Sur le front de la guerre économique par Philippe Béchade, chroniqueur en bourse

, popularité : 3%

Une analyse d’un économiste libéral critique de la mondialisation US qui est utile pour comprendre les rapports de forces entre OTAN et Russie qui ne sont pas que militaires (auquel cas Poutine serait réellement fou), mais d’abord et avant tout économique, les sanctions occidentales conduisant à un découplage occident-russie qui du point de vue des matières premières n’est pas vraiment risqué pour la russie...

rédigé par Philippe Béchade 14 mars 2022

En parallèle du conflit entre armées sur le terrain en Ukraine, un affrontement économique se déroule. Entre réserves d’or russes et sanctions occidentales, les rôles du dollar et de l’euro sont notamment remis en cause.

Depuis le 14 février 2014 (révolution du Maïdan), et d’autant plus après les accords de Minsk (5 septembre 2014 puis 12 février 2015) le dossier ukrainien a pris la forme d’une interminable guerre civile de « basse intensité » qui ne dit pas son nom, et sur laquelle les médias occidentaux « de référence » entretiennent une forme d’omerta.

N’en avoir jamais parlé, n’avoir jamais établi les responsabilités des protagonistes (au nombre de trois sur le terrain, mais quatre en y rajoutant l’Otan) permet à ces mêmes médias de laisser croire qu’une « vraie guerre » vient d’éclater spontanément du seul fait de la « folie inexplicable » et des pulsions barbares d’un dictateur formaté par le KGB (devenu le FSB).

Des intérêts commerciaux en jeu

Et les Européens se proposent d’ajouter de la guerre à la guerre en organisant la livraison d’armes à l’Ukraine, sans débat au Parlement européen, en dehors de tout cadre légal (« urgence oblige »), et malgré l’absence de pouvoir de décision d’Ursula von der Leyen en ce domaine (se croirait-elle encore ministre de la Défense de l’Allemagne ?).

Le chancelier allemand Olaf Scholz a compris le danger et a confirmé le 6 mars que « l’Otan ne participera pas à la guerre en Ukraine. Une confrontation directe entre l’Otan et la Russie doit être évitée : les armes remises à l’Ukraine ne sont pas livrées directement dans le pays, mais à l’extérieur des frontières ».

La Russie de Vladimir Poutine – avec l’aval de la Douma qui lui est tout acquise – peut aussi s’abstenir de riposter pour des raisons diplomatiques, au prétexte d’éviter au monde une Troisième Guerre mondiale, se posant comme « faiseur de paix ».

Une telle posture ne trompera personne pour qui connaît la brutalité des interventions russes en Tchétchénie et en Géorgie. Ou, plus récemment, l’appui militaire offert par Poutine au dictateur syrien Bachar El Assad. Sans oublier l’envoi de mercenaires du groupe Wagner en Libye pour contenir l’influence turque visant à déstabiliser l’Egypte, importateur majeur de blé russe.

Ce dernier fait nous rappelle qu’en creusant du côté des intérêts commerciaux directs et indirects comme vecteurs « d’influence », beaucoup de guerres « obscures » – larvées ou manifestes – deviennent alors intelligibles, à défaut d’être légitimes.

Derrière la « démocratisation »

Avec le surgissement de la guerre en Ukraine, l’Europe se découvre soudain des ambitions de grande puissance capable de mettre en déroute l’ours russe, ce que les Etats-Unis n’ont plus tenté depuis la crise des missiles de Cuba, il y a 60 ans.

La couverture et l’analyse des événements par nos médias constitue un formidable révélateur de l’insondable incompétence et du manichéisme des invités des plateaux TV, et à plus forte raison des émissions de « décryptage » de l’actualité de 19h et du JT de 20h.

De pseudo-philosophes gominés viennent y dérouler sans la moindre nuance, sous les hochements de têtes approbatifs des « journalistes », le narratif guerrier pour enfants de 5 ans élaboré par les autorités françaises ou européennes.

Ce qui détermine leur soutien systématique à la guerre ? Toujours chercher du côté des problématiques énergétiques et de la défense de l’hégémonie du dollar : il est rare que d’autres motivations, qualifiées de « nobles », débouchent sur des conflits armés.

