Les peuples de l’Europe peuvent rompre les chaînes de l’UE et des monopoles

, par  communistes , popularité : 2%

Le SG du CC du KKE, Dimitris Koutsoumpas, a parlé dans un événement politique du KKE à Bruxelles, dans une salle du parlement européen, vendredi 21 février. Le sujet de l’événement était "95 ans du KKE - Les communistes à l’avant-garde de la lutte de classe pour le socialisme - Nous condamnons l’anticommunisme".

Dans l’événement ont participé des représentants du Parti du Travail de Belgique, d’AKEL et du PC Portuguais.

Les communistes à l’avant-garde de la lutte de classe pour le socialisme - nous condamnons l’anticommunisme

Chers amis et camarades,

La manifestation du KKE aujourd’hui, ici au Parlement européen, sur le sujet « Les communistes à l’avant-garde de la lutte de classe pour le socialisme - nous condamnons l’anticommunisme », constitue un véritable défi. Un défi contre ceux qui cherchent à convaincre les peuples que le noir est blanc, qui visent, d’une manière organisée et planifiée, à la réécriture de l’Histoire, en particulier de l’histoire des 100 dernières années, à partir de la Grande Révolution d’Octobre, se concentrant davantage sur l’histoire de la Seconde Guerre mondiale.

C’est un défi contre l’Union européenne elle-même qui mène idéologiquement et pratiquement l’offensive antisocialiste (comme indiqué par sa « Position Commune » contre Cuba), ainsi qu’avec ses mécanismes idéologiques - politiques, qui sont à la tête de la campagne qui calomnie le mouvement ouvrier, le mouvement communiste et le socialisme qu’on a connu, une campagne dangereuse pour les peuples.

Le choix du sujet n’est pas accidentel. Particulièrement dans la conjoncture d’aujourd’hui, en cette phase que le rôle réactionnaire de l’UE comme une union du capital et comme ennemi des peuples est révélé aux yeux des peuples de l’Europe.

La crise économique capitaliste a rendu l’UE encore plus révélatrice, comme un guêpier des monopoles qui existe pour l’exploitation extrême des peuples, pour le service de la profitabilité des groupes monopolistes. Une union qui dès le premier moment de sa création a fait la guerre avec les pays socialistes, les luttes des peuples, le mouvement ouvrier populaire, la lutte anti-impérialiste, la lutte pour une société libérée de l’exploitation capitaliste.

Le trajet vers les élections européennes du mois de Mai, nous donnera l’opportunité de montrer aussi des cotés pareils de cet édifice impérialiste qui s’appelle UE et qui n’est surement pas « l’Europe »comme ils essayent de nous convaincre. L’Europe des peuples, de la justice, de la prospérité du peuple, du socialisme ressortira de la démolition de cet édifice réactionnaire et corrompu. Pour cette raison, elle doit recevoir des coups dans tous les pays, dans toute l’Europe. La nécessité du pouvoir populaire, avec la socialisation de la richesse que les peuples de l’Europe produisent et le désengagement des chaînes de l’UE et de l’UEM, est celle qui peut planifier l’avenir, la croissance avec du travail stable et permanent pour tous, sans chômage, avec des droits et des libertés qui commenceront dans les lieux du travail, le secteur et s’étendront aux organes central du pouvoir ouvrier-populaire, où le peuple sera le protagoniste des développements, vraiment souverain et libre. Maître de sa propre vie.

Notre manifestation est encore une autre preuve que le KKE, le mouvement ouvrier-populaire de la Grèce n’a pas l’intention de baisser la tête à l’attaque calomnieuse qui déforme la vérité ; au contraire, il fera tout pour que les travailleurs écoutent la vérité sur la contribution des communistes, des pays socialistes dans la grande cause de l’abolition de l’exploitation de l’homme par l’homme.

Nous allons continuer à tirer des leçons des réalisations, mais aussi des faiblesses, des erreurs, des déviations par rapport à notre théorie, qui ont conduit finalement à la restauration du capitalisme dans les anciens pays socialistes.

Nous n’abandonnerons pas les efforts et la lutte pour le pouvoir ouvrier-populaire, pour la construction d’une nouvelle société, la socialiste - communiste. Nous ne sommes pas des nihilistes, nous n’allons pas « jeter le bébé avec l’eau du bain », comme en font les forces de l’opportunisme, qui jouent le rôle principal dans le soi-disant « Parti de la gauche européenne » et embrassent toutes les idéologies bourgeoises dépassées, pour justifier leur assimilation et leur manipulation par la bourgeoisie, leur résignation de la lutte pour le changement radical de la société, pour le renversement du capitalisme et la construction du socialisme.

Nous tenons remercier tous les amis qui ont répondu à l’appel du KKE, et en particulier les camarades des Partis Communistes et Ouvriers qui participent à la manifestation présente. Notre Parti est attaché au principe de l’internationalisme prolétarien, il agit dans le cadre du mouvement communiste international et à cet égard il est par tout moyen possible au côté des partis qui subissent actuellement dans leurs pays l’attaque anticommuniste ouverte, un anticommunisme brut, avec des interdictions des partis, des symboles, de la défense de la voie socialiste de développement.

Au cours des dernières années notre Parti a souligné plusieurs fois ces questions, tant au Parlement européen ainsi qu’en Grèce, à travers les médias et aussi avec des manifestations aux ambassades des pays qui adoptent ces mesures, en soulignant que les communistes dans ces pays ont tout notre soutien.

