Manifestation, rapport de forces, 6e république et changement de société - commentairesManifestation, rapport de forces, 6<sup class="typo_exposants">e</sup> république et changement de société2013-04-30T06:34:29Zhttps://lepcf.fr/Manifestation-rapport-de-forces#comment8982013-04-30T06:34:29Z<p><q>si les journées d'action ne «<small class="fine d-inline"> </small>»capitalisent«<small class="fine d-inline"> </small>» pas maintenant elles feront un jour ou l'autre tomber la falaise comme les vagues qui viennent et reviennent sur la falaise</q><br class="autobr">
Il me semble qu'on pourrait au contraire commencer à tirer les leçons d'une bataille toute entière organisée autour de ces «<small class="fine d-inline"> </small>grandes vagues<small class="fine d-inline"> </small>»... Les vagues du 5 Mars et du 9 avril étaient beaucoup plus petites que celles des meetings de Mélenchon. Pourquoi<small class="fine d-inline"> </small>? Les vagues de 2009 étaient les plus fortes depuis 1995, elles n'ont même pas effiloché le pouvoir, pourquoi<small class="fine d-inline"> </small>?</p>
<p>J'essaie dans cet article de montrer la différence entre ces «<small class="fine d-inline"> </small>vagues<small class="fine d-inline"> </small>» médiatiques, qui vienent périodiquement tenter de mobiliser les salariés comme des «<small class="fine d-inline"> </small>consommateurs<small class="fine d-inline"> </small>» d'évènement social, et ce que pourrait être une montée des eaux sociales organisées sur le terrain du travail et du quartier, au quotidien, au plus près des masses de ceux qui ont intérêt au changement... et qui supposent que des milliers de travailleurs «<small class="fine d-inline"> </small>organisent<small class="fine d-inline"> </small>» à leur échelle des milliers de vagues...</p>
<p>Je suis convaincu qu'il n'y aura pas de tsunami social qui soit déclenché par un appel médiatique à un grand soir... Tant qu'on ne regagne pas des forces organisées à la base, on ne fera jamais peur au capitalisme</p>
<p><q>les décideurs politiques le savent et font tout pour affaiblir les vagues</q><br class="autobr">
Franchement, quand on voit la place donnée par les médias à la préparation du 5 Mai, avec <span class="caps">JLM</span> dans tous les médias, c'est une affirmation bien rapide... Par contre, ils font tout pour présenter le 5 comme la manif de <span class="caps">JLM</span>... car ils en profitent pour renforcer la personnalisation et la médiatisation de la bataille contre l'austérité, et le <span class="caps">PCF</span> disparait lui en tant qu'outil d'organisation...</p>
<p>Si les communistes ne font pas l'analyse du mouvement réel, ils continueront à «<small class="fine d-inline"> </small>suivre<small class="fine d-inline"> </small>» les prochains slogans qui se succèdent effectivement comme des vagues, mais la falaise capitalise n'est pas du tout en calcaire, c'est du super-granit pour qui ces vagues sont des caresses permettant de défouler les mécontents...</p>
<p>Je vois bien que tu n'es pas d'accord avec mon article, mais tu ne réponds en fait à aucun de ses arguments...</p>Manifestation, rapport de forces, 6<sup class="typo_exposants">e</sup> république et changement de société2013-04-27T11:10:00Zhttps://lepcf.fr/Manifestation-rapport-de-forces#comment8962013-04-27T11:10:00Z<p>L'initiative du 5 mai représente pour moi la seule possible dans la stratégie électorale du <span class="caps">PCF</span> dans le Front de gauche, et puisque nous sommes dans la «<small class="fine d-inline"> </small>politique de l'image<small class="fine d-inline"> </small>», du virtuel, nous sommes dans celle où on fait croire et on veut montrer bruyamment qu'on est des révolutionnaires surtout quand nous avons un Mélenchon qui joue sa partition et c'est normal, c'est le pluralisme des idées à gauche, qui bouscule le <span class="caps">PCF</span> qui s'est coupé volontairement de ses bases idéologiques et sociologiques en se privant de l'apport militant et des apports des ouvriers et petits employés qui s'exprimaient et agissaient à partir des cellules . En ce qui me concerne, c'est l'adage : «<small class="fine d-inline"> </small>Faute de grive, on mange du merle<small class="fine d-inline"> </small>» qui malheureusement me vient à l'esprit.<br class="autobr">
