Pourquoi la polémique antichinoise, où va la Chine et où vont les USA ?

, par  Jean , popularité : 2%
Xi Jinpin à Wuhan le 10 mars 2020

La polémique a rebondi cette semaine à propos des enterrements des victimes du covid-19.

Des photos montrant plusieurs dizaines de personnes attendant devant les crématoriums ont été légendées « Des centaines, voire des milliers de personnes font la queue devant les salons funéraires de Wuhan ». Sans tenir aucun compte des décès hors covid-19, qu’on peut estimer à 10 000 selon les statistiques de 2019, des calculs au doigt mouillé ont supputé plus de 45 000 décès sur Asianews, qui deviennent 59 000 sur France Inter, puis sur tous les médias une évidence qui ne doit plus être remise en question, rappelée à chaque occasion.

Ce feuilleton n’est pas neuf, les erreurs initiales commises par certains fonctionnaires par crainte d’une panique généralisée ont aussitôt été exploitées par nos médias lors du décès du Dr Li. Le Monde, le Huffington Post ou Libé ont spéculé sur la possibilité d’une révolte populaire ’contre le régime’. Alors que Li Wenliang était membre du PCC, il est devenu un héros de l’opposition au régime, Le Point du 7 février titrait « le docteur Li, martyr de la liberté », et les médias, sociaux-démocrates et atlantistes en tête, rêvaient déjà d’un Tchernobyl chinois.
- Sylvie Kauffmann : « Pour l’instant, la gestion du coronavirus par la Chine relève plus d’Orwell que de la glasnost » - Il y a bien des similitudes entre l’épidémie actuelle et la catastrophe de Tchernobyl en 1986. Même dissimulation par le pouvoir, même propagande et même doutes d’une partie des citoyens
- France Culture : « L’épidémie de coronavirus peut-elle être le Tchernobyl de Xi Jinping ? »

- Le Point : Coronavirus : le Tchernobyl de la mondialisation chinoise
- France Info : pour éviter un ’Tchernobyl chinois’, Pékin mène une ’guerre de l’information’ sur les réseaux sociaux

On peut se demander pourquoi de telles calomnies prennent le pas sur la recherche scientifique des faits, l’examen de l’expérience acquise dans d’autres pays afin de ne pas renouveler des erreurs ou de profiter de leurs avancées. L’incurie de l’Etat bourgeois ne peut pas se dissimuler derrière un doigt accusateur. Mais peut-on simplement parler d’incurie pour comparer les résultats de la lutte contre le covid-19 en Chine et dans les pays occidentaux ?

Certains camarades soulignent ’l’exemplarité et ... l’intelligence de la bourgeoisie chinoise’, opposée à ’l’incompétence criminelle de la nôtre’. Peut-on s’en tenir là ?

Deux voies et deux systèmes dans la lutte contre l’épidémie

Peut-on parler de « l’exemplarité et ... l’intelligence de la bourgeoisie chinoise » ?

Les autorités chinoises ont transmis le 8 janvier la séquence génétique du virus. Le 20 janvier des cas sporadiques étaient déclarés en Chine, mais la perspective des déplacements très importants pour la fête du Nouvel an ont conduit Xi Jinping et le CC du PCC à « ordonner des efforts résolus pour freiner la propagation du nouveau coronavirus qui a provoqué des cas de pneumonie », en soulignant que « la sécurité et la santé du peuple étaient la priorité absolue ». Il y avait alors 224 cas en Chine, un cas au Japon, deux en Thaïlande et un en République de Corée.

Le 22 janvier on déplorait deux morts dans le Hubei. Le 24 janvier le bilan s’élevait à 44. Alors que la Chine construisait déjà son premier hôpital préfabriqué à Wuhan, Xi Jinping déclarait « Face à la situation grave d’une épidémie qui s’accélère (...) il est nécessaire de renforcer la direction centralisée et unifiée du Comité central du Parti ».

Puis le 27 janvier il appelait à « s’appuyer sur le peuple pour remporter la bataille contre l’épidémie »

Garder l’intérêt du peuple à l’esprit est la plus grande priorité dans l’actuelle bataille ardue de prévention et de contrôle de l’épidémie de pneumonie causée par le nouveau coronavirus

Les comités du Parti à tous les niveaux doivent porter des jugements scientifiques et précis sur la situation épidémiologique, a fait remarquer M. Xi, demandant l’unité dans la direction, le commandement et l’action concernant le travail de prévention et de contrôle.

…les responsables des organisations du Parti, notamment les responsables principaux, [doivent] toujours rester à leur poste, à commander en première ligne et à assumer leurs responsabilités de gouvernance.

Les organisations et membres du Parti au niveau de base doivent jouer le rôle d’avant-garde pour largement mobiliser, organiser et unir le peuple dans la prévention et le contrôle collectifs afin de fortifier une défense puissante basée sur la participation de masse.