Cette question concerne l’action commune des communistes et des partis ouvriers ; c’est un front permanent dans la lutte idéologique-politique a l’égard de laquelle nous devons répondre. Nous prenons en compte le fait que la bourgeoisie et les divers défenseurs du système d’exploitation tentent par tous les moyens de salir la lutte des communistes et calomnier le socialisme construit en l’Union soviétique et dans les autres pays socialistes.

Cette attaque n’est pas un hasard. Ils ciblent le passé afin d’attaquer le présent et ce qu’ils sachent que viendra dans l’avenir. À travers l’attaque contre l’URSS et les autres pays socialistes, ils veulent convaincre les peuples que l’évolution historique s’est arrêtée avec le capitalisme, que les travailleurs, les autres couches populaires ne peuvent pas espérer une autre société où les moyens de production seront dans leurs mains, où ils planifieront eux-mêmes la satisfaction de leurs besoins contemporains, mais ils doivent se limiter à des « petites réparations » du capitalisme, au vain effort pour son « humanisation ».

La preuve criante de cette politique est les événements sanglants à Kiev en Ukraine. Ces événements sont liés tant à l’intervention de l’UE et des Etats Unis aux évolutions en Ukraine qu’à la restauration du capitalisme à ce pays et à la compétition acharnée des forces susmentionnés avec la Russie pour le contrôle des marchés, des matières premières et des réseaux de transport du pays.

Par ailleurs, la vrai solution pour le peuple de l’Ukraine n’est ni d’être attaché au charriot de la Russie capitaliste contemporaine, ni au charriot de l’UE capitaliste et de l’OTAN.

La vraie solution pour le peuple ukrainien est de révenir sur les pas du socialisme et de la coopération équitable avec les pays voisins et le monde entier.

C’est ce chemin qui l’a conduit aux grands exploits de l’époque socialiste dans la paix, le progrès et le développement de l’Union Soviétique.

C’est ce qui explique pourquoi, selon les sondages d’opinion, la majorité écrasante du peuple ukrainien évoque avec nostalgie les années du socialisme.

Chers amis et camarades,

Le novembre dernier notre Parti a atteint 95 ans de vie et d’activité. Le parcours historique du KKE dans son ensemble justifie la nécessité de son existence dans la société grecque. Le KKE a donné un contenu politique aux luttes des travailleurs contre l’exploitation capitaliste et a payé le prix avec de nombreux morts, des tortures et des persécutions.

Il a fait face à la répression d’État de toute forme du pouvoir bourgeois. Il a montré de la ténacité dans des conditions particulièrement difficiles de l’illégalité dans diverses périodes.

Il était à l’avant-garde de la lutte armée contre l’occupation par les trois puissances (Allemagne, Italie et Bulgarie), à travers la Résistance de l’EAM - ELAS - EPON. A deux reprises, en décembre 1944 et dans la lutte de trois ans (1946-1949) de l’Armée démocratique de Grèce (DSE), le mouvement ouvrier, dirigé par le KKE, est entré en conflit armé avec le pouvoir bourgeois, qui a été soutenu initialement par l’intervention militaire impérialiste directe de la Grande-Bretagne et plus tard par les États-Unis.

Au cours de son parcours de 95 ans, il a lutté contre la notion de la collaboration de classe des exploités avec les exploiteurs, la soumission aux exploiteurs ; il a défendu les acquis de la classe ouvrière et du peuple.

Aujourd’hui le KKE a des fondements théoriques, historiques et programmatiques qui ont été élaborées collectivement et peuvent fournir la méthodologie et la direction pour la recherche de phénomènes relativement nouveaux ou d’autres aspects de son histoire ainsi que du mouvement communiste international.

L’évaluation du Parti au 18e Congrès concernant le socialisme qu’on a connu en l’URSS, l’Essai sur l’Histoire du Parti concernant la période 1949-1968, qui a été discuté dans tout le Parti et a été approuvé par une Conférence nationale, le nouveau Programme actuel du Parti et les décisions du 19e Congrès dans son ensemble nous permettent de progresser dynamiquement, avec détermination, sur une base plus solide, pour que le cours de la restauration des caractéristiques révolutionnaires du Parti devienne irréversible, utilisant l’expérience de l’histoire du mouvement communiste en Grèce, en Europe et partout dans le monde.

C’est ça la source qui permettra de préserver sa continuité, ainsi que sa vitalité et sa jeunesse. Le KKE est en marche vers le 100e anniversaire de son existence, ses luttes et sacrifices, tout en continuant à être le plus « jeune » parti. Il représente ce qui est nouveau, nécessaire, et le seul avenir progressif pour l’humanité : la libération de la classe ouvrière de l’exploitation, la mise en place de nouvelles relations sociales, de la propriété sociale sur les moyens de production, la planification centrale, la participation active des travailleurs dans l’organisation - administration de la production sociale et des services sociaux ; c’est à dire il représente le socialisme - communisme.

Le KKE est conscient de la grande part de responsabilité qui lui incombe en ce qui concerne la classe ouvrière, le peuple qui souffre ; c’est-à-dire avec la renaissance du mouvement ouvrier et le renforcement de l’Alliance Populaire répondre à la tâche d’aujourd’hui de défendre et lutter pour la classe ouvrière et les droits du peuple, pour les besoins des jeunes, ainsi qu’ à la tâche de lutter pour le renversement du système d’exploitation, pour la construction de la société socialiste - communiste.

Amis et camarades,

Toutes ces années, notre Parti a défendu la Grande Révolution socialiste d’Octobre, la contribution du socialisme en l’Union soviétique et dans les autres pays de la construction socialiste.

La contre-révolution et le renversement du socialisme ne peuvent pas annuler un parcours historique qui a prouvé les avantages de