Je partage les interrogations du ou de la Camarade auteur le de la contribution ci-dessus et constate en effet que rien de concret ne nous relie à la manif du 5 mai, à part un certain fourre-tout de revendications comme autant d'incantations désuètes face à une «<small class="fine d-inline"> </small>Gauche<small class="fine d-inline"> </small>» au pouvoir qui n'est en définitive qu'un groupe d'administrateurs de l'Etat bourgeois dont la «<small class="fine d-inline"> </small>promotion Voltaire<small class="fine d-inline"> </small>» est la caricature la plus achevée, tant elle est intimement voire organiquement liée aux intérêts du Capitalisme financier tout comme les «<small class="fine d-inline"> </small>grandes écoles<small class="fine d-inline"> </small>» de toutes sorte qui forment un dispositif, de plus en plus totalitaire (presse, médias, éducation à travers par exemple l' enseignement de l'Histoire, de l'économie... <br class="autobr">
Il reste le concret, et le concret ce sont les luttes que le <span class="caps">PCF</span> s'interdit lui-même afin de ne pas trop bousculer un équilibre savant depuis trop longtemps établi au sommet, par crainte sans doute d'«<small class="fine d-inline"> </small>empêcher la gauche de réussir<small class="fine d-inline"> </small>» . On voit ce qu'il en est et on voit d'ici le prix que le <span class="caps">PCF</span> va encore payer une fois de plus pour les élections qui vont suivre. D'ailleurs, il suffit d'entendre certains dirigeants de premier plan certains que l'on pourrait confondre avec des syndicalistes réformistes , un autre avec un vieux radical socialiste, un autre encore avec le chien qui aboie après la caravane qui passe<br class="autobr">
Et nous en sommes réduits, à mobiliser localement et massivement en dehors d'un <span class="caps">PCF</span> tétanisé et paralysé. Parce que les questions que nous posons ont une implication directe avec des décisions politiques graves auxquelles est associée la «<small class="fine d-inline"> </small>gauche<small class="fine d-inline"> </small>» au Pouvoir et dans les collectivités locales qui laissent au Privé et à ses bénéficiaires toute l'initiative afin d'enrichir ses ayants droits qui actionneront à leur tour, par l'investissement financier, de leurs surplus de richesse le mécanisme du garrot financier qui étouffe les classes populaires.<br class="autobr">
Le <span class="caps">PCF</span> a sous-traité les luttes qui se sont enlisées, on l'a vu avec tel dirigeant de la <span class="caps">CGT</span> responsable du secteur retraites nommé plus tard Conseiller d'Etat, tel syndicaliste <span class="caps">CFDT</span> récompensé à son tour et nommé à l'<span class="caps">IGAS</span>, on l'a vu avec Florange et la récupération tardive, superficielle et sans suite de la revendication de la Nationalisation revendiquée par les travailleurs qui s'oppose il est vrai de fait à l'option européiste désormais choisie, avec une <span class="caps">UE</span> qui s'apprête par traité de «<small class="fine d-inline"> </small>libre-échange<small class="fine d-inline"> </small>» à se soumettre davantage aux impératifs dictés par le patron <span class="caps">US</span> . Cette contradiction devient insurmontable, tout comme ces déclarations à l'emporte pièce, justes certes, car «<small class="fine d-inline"> </small>il faut y aller fort<small class="fine d-inline"> </small>», mais malheureusement coupées de toutes les racines, nos luttes quotidiennes qui leur permettraient pourtant de mobiliser puissamment, suffisamment pour déstabiliser nos exploiteurs . Le Parti ne doit plus être un simple haut parleur des luttes avec des piles qui se sont usées au fil du temps et de l'inaction électoraliste. Le temps des porte parole est fini : il faut désormais s'engager et lutter avec ceux qui souffrent, sans craindre de perdre quelque «<small class="fine d-inline"> </small>prébende<small class="fine d-inline"> </small>» que ce soit de la part d'un <span class="caps">PS</span> arrogant et clientéliste.</p>Manifestation, rapport de forces, 6<sup class="typo_exposants">e</sup> république et changement de société2013-04-27T10:05:32Zhttps://lepcf.fr/Manifestation-rapport-de-forces#comment8952013-04-27T10:05:32Z<p>Rassemblement Organisation</p>
<p> l'heure est au rassemblement de celles et ceux qui souffrent qui luttent <br class="autobr"> de celles et ceux à qui le tour va venir inévitablement</p>
<p>les comités , les mouvements , les fronts , toutes ces formes ne rassemblent pas <br class="autobr">
ne forment pas de majorité</p>
<p>elles focalisent elles s'éclairent dans le ciel obscurci des résistances en berne <br class="autobr">
elles n'organisent rien ,sauf leur auto satisfaction <br class="autobr">