Est-ce qu’une « bourgeoisie » s’exprime et agit ainsi ?

La stratégie suivie par la Chine consistait à isoler sévèrement la province du Hubei équivalente en population à l’Italie, concentrer les efforts de toute la Chine pour soutenir l’épicentre suivant le slogan « Wuhan vaincra ! Le Hubei Vaincra ! Et la Chine vaincra ! ».

Plus de 3 000 arrondissements, plus de 7000 quartiers résidentiels, et plus de 13800 communautés ont été mobilisés. Plus de 40 000 cadres, employés et membres du PCC venant des organes gouvernementaux, des entreprises et des institutions à Wuhan ont été déployés dans les communautés. Dans les ruelles et les immeubles les bénévoles ont parcouru des kilomètres et gravi des centaines d’escaliers. Des dizaines de milliers de soignants sont venus de toute la Chine porter secours à Wuhan, et parmi eux au premier rang les communistes chinois.

Je ne détaille pas ici l’ensemble des mesures prise par la Chine, rejetées sous des prétextes divers par les pays occidentaux, qui font marche arrière ensuite dans le plus grand désordre.

Le Monde du 25 janvier signalait alors trois cas en France, un en Australie, deux aux Etats Unis « Contrairement à d’autres pays, la France n’a pas mis en place de mesures particulières aux frontières pour les passagers venant de Chine, avec contrôle de température notamment, méthode jugée peu fiable par la ministre de la santé… »

Quelle « stratégie » a guidé la bourgeoise française ?

A travers les mensonges et les revirements une petite musique est revenu avec insistance, elle refait surface à propos du déconfinement : la thèse de « l’immunité collective » a été plusieurs fois sous entendue, voire défendue ouvertement par Boris Johnson ou Blanquer ici, qui ajoutait « Comme vous le savez, depuis le début, la stratégie ce n’est pas d’empêcher que le virus passe – on sait qu’il passera probablement par plus de la moitié d’entre nous –, mais c’est de faire en sorte qu’il passe de la manière la plus étalée possible dans le temps. »

Macron a repris plusieurs fois cette stratégie attentiste prétendant « repousser le pic de l’épidémie ».

Or, à raison de 2 % de mortalité, attendre que 60 % de la population soit contaminée au prétexte de l’immuniser, aboutit à sacrifier près de 800 000 personnes dans notre pays.

L’incurie ou « l’incompétence » de l’Etat Français face à l’épidémie n’est pas le fait du seul gouvernement Macron, elle remonte à plusieurs mandats en arrière. Les communistes ont dénoncé depuis fort longtemps la destruction volontaire de la santé publique, depuis un an les urgentistes sont en lutte et soulignent aujourd’hui les conséquences criminelles de ces choix uniquement dictés par la soif du profit.

D’autres pays que la Chine ont mieux réagi que le notre, mais au ratio de sa population ses résultats sont exemplaires. Le Figaro écrit que Le confinement chinois a possiblement évité 700 000 cas de coronavirus.

Il ressort que deux voies se sont opposées dans la lutte contre le covid-19. Malheureusement le développement du virus dans certains pays, notoirement aux USA montre que le mépris des leçons tirées par la Chine aboutit à un drame. Nous sommes loin ici de la seule « incompétence criminelle » : ce sont les conséquences de la recherche du profit capitaliste à tout prix.

Sous cet aspect, la polémique antichinoise ne relève pas de la simple volonté de se justifier, mais d’une nouvelle guerre froide opposant deux systèmes.

On lit sur France Inter un commentaire qui défie le bon sens, ouvertement anti communiste :

’Le régime communiste annonce seulement 3.200 victimes, là où des journalistes lanceurs d’alerte comptabilisent 97.000 morts dont 59.000 rien que pour la ville de Wuhan… pour l’ensemble de la Chine… il pourrait y avoir 1,2 millions de Chinois touchés’.

On savait déjà que la Chine avait menti sur les dates du début de l’épidémie, et il est de plus en plus évident aujourd’hui qu’elle a aussi menti sur le nombre de victimes. Et il n’y a pas que les lanceurs d’alerte qui en sont convaincus : médecins, ONG, institution internationale, tous disent la même chose.

La semaine dernière, dans une déclaration, les pays du G7 ont accusé le régime chinois d’avoir mené une campagne intentionnelle de désinformation. Ils ont également accusé la Chine d’être, avec cette attitude, une menace pour la santé mondiale.
Même tonalité pour Reporter sans frontière : l’ONG estime que la dictature chinoise est responsable de la situation actuelle, et explique que cette censure chinoise a provoqué et amplifié la crise.

