout. Laisser penser que le parti socialiste au pouvoir puisse être partie prenante d'une réponse à cette fascisation est un leurre que le peuple ne suivra pas. Mais comme le disait Thorez, il faut dire la vérité sur les dirigeants socialistes, mais il faut construire l'unité en bas avec les travailleurs socialistes... Sachant que notre première question, avant même celle des travailleurs socialistes, est celle de l'immense marée des abstentionnistes..</p>