elles ont permis la mise en place d'un meneur qui parade maintenant en télé en radio <br class="autobr">
qui auto décide une marche pour le 5 mai par exemple <br class="autobr">
qui discrètement vote au parlement européen la partition de Chypre(avec con benhdit )</p>
<p>les salariés n'ont que les syndicats comme moyens de réaction et d'organisation <br class="autobr">
se syndiquer est un formidable défi dans notre société dite avancée <br class="autobr">
3 millions d'hommes et de femmes le réalisent les font vivre</p>
<p>si les journées d'action ne «<small class="fine d-inline"> </small>»capitalisent«<small class="fine d-inline"> </small>» pas maintenant elles feront un jour ou l'autre tomber la falaise <br class="autobr">
comme les vagues qui viennent et reviennent sur la falaise <br class="autobr">
les décideurs politiques le savent et font tout pour affaiblir les vagues</p>
<p>seul le pcf organise le rassemblement ou essaie de le construire pour changer les politiques <br class="autobr">
mais il est composé aussi de certains qui ne veulent rien changer qui siegent a lan aux communes régions</p>
<p> le pcf le seul parti qui agit qui fait agir ses militants ses adhérents et les syndicats les citoyens <br class="autobr">
au pouvoir de 2 départements de 1000 communes</p>
<p>il ne peux être contourné</p>
<p>alors utilisons le pour nous organiser et pour rassembler soit en citoyen en militant ou en élu.</p>Manifestation, rapport de forces, 6<sup class="typo_exposants">e</sup> république et changement de société2013-04-26T14:05:15Zhttps://lepcf.fr/Manifestation-rapport-de-forces#comment8932013-04-26T14:05:15Z<p>Juste une réserve sur <i>le sens politique du vote est sans ambiguïté. Hollande a été élu sur son message fort "mon ennemi, c'est la finance".</i> :<br class="autobr">
Sarkozy a condamné la financiarisation et Le Pen la finance mondialisée.<br class="autobr">
Tout ça ne mange pas de pain car les actionnaires des grandes banques et ceux des grandes entreprises sont une seule et même classe capitaliste<br class="autobr">
Autre chose est d'appeler à renverser la classe des capitalistes et instaurer le socialisme. Hollande s'en est bien gardé et nous en étions tous parfaitement avertis.</p>
<p>Il vient que le sens du vote est parfaitement ambigu, tandis que le vote lui-même est tout aussi réactionnaire dans ses conséquences que le vote ouvrier pour Sakozy ou Le Pen.<br class="autobr">
Si les grévistes se jugent "trahis", il n'y a pas de quoi considérer ça comme une <i>prise de conscience</i> : on n'est trahis que par ses amis.<br class="autobr">
Or la trahison des socialistes remonte à la guerre de 14, et le congrès de Tours a sanctionné cette trahison il y a plus de 90 ans.<br class="autobr">
Comment ne pas enrager de voir les grévistes dos au mur des licenciements, et aguerris par des semaines de grève face à la duplicité des actionnaires, rappeler Hollande à ses «<small class="fine d-inline"> </small>responsabilités<small class="fine d-inline"> </small>»<small class="fine d-inline"> </small>? <i>«<small class="fine d-inline"> </small>Monsieur le Président, on a voté pour vous<small class="fine d-inline"> </small>!</i><small class="fine d-inline"> </small>»<br class="autobr">
Imaginerait-on les même syndicalistes rappeler Sarkozy à ses «<small class="fine d-inline"> </small>responsabilités<small class="fine d-inline"> </small>»<small class="fine d-inline"> </small>?<br class="autobr">
Les dirigeants révisionnistes sont les principaux responsables de cette dangereuse crédulité, notamment en parlant de "gauche" à tort et à travers et en cultivant cette ambiguïté.</p>
<p>Albert Camus concluait un essai philosophique <i>«<small class="fine d-inline"> </small>il faut imaginer Sisyphe heureux<small class="fine d-inline"> </small>»</i>.<br class="autobr">
Selon la mythologie grecque, pour avoir osé défier les dieux, Sisyphe fut condamné à faire rouler éternellement un rocher jusqu'en haut d'une colline dont il redescendait chaque fois avant de parvenir à son sommet.<br class="autobr">
Sisyphe des temps moderne, le prolétariat est condamné à pousser son champion au sommet de l'Etat bourgeois. Et lorsqu'il y parvient, le héros se déballonne comme le rocher dévale la pente.<br class="autobr">
Peut-on l'imaginer heureux celui qui a collé les affiches, distribué les tracts, payé l'essence et vidé ses poches<small class="fine d-inline"> </small>?</p>
<p><strong>Il faut imaginer Sisyphe révolté<small class="fine d-inline"> </small>!</strong></p>