L’outil d’une propagande à échelle mondiale

Une attitude qui vient renforcer la stratégie diplomatique de la Chine partie à la conquête du monde. L’histoire retiendra qu’il y aura eu, dans cette épidémie, des dizaines de milliers de morts en Europe, des centaines de milliers dans le monde.... pour 3200 victimes seulement en Chine. Et ce, au service d’un message inconscient : celui qu’une dictature protègerait mieux ses concitoyens que les démocraties.

Un message de propagande qui en rappelle un autre : à l’époque des manifestations de la place Tian’anmen, au printemps 1989, la dictature chinoise avait annoncé que les affrontements avaient fait 241 victimes, alors que de nombreux observateurs parlaient déjà de plusieurs milliers de morts. »

Si la barre des 100 000 morts était dépassée aux USA, faudrait-il ajouter un ou deux zéros en Chine pour « sauver le monde libre » ?

Où va la Chine ?

Nous ne devons pas oublier que le socialisme n’est pas la société sans classe communiste, c’est une phase de transition où la lutte de classe se poursuit.

La réforme et l’ouverture de Deng Siaoping et sa phrase emblématique « Peu importe qu’un chat soit noir ou blanc, s’il attrape la souris, c’est un bon chat » avaient convaincu beaucoup d’entre nous que la Chine suivait le chemin de la Russie vers la restauration du capitalisme.

Chacun a pu constater la prolifération des entreprises privées, l’afflux de capitaux et d’entreprises étrangers, l’interpénétration capitaliste avec les USA, avec leur cortège d’accidents du travail, de destruction d’acquis sociaux, de pollution et de corruption. Et les médias nous l’ont régulièrement rappelé « la Chine est capitaliste ».

L’importation des technologies, la formation des intellectuels à l’étranger se sont accompagnées de l’importation des théories politiques « démocratiques » sur les trois pouvoirs, des théories économiques bourgeoises, et la chute de l’URSS a encouragé un courant libéral dans le PCC. Au fil du temps des élites intellectuelles et économiques se sont constituées, une nouvelle bourgeoisie, suivant l’observation de Staline :

« … la petite bourgeoisie urbaine et rurale, comme l’a dit Lénine, engendre dans son sein chaque jour et à chaque heure, capitalistes et tout petits capitalistes, et ceux-ci - ces éléments capitalistes - prennent toutes les mesures pour sauvegarder leur existence ».

[Les questions du léninisme – de la déviation de droite dans le PC(b) de l’URSS].

Cependant la chute de l’URSS a aussi averti les communistes chinois. On a peu parlé des quatre principes de base de Deng Siaoping : ’Les autorités centrales estiment que si nous voulons réaliser les quatre modernisations en Chine, nous devons adhérer aux quatre principes de base de l’idéologie et de la politique. C’est la condition préalable fondamentale pour réaliser les quatre modernisations.’ Ni de ses avertissements « Vous ne pouvez pas copier l’Occident et vous ne pouvez pas libéraliser ... Le système des congrès populaires est mis en place à la place du système américain à trois pouvoirs ».

Ces quatre principes soulignés le 27 mars 1979 sont : la route socialiste, la dictature du prolétariat, la direction du parti et les principes de base du marxisme-léninisme et de la pensée de Mao Zedong.

Un article récent rappelle que Deng Siaoping dénonçait la libéralisation bourgeoise et le risque de création d’une nouvelle bourgeoisie. La répression place Tien An Men, cinq mois avant l’ouverture du mur de Berlin a montré aux capitalistes que tout n’était pas joué en Chine. Bien que l’expérience négative de la révolution culturelle ait atténué le débat politique, la lutte idéologique entre la voie capitaliste et la voie socialiste n’y a jamais cessé.

Nous avons pu observer comment la restauration du capitalisme en URSS n’a pas rassasié les ambitions impérialistes, qui se sont employées à démanteler et annexer par tous les moyens l’ancien Comecon. L’objectif de l’hégémonisme US ne se contenterait certainement pas de restaurer le capitalisme en Chine, mais la dépècerait aussitôt.

La guerre commerciale déclenchée par Trump a enseigné à toute la société chinoise que les USA ne sont pas un modèle à copier mais un ogre assoiffé de profit, et le courant libéral n’a pas résisté à cette « révélation ». Le 25 septembre 2018 Global Times annonçait les « Nouvelles règles du PCC pour expulser les membres qui expriment leur soutien à la libéralisation bourgeoise en ligne »

Une « décision » prise fin octobre 2019, lors de la quatrième session plénière du 19e Comité central du Parti communiste chinois a finalisé sur le terrain institutionnel une lutte de plusieurs années contre la corruption, pour l’étude du marxisme, la suppression de la pauvreté, rappelant les principes de la penséemaotsétoung servir le peuple et partir des faits, puis ne pas oublier le cœur d’origine et garder la mission à l’esprit, la direction du Parti, etc.