La plupart des initiatives « libératrices » lancées au nom de la démocratie par le « camp du bien » (le camp du mal est idiot : il ne sait même pas que c’est lui le méchant et qu’il va écoper de la punition qu’il mérite) ont toujours une forte odeur de pétrole et des relents de captation de richesses naturelles stratégiques.

Mais surtout, depuis une vingtaine d’années, il ne fait pas bon contester ouvertement la suprématie du dollar et de concevoir un système monétaire de substitution.

Si l’effort de « démocratisation » des dictatures et d’émancipation des peuples échoue comme en Irak, Syrie ou Libye, cela aura au moins fait la fortune du lobby militaro-industriel. Et ça ne coûte quasiment rien au contribuable américain, puisque c’est la planche à billet qui finance… grâce à la mansuétude des créanciers étrangers.

Le système peut marcher longtemps comme ça… enfin, tant que quelqu’un accepte des billets verts pour financer les guerres impériales des Etats-Unis à crédit.

Où en sont les réserves russes ?

Or justement, la Russie ne les accepte plus : elle a progressivement liquidé tous ses stocks de bons du Trésor américains depuis 2014 pour les remplacer par de l’euro, du yuan et un peu de yen, mais surtout beaucoup d’or. Officiellement de 2 300 à 2 500 tonnes, mais probablement plus de 3 000, contre 150 au tournant de l’an 2000.

Il n’y a plus de T-Bonds dans les coffres de la banque centrale russe, et c’est curieusement le premier institut d’émission de monnaie de l’histoire à subir un gel de ses avoirs par ses homologues d’une trentaine de pays, dont la Suisse – qui sort de sa neutralité multiséculaire pour se joindre aux sanctions de l’UE et de l’Otan.

PNG

Hors de Russie, les marchés obligataires effectuent un virage à 180° : ils retrouvent leur statut de « refuges », pour le plus grand profit de la Fed et des Etats-Unis. Les T-Bonds n’avaient pourtant pas bonne presse à quelques semaines de l’entame d’un cycle des taux prévu mi-mars.

Mais voilà que, soudain, une cohorte d’acheteurs se jette sur la dette américaine comme si leur survie en dépendait. En ce qui concerne le Japon, c’est effectivement vital : ce principe cimente les relations entre ces deux pays depuis 75 ans. La banque centrale nippone achète des T-Bonds, les Etats-Unis lui garantissent un parapluie nucléaire, à condition de conserver éternellement ce stock de dettes libellées en dollar.

L’euro se retrouve en parallèle nettement affaibli depuis le 24 février, au moins en partie parce que la banque centrale de Russie était – jusqu’à début mars – une grosse acheteuse d’euro.

Elle convertissait l’essentiel de ses entrées de pétrodollars (et autres milliards de recettes de ventes de matières premières, dont des métaux raffinés, minerais rares, blé, etc.) en yuans et en euros essentiellement, puis en livres sterling et en yens, sans oublier des achats d’or très soutenus depuis 2014.

Des matières premières irremplaçables

Petit rappel : la Russie extrait 10 millions de barils de pétrole par jour, soit 12,5% de la production mondiale (mais 25% des importations européennes). Ce qui peut en partie être compensé par l’apport d’autres producteurs, par exemple si les sanctions contre l’Iran sont levées et que le pays retrouve sa pleine capacité (2,5 millions de barils par jour il y a 10 ans, 1,3 à 1,5 millions aujourd’hui).

PNG

En revanche, la Russie n’est pas remplaçable pour le palladium, avec 45,6% de la production mondiale, le platine (15,1%), l’or (9,2%) ou le nickel haute qualité (7%, troisième acteur mondial). Mais aussi et surtout le titane, avec 30% de part de marché : sans ce métal, plus de moteurs d’avion, plus de missiles ni de drones, plus d’engins spatiaux, etc.

L’une des commodities les plus stratégiques n’est pas un métal : c’est le blé russe (de bonne qualité et très compétitif en termes de prix) qui représente, pour de nombreux pays en voie de développement, une question de vie ou de mort (si pénurie il y avait, des famines, émeutes voire guerres civiles pourraient suivre).

La Russie, c’est 5% des exportations mondiales de la céréale, mais 50% de ce qui est importé par l’Egypte et le Liban. C’est aussi l’un des principaux fournisseurs de l’Algérie, ainsi que de nombreux pays d’Afrique.

