J’entends souvent parler d’un débouché politique au mouvement social, personnellement, j’aimerais que l’on pense le mouvement social comme un débouché en soi dans le moment politique présent.

Le mouvement en cours est un moment intense de politisation de femmes et d’hommes, pour qui la politique a longtemps été un corps étranger.

Notre rôle doit être non seulement d’accompagner, mais aussi de susciter l’entrée de nombreux citoyens dans le mouvement, et au delà dans l’implication politique permanente.

C’est ainsi que nous pouvons peser sur le rapport de force politique dans ce pays.

Les communistes sont certes comme des poissons dans l’eau du mouvement social, il faut maintenant pousser les murs du bocal que Hollande essaie de réduire et vider.

Le parti peut et doit être la boite à outils de tous ceux qui souhaitent s’engager et agir sur le réel, ou tout simplement apprendre, se former à l’action politique.

Je propose qu’un appel soit lancé à nos cellules pour des réunions ouvertes aux sympathisants, aux proches, aux voisins... qui partagent notre révolte.

Hollande s’emploie à vider le bocal, quand on lui demande « que demande le peuple ?  » il répond « des pains (…) et du jeu » ; c’est une épreuve de force que nous devons prendre à sa mesure. Je pense que cette assemblée devrait adresser un message clair au pouvoir en place et à nos concitoyens : François Hollande drapé dans son incompétence, menace d’interdire les manifestations, c’est une ligne rouge au delà de laquelle l’état de droit est remis en question, rappelons que la résistance à l’oppression est un droit sacré de notre peuple.

Si nos droits fondamentaux sont remis en cause, la résistance devient un devoir.

Pour finir sur un point pratico-pratique, si nous souhaitons réellement que des travailleurs en activité puissent s’impliquer politiquement à un haut niveau, il serait souhaitable d’éviter de réunir le CN un jour de semaine.

Salutations fraternelles