Sur les résultats du référendum, des centaines de milliers de personnes ont appuyé la proposition du KKE Déclaration du KKE

, par  communistes , popularité : 3%

Le 5 Juillet 2015, un référendum a eu lieu en Grèce. La question posée était de savoir si les citoyens étaient pour ou contre le projet d’accord, présenté par la Troïka (UE-FMI-BCE), accord qui promet de poursuivre les mesures anti-populaires pour un montant de 8 milliards d’euros.

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La majorité gouvernementale de Syriza-Anel a rejeté la proposition du KKE que le projet d’accord du gouvernement soit soumis également à l’avis du peuple grec au référendum, en même temps que la question de l’abolition de toutes les lois anti-sociales adoptées au cours des dernières années et que la question du désengagement de l’U.E.

Dans le même temps, le gouvernement de coalition a expliqué que le Non au référendum serait interprété par le gouvernement comme une approbation de son propre projet d’accord avec l’UE-FMI-BCE, qui dans ses 47 + 8 pages comprend également des mesures antisociales dures, d’une valeur d’environ 8 milliards d’euros.

Dans ces conditions, le KKE a appelé les travailleurs à tourner le dos au faux dilemme qui était posé dans le référendum, en utilisant tous les moyens appropriés. Les forces du KKE, en dehors des bureaux de vote, on diffusé aux électeurs un bulletin de vote qui disait :
- Non à la proposition de la Troïka (UE-FMI-ECB)
- Non à la proposition du gouvernement
- Désengagement de l’UE

Bien sûr, il était clair que ce bulletin de vote serait compté comme un bulletin nul, mais avec les bulletins de vote blancs et l’abstention, il constitue un courant politique qui conteste les choix du gouvernement Syriza-Anel comme des organisations impérialistes, avec qui le gouvernement est en train de négocier pour les besoins du capital en Grèce.

Il faut noter qu’avec les partis de la coalition gouvernementale Syriza-Anel, les fascistes d’Aube Dorée ont également pris position en faveur du Non, ainsi que d’autres petits groupes nationalistes et d’ultra-gauche, comme Antarsya.

De l’autre côté, l’opposition de droite ND, le Pasok social-démocrate qui a gouverné jusqu’en Janvier 2015, avec ses Potámi, Kidhso (le parti de l’ancien Premier ministre G. Papandreou) et d’autres petites forces politiques bourgeoises ont pris position en faveur d’un Oui dont ils déclaraient qu’il serait interprété comme un consentement à « rester dans l’UE à tout prix ».

Les résultats finaux sont les suivants :

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Dans ses premières déclarations après l’annonce du résultat, D. Koutsoumpas, le secrétaire général du CC du KKE a salué les milliers de personnes qui ont répondu à l’appel du KKE et ne se sont pas soumis au dilemmes de chantage, c’est-à-dire ceux qui ont choisi le bulletin de vote proposé par le KKE dans l’urne, une proposition que le gouvernement a refusé au parlement de mettre au vote, privant les gens du droit de s’en servir d’une manière massive dans le scrutin.

Il a noté que par rapport à la question douteuse de ce référendum hâtif, une partie du peuple a réussi à surmonter son trouble et sa déception et à donner une première réponse, avec le bulletin de vote nul, et aussi avec le bulletin blanc, certains choisissant l’abstention pour la même raison.

Le secrétaire général s’est adressé en particulier à ceux qui ont choisi le Non, et qui pensaient que de cette manière ils pourraient arrêter l’austérité, qu’ils pourraient répondre aux mesures anti-sociales et aux mémorandums. Il les a appelés à ne faire preuve d’aucune complaisance et à ne pas accepter la transformation par le gouvernement de ce Non en un Oui pour de nouveaux accords anti-sociaux. Il a souligné que le KKE leur tend la main pour les luttes contre la détérioration de leurs conditions de vies, luttes qui s’enclencheront dès le lendemain de ce référendum.

Le KKE a lancé un appel militant similaire à ceux qui ont choisi le Oui sous la pression des grands employeurs, en raison de la peur sur les banques et la peur des conséquences pour leurs salaires, pensions et petites épargnes.

Le KKE note que les négociations promises par M. Tsipras sur la base de sa proposition, conduiront inévitablement à un nouveau memorandum plus mauvais.

La situation met en évidence la nécessité pour le mouvement et notre peuple de choisir la proposition du KKE d’une voie populaire de sortie de la crise, de manière massive et déterminée. Le KKE sera en première ligne de toutes les luttes de notre peuple dans la période à venir, du renforcement, dès demain, de la ligne de lutte anti-capitaliste et anti-monopole, du rassemblement autour du KKE.

Voir en ligne : Traduction PAM pour lepcf.fr

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