Résultat du déclenchement de la guerre : en une semaine, le blé affiche une hausse de 37% de son prix, le fuel 22%, et le prix du gaz est quasiment multiplié par quatre (un vrai coup dur pour les industries allemande, italienne, polonaise, roumaine, etc.).

Cela aura très certainement des conséquences sur la croissance de nos économies, comme nous le verrons demain…

La hausse des prix du pétrole et du gaz va avoir un fort impact sur nos économies, et les réactions récentes des gouvernements européens ne laissent pas envisager une amélioration rapide de la situation…

Depuis 2014 et le début de la crise politique en Ukraine, la Russie a complètement changé la structure de ses réserves monétaires, comme nous l’avons vu hier. Alors que sa banque centrale stockait principalement des dollars et des euros, elle a évolué vers un système où l’or a pris une place majeure, tandis que d’autres monnaies comme le yuan chinois gagnaient en importance.

Ces réserves, la Russie les a constituées en partie grâce à ses capacités de production de matières premières essentielles, notamment énergétiques ou agricoles, qu’elle vend au reste de la planète (et pas seulement en Europe).

Maintenant que des sanctions sont appliquées par les pays occidentaux et les exportations depuis la Russie limitées, deux questions se posent : est-ce que cette production pourra être remplacée par celle d’autres pays, et quelles conséquences cela aura-t-il sur notre croissance ?

Pour le remplacement, c’est envisageable dans une certaine mesure pour le pétrole et le gaz, mais beaucoup moins pour les métaux rares. Et probablement pas pour le blé.

Quelles conséquences pour la croissance ?

Sur la base d’une hausse des prix du pétrole (stabilisé autour de 120-130 $) et du gaz vers 130 $/MWh (pic à 345 € par MWh le 7 mars), AXA a dégradé début mars ses prévisions de croissance de 0,4 point pour la zone euro en 2022, tandis que l’inflation serait plus élevée de 1,1% (soit environ 6% au total sur l’année).

JPMorgan anticipait de son côté 1% de croissance en moins dans l’eurozone si le Brent atteignait 125 $ (c’est fait !), et 2% de perdus à 150 $, avec des commodities restant perchées aux niveaux actuels : autrement dit, avec une prévision médiane de 1,5% soustraits, c’est un PIB réduit de moitié – par rapport aux précédentes prévisions des analystes – qui nous attend en 2022.

La Banque de France a ajouté ses prévisions à la liste, avec là aussi des scénarios qui dépendent du prix du pétrole et du gaz. S’ils se maintiennent – en moyenne sur l’année – au-delà de 119 € le baril et 181 € le MWh, nous serions à 2,8% de croissance du PIB en 2022, contre 3,6% projetés il y a seulement trois mois. Et l’impact du conflit est pour l’instant estimé par la Banque de France entre 0,5 et 1,1 point de croissance.

Et c’est sans compter l’impact des contre-mesures qui pourraient être annoncées par Poutine. Elles incluent l’interdiction pour les Russes d’honorer leurs engagements vis-à-vis de leurs créanciers étrangers, ce qui pourrait se traduire par un défaut sur la dette externe russe d’un montant de 478 Mds$ (Fitch et Moody’s classent déjà la dette russe en investissement spéculatif CCC ou « junk ») dont près de 150 Mds$ arriveraient à échéance d’ici la fin de l’année.

Parmi les entreprises françaises, la Société Générale est de loin la plus exposée au risque financier, au travers de sa filiale Rosbank qui est créancière des principaux groupes russes.

La Bourse de Moscou est restée fermée depuis le début du mois, mais certains de ses fleurons sont aussi cotés à Londres, et les performances sont à peine croyables, avec des chutes de 80% ou plus en une semaine.

Des valorisations évaporées

Aucun krach boursier de cette ampleur n’a jamais été observé depuis 1917 et la révolution russe. La place financière de Moscou est littéralement rayée de la carte, les entreprises qui y sont cotées subissent – en termes de perte de valeur – un sort similaire à celui des emprunts russes lorsque les Soviets répudièrent la dette contractée par le Tsar en 1918.