Désormais les textes théoriques chinois dénoncent régulièrement l’impérialisme, le libéralisme et la social-démocratie, les intellectuels qui nient le rôle dominant de la propriété publique, ils rappellent la critique de l’école de Déborine par Staline, etc.

La bourgeoise n’a pas manqué de relever cette nouvelle orientation. Dans « Rouge vif, l’idéal communiste chinois » Alice Ekman dresse l’inventaire de ce tournant idéologique : en relevant que « le débat économique existant en Chine ne laisse que très peu de place aux économistes de tendance libérale. Aucun dirigeant du Parti n’affirme aujourd’hui publiquement que l’économie chinoise doit être réformée en profondeur….Le gouvernement chinois actuel semble considérer que l’étape du capitalisme, même partiel, n’était qu’un détour pour l’économie chinoise, limité dans le temps, pour mieux revenir aujourd’hui au « socialisme », qui demeure la voie naturelle et légitime à emprunter par la Chine. »

Les communistes marxistes-léninistes, qu’ils soient organisés ou non, devraient reconsidérer leur point de vue sur la Chine en étudiant ces changements, pour parvenir à une unité de pensée sur la Chine.

Où vont les USA ?

La Chine relève que l’hégémonie US repose sur un système de Ponzi qui parvient en bout de course. La pandémie a accéléré ce processus. La sortie de crise de la Chine a piqué au vif le capitalisme US pour lequel il est impératif de reprendre au plus tôt la production.

Les chiffres de l’infection explosent, l’absence de couverture sociale, la misère réelle sont le terreau d’une catastrophe sanitaire provoquée par la bourgeoisie elle-même, amplifiée par le bipartisme, l’indécision, les revirements et l’arrogance. Notre presse bourgeoise décrit un pays « dépassé par les événements ».

Le nombre de chômeurs explose aussi. La désindustrialisation et l’inflation de l’économie des services pèsent lourdement sur l’activité du pays. La somme inédite mais insuffisante de 2000 milliards de dollars, comme la quasi suppression des taux, ont à peine fait frémir la Bourse, la baisse des prix du pétrole menace l’onéreux gaz de schiste. A l’échelle internationale, les économistes bourgeois sont convaincus que la récession en cours va déboucher sur une crise inégalée.

Les capitalistes américains, qu’ils soient démocrates ou républicains, se trouvent maintenant dans une situation absolument inacceptable qui est la perte de l’hégémonie, c’est-à-dire l’écroulement de la pyramide de Ponzi du dollar.

C’est une situation comparable à celle de l’Allemagne de l’entre-deux guerres. Les textes théoriques chinois avertissent sur le risque de guerre, une guerre dirigée contre le principal ennemi des USA et à plusieurs titres, la Chine. Elle associerait guerre financière et militaire, et devrait intervenir avant que le potentiel militaire de la Chine soit équivalent à celui des USA, c’est- à-dire d’ici 2022.

Quelle sera l’attitude de la bourgeoise française ? Bien qu’elle soit dominée, méprisée et sanctionnée par l’hégémonisme, elle rejette avec force la « dictature » chinoise.

Que sera notre attitude dans ces circonstances ? Bien sûr nous avons toujours milité pour la paix. Pouvons-nous considérer qu’il s’agit d’un conflit entre deux impérialismes, l’un déclinant et l’autre venant prendre sa place, ou bien entre la Chine socialiste et la plus grande puissance impérialiste, le plus grand parasite de l’économie mondiale, le principal fauteur de guerre et de subversion dans le monde, écrasant tout sur son passage y compris ses propres alliés ?

Les communistes marxistes-léninistes devraient unir leurs positions sur la base des faits, s’opposer résolument à l’hégémonisme US et soutenir avec fermeté la Chine socialiste.

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    Le 21 mars 2009, 155 militants, de 29 départements réunis à Malakoff signataires du texte alternatif du 34ème congrès « Faire vivre et renforcer le PCF, une exigence de notre temps ». lire la déclaration complète et les signataires

  • (2011) Communistes de cœur, de raison et de combat !

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    Les résultats de la consultation des 16, 17 et 18 juin sont maintenant connus. Les enjeux sont importants et il nous faut donc les examiner pour en tirer les enseignements qui nous seront utiles pour l’avenir.

    Un peu plus d’un tiers des adhérents a participé à cette consultation, soit une participation en hausse par rapport aux précédents votes, dans un contexte de baisse des cotisants.
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    Texte nr 3, Unir les communistes, le défi renouvelé du PCF et son résumé.

    Signé par 626 communistes de 66 départements, dont 15 départements avec plus de 10 signataires, présenté au 37eme congrès du PCF comme base de discussion. Il a obtenu 3.755 voix à la consultation interne pour le choix de la base commune (sur 24.376 exprimés).