Une part de la vérité sur la chute de l’URSS

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Voici un article dont certains éléments étaient déjà connus, en particulier la déclaration de Gorbatchev en Turquie, mais comme je le décris dans mes mémoires, j’ai pu observer les conditions du remplacement des dirigeants européens dont l’article dit qu’elles faisaient partie d’un plan. J’en suis arrivée à la même conclusion, tant je voyais se répéter le même scénario de la Pologne à l’Italie en passant pas la Hongrie, et bien sûr la France. Mais je dois dire que je ne l’ai perçu pleinement que quand j’ai été confrontée à ce dont était capable la CIA à Cuba et en Amérique latine ; en Europe, il était plus difficile d’en prendre conscience (note et traduction de Danielle Bleitrach).

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La vérité avance sur la chute de l’URSS

En 2000, Mikhail Gorbachov, dans un discours à l’Université américaine de Turquie, a avoué : « Le but de ma vie était l’anéantissement du communisme… ma femme m’avait pleinement soutenu et avait compris que, avant même de le faire… j’avais trouvé des compagnons dans la lutte – parmi eux, AN Yakovlev et EA Shevardnadze ».

Récemment, la CIA a déclassifié certains documents déclarant que « le magnat financier George Soros et la CIA ont aidé Gorbachov à parvenir à la dissolution ultérieure de l’URSS ».

Sur ces documents, l’analyste et ancien employé de la NSA, la National Security Agency, Wayne Madsen, a déclaré que le multimillionnaire George Soros avait fourni une couverture économique en 1987 au gouvernement de Mikhail Gorbachov, par le biais d’une ONG de la CIA, connue sous le nom de l’Institut des études de sécurité Est-Ouest, IEWSS (son acronyme en anglais).

Les informations indiquent que Soros et la CIA ont favorisé la diffusion de deux termes orchestrés dans ces années par l’Occident – "perestroïka" (restructuration) et "glasnost" (transparence) – pour servir d’éléments déstabilisateurs pour accélérer la disparition de l’URSS.

Ces documents de la CIA prouvent que ce qui s’est passé n’était pas le résultat de l’acte « spontané et en faveur de la démocratie » de Gorbachov, le système socialiste étant soi-disant « épuisé et brisé », comme ils voulaient le faire croire au monde.

En Turquie, Gorbatchev lui-même a déclaré : « Pour y parvenir, j’ai profité de ma position au sein du Parti et dans le pays, j’ai dû remplacer toute la direction du PCUS et de l’URSS, ainsi que la direction de tous les pays socialistes d’Europe ».

La vérité est que c’est la CIA, avec l’argent de l’organisation Soros, qui a conçu et exécuté cette grande opération, avec tout le soutien du leader soviétique de l’époque.

L’ancien analyste Wayne Madsen dit que le plan visant à éliminer le bloc socialiste d’Europe de l’Est a été organisé par deux coprésidents IEWWS de Sorosn : Joseph Nye, économiste de Harvard, et Whitney MacMillan, président de la multinationale agroalimentaire Cargill, qui avait entretenu des relations avec l’Union soviétique dans les années soixante-dix au XXème siècle.

Insatisfaits des résultats obtenus en 1991, la CIA et Soros ont concentré leurs efforts sur un coup sévère à la nouvelle Fédération de Russie, encourageant le séparatisme dans leurs régions, afin de l’affaiblir au maximum.

Le rapport de Nye et MacMillan envisageait la fin de l’Union soviétique et les éléments du nouveau modèle pour les futures relations de Moscou avec les États-Unis, pour entrer dans l’ère capitaliste et, selon eux, « toute nouvelle évaluation des relations occidentales avec une Union soviétique restructurée, doit partir d’une position de force plutôt que d’un rapport de force ».

Le rapport IEWWS, daté de 1987, et son application pratique ont été un moyen de déchirer sans effusion de sang l’URSS par étapes.

Ce document appelle l’Occident à profiter de l’Union soviétique mourante, dans la nouvelle carte géopolitique qui en surgirait, en particulier dans le Tiers-Monde, une zone jusque-là sous influence soviétique.

Madsen dit que Soros et ses organisations alliées des « droits de l’homme » ont travaillé activement pour détruire la Fédération de Russie, soutenu les mouvements d’indépendance à Kouzbass (Sibérie), par le biais de droitiers allemands qui ont tenté de restaurer Königsberg et la Prusse orientale, et qu’ils ont financé des nationalistes lituaniens et d’autres républiques autonomes et régions nationalistes telles que le Tatarstan, l’Ossétie du Nord, l’Ingouchie et la Tchétchénie, entre autres, dans le but d’encourager le séparatisme dans les Républiques autonomes socialistes soviétiques.

L’activité d’ingérence de Soros contre la Russie ne s’est pas arrêtée ; elle a cru de façon provocante, grâce à ses bases opérationnelles réparties sur les territoires environnants, notamment en Ukraine, Estonie, Lettonie, Lituanie, Finlande, Suède, Moldavie, Géorgie, Azerbaïdjan, Turquie, Roumanie, Mongolie, Kirghizistan, Kazakhstan, Tadjikistan et Ouzbékistan, réunissant des groupes terroristes en coalition avec les fascistes ukrainiens et les néonazis moldaves sionistes.

Récemment, le président russe Vladimir Poutine a expulsé plusieurs organisations de Soros, telles que l’Open Society Foundation et d’autres ONG de la CIA, qui opéraient dans des circonstances similaires sur le territoire russe, notamment la NED (Fondation nationale pour la démocratie), le Republican International Institute, la Fondation MacArthur et Freedom House, les jugeant indésirables et constituant une menace pour la sécurité de l’État russe.

Mikhail Gorbachov a reçu le prix Nobel de la paix non pas pour le plaisir, mais parce qu’il a suivi avec diligence les directives de la CIA et de George Soros.

La CIA ne se repose pas et entend éliminer toute trace de socialisme sur terre ; d’où ses plans contre Cuba et maintenant le Venezuela, où rien n’est accidentel, non pas à cause du travail et de la grâce du Saint-Esprit, mais, comme le dit Saint Jean : 8-32, « Et vous connaîtrez la vérité et la vérité vous libérera ».

Pour cette raison, chaque jour, le monde voit ce que les Yankees sont capables de réaliser pour leurs intérêts hégémoniques, et les mensonges qu’ils tissent, créant des modèles préconçus parmi les grandes masses à travers leurs campagnes de presse ; c’est pourquoi José Martí a sagement déclaré :
« Découvrir une vérité est aussi joyeux que voir un enfant né ».

Arthur González

Source El Heraldo Cubano

Traduction D.Bleitrach

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