Le fonds souverain norvégien (le plus puissant du monde avec 1 150 Mds€ d’actif) va solder toutes ses positions en entreprises russes, à n’importe quel prix (quasiment pour zéro), peu importe l’ampleur des pertes : c’est un acte militant, une question d’honneur (ce qui n’a pas de prix !).

Ce fonds détenait 2,5 Mds€ – soit environ 0,2% de son encours – investis dans des entreprises et obligations russes (dont par exemple 0,83% du capital de Sberbank, sa plus grosse « ligne » devant Gazprom et Lukoil), donc les pertes se verront à peine pour le retraité norvégien mais, pour l’épargnant russe, ce krach est apocalyptique… jugez plutôt :

  • Rosneft : -92,4% (dont -80% en hebdomadaire la première semaine de mars, et une capitalisation passée de 25 Mds$ à 6,36 Mds$) ;
  • Gazprom : -94% (dont -88,6% en hebdo, de 125 Mds$ à 6,5Mds$) ;
  • Lukoil : -99,7% (dont -98,4% en hebdo, de 70 Mds$ à 350 M$) ;
  • Novatek : -99,7% (dont -99,3% en hebdo, de 80 Mds$ à 200 M$, pour le n°2 du gaz en Russie) ;
  • Sberbank : -99,8% (dont -98,3% en hebdo).
    Les actions russes sont donc au tapis, mais il y a bien plus gros à perdre pour les épargnants norvégiens – et tous les épargnants en général – sur les actions européennes si le boycott du pétrole et du gaz russe prôné par Washington est largement adopté. Si ce sera tout bénéfice pour les producteurs de GNL américain, ce sera surtout un désastre pour les industriels du Vieux continent.

Les marchés font malgré tout preuve d’un remarquable sang-froid : aucun mouvement de panique même si le CAC 40 a plongé d’environ 10% à l’issue de la première semaine de mars – la pire depuis mi-mars 2020. L’indice français s’est même permis un rebond de plus de 5% durant la séance du 9 mars.

Mais que se passera-t-il si des fonds souverains (Norvège, Singapour, Emirats, Qatar) et des géants comme BlackRock, Vanguard, Allianz, etc., décident de réduire leur exposition de 10% ?

Après s’être désengagés de valeurs qui se payaient entre 10 et 100 fois leur chiffre d’affaires depuis le milieu de l’été 2021, ils ont commencé à s’alléger sur les titres se payant plus de 50 fois leurs bénéfices et à surpondérer les « titans » de la cote. C’est-à-dire des titres qui offrent une meilleure rentabilité récurrente, mais qui procurent surtout la meilleure liquidité pour s’enfuir de Wall Street sans (trop) massacrer les cours en cas de pépin.

Où en sont l’or et l’argent ?

En ce qui concerne l’or et l’argent, leur hausse depuis le début de la crise apparaît encore d’ampleur anecdotique en regard d’un prix du gaz multiplié par six (à 345 $ le MWh) en deux mois, ou du pétrole qui s’envole de 66% depuis le 1er janvier et qui double depuis le 2 décembre dernier.

L’or a refranchi les 2 000 $ le 7 mars. C’est prometteur, mais cela reste modeste en regard des trajectoires observées lors de précédentes envolées du pétrole et des matières premières. Il est par ailleurs retombé depuis, comme le reste des matières premières, sur des annonces de négociations quotidiennes.

Mais imaginez le scénario si, en plus d’un baril de pétrole ancré au-dessus des 120 $, la Fed se retrouvait contrainte d’inonder le système financier de liquidités pour éviter un krach boursier, avant même de commencer à relever ses taux le 16 mars comme annoncé depuis des mois.

Imaginez si la BCE, au lieu de mettre un terme au cycle des TLTRO comme elle s’y est engagée mi-juin, décidait d’en proposer un quatrième ! En fait, elle devrait s’efforcer de « tenir parole » (pas de nouveau TLTRO : crédibilité préservée) tout en mettant en place un nouveau canal d’injection de liquidités.

En somme un énième système de prêts techniques, réservés aux institutionnels avec une définition hyper-alambiquée et permettant d’inonder discrètement les marchés, tout en se défendant de le faire.

