Conseil National des 14 et 15 juin

en revenir aux fondamentaux ; avec Hue on a oublié que c'est la classe ouvrière qui doit être le fer de lance de la révolution, du changement de régime, du passage au communisme, « parce qu'elle n'a rien à perdre que ses chaînes » (Marx). On a cru, comme les Italiens, que ne parvenant pas à changer le système par le biais des élections, il fallait s'allier à d'autres, faire la cour aux classes moyennes (Bouge l'Europe avec Fodé Sylla, Geneviève Fraysse, etc..) au lieu de rester sur nos fondamentaux, qui, finalement, ont raison aujourd'hui. Il fallait persévérer dans la lutte des classes ; quand on voit à quelle vitesse la France se liquéfie sur le plan industriel, les fermetures d'usines, là où se crée la valeur ajoutée, la richesse.
Mélanchon n'a jamais proclamé la nécessité des nationalisations à proximité des usines où il tenait meeting : Clermont Ferrand et Michelin, Besançon et Peugeot, la Bastille et Bouygues, le grand manitou, ou Dassault le marchand d'armes ; face à Beffa sur la 2, il le chipote sur ses revenus, mais pas sur la propriété des usines dont il est ou fut responsable. (St Gobain entre autres). La propriété, tout le monde a la trouille d'en parler !
Revenir aux fondamentaux, c'est faire savoir aux gens que Marx disait : « le prolétaire cherche son capitaliste pour obtenir un salaire, comme le serf cherchait son seigneur pour obtenir un lopin de terre », ; moi je change « obtenir un salaire », par « lui vendre sa force de travail ». On a ainsi tout ce qu'il faut pour entamer la discussion sur l'organisation de la société.
Le communisme ; une société sans classe. Impossible ? lancer le débat ! (voir le livre de Roger KEENAN : le socialisme trahi, les raisons de la chute de l'URSS) ; enfin des arguments qui nous permettent de répondre aux anticommunistes. La direction du PCF aurait pu la faire ; mais ouat , dans leur grande nullité, on ne pouvait s'attendre à rien. Quand Bessac proclame : nous étions des moutons, aujourd'hui, nous sommes des chats !
Personnellement, je n'ai pas envie de bêler ! créons un PCF-A : le A, comme Actif. Pour le moment PCF = APQ, action pas question !

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Sur le fond,je suis en plein accord avec la camarade Marie-Christine Burricand.Ayant voté contre la participation du PCF au gouvernement de la Gauche Plurielle,j'ai été très vite mis à l'écart par les camarades favorables à la ligne « Direction nationale ».Pourtant ,les résultats du 21 avril 2002 avec un face à face LE PEN-Chirac m'avaient donné raison...Maintenant,étant opposé à la stratégie de Front de Gauche,je me suis abstenu à l'élection européenne du 25 mai 2014.L'abstentionnisme est,malheureusement,« le parti majoritaire »...Il faudrait revenir à nos fondamentaux de l'après-congrès de TOURS de 1920 en tirant les leçons du stalinisme et de notre position contradictoire« à la remorque » des socialistes ,y compris de Mélenchon...Il faut un débat idéologique,stratégique et organisationnel au sein du PCF.

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