Nous n’avons même pas besoin que ce scénario post-stagflationniste se réalise : il suffit que les marchés décrochent suffisamment fort d’ici la fin du mois pour que les investisseurs le jugent possible, puis souhaitable. Ils ne doutent pas d’être – une fois encore – entendus par la Fed.

Un groupe de pays se bat encore et toujours… pour une énergie plus chère

La plupart des pays mènent des guerres pour sécuriser leurs approvisionnements en énergie et en matières premières, mais l’UE est la première puissance à le faire pour perdre délibérément cet avantage !

A chaque étape du conflit, et surtout avant qu’il n’éclate, toute possibilité de solution diplomatique semble avoir été torpillée, tout espoir de trêve ruiné par l’escalade des tensions. Lorsque l’invasion du Donbass s’est enclenchée, malgré l’effet de surprise (Emmanuel Macron disait avoir obtenu qu’elle soit suspendue), cela n’avait déstabilisé les marchés que l’espace d’une demi-journée.

L’Europe a de son côté enchaîné les sanctions – sachant que cela n’arrêterait pas l’invasion du reste de l’Ukraine – jusqu’à ce que les marchés réalisent que cela ne s’accompagnait d’aucun plan de résolution du conflit, ni d’aucune espèce de porte de sortie « honorable ». Mais ces sanctions se succèdent sans autre but apparent que d’être les plus sévères et dévastatrices de l’histoire : le but est « l’anéantissement économique de la Russie ».

Le projet de boycotter durablement le pétrole et le gaz russe, au même titre que le pétrole et le gaz iranien depuis 10 ans, revient à orchestrer l’avènement de l’hyperinflation (le cauchemar de l’épargnant), l’anéantissement quasi instantané de notre propre croissance, et plus seulement celle de la Russie.

D’où la chute verticale de l’euro qui se surajoute à la flambée des prix de l’énergie, que nous payons en dollar… auprès de notre futur fournisseur de GNL, les Etats-Unis, artisans de la tentative de mise sous embargo de la Russie.

Peut-être les Européens ont-ils un plan très subtil pour tirer parti de « l’anéantissement économique de la Russie », son principal fournisseur de gaz, palladium, titane, nickel… tout en faisant son miel de l’importation d’un GNL qui coûtera deux fois le prix du gaz russe ?

Mais là, ça devient vraiment trop subtil pour nous… sauf si le but, c’est effectivement de plonger l’Europe dans une troisième crise : après la sanitaire et la militaire viendrait la crise monétaire, résultant des deux précédentes, qui déboucherait une bonne fois pour toute sur une remise des compteurs à zéro.

Voir en ligne : lu dans la chronique agora

Sites favoris Tous les sites

7 sites référencés dans ce secteur

Brèves Toutes les brèves

Navigation

Annonces

  • (2002) Lenin (requiem), texte de B. Brecht, musique de H. Eisler

    Un film
    Sur une musique de Hans Eisler, le requiem Lenin, écrit sur commande du PCUS pour le 20ème anniversaire de la mort de Illytch, mais jamais joué en URSS... avec un texte de Bertold Brecht, et des images d’hier et aujourd’hui de ces luttes de classes qui font l’histoire encore et toujours...

  • (2009) Déclaration de Malakoff

    Le 21 mars 2009, 155 militants, de 29 départements réunis à Malakoff signataires du texte alternatif du 34ème congrès « Faire vivre et renforcer le PCF, une exigence de notre temps ». lire la déclaration complète et les signataires

  • (2011) Communistes de cœur, de raison et de combat !

    La déclaration complète

    Les résultats de la consultation des 16, 17 et 18 juin sont maintenant connus. Les enjeux sont importants et il nous faut donc les examiner pour en tirer les enseignements qui nous seront utiles pour l’avenir.

    Un peu plus d’un tiers des adhérents a participé à cette consultation, soit une participation en hausse par rapport aux précédents votes, dans un contexte de baisse des cotisants.
    ... lire la suite

  • (2016) 37eme congrès du PCF

    Texte nr 3, Unir les communistes, le défi renouvelé du PCF et son résumé.

    Signé par 626 communistes de 66 départements, dont 15 départements avec plus de 10 signataires, présenté au 37eme congrès du PCF comme base de discussion. Il a obtenu 3.755 voix à la consultation interne pour le choix de la base commune (sur 24.376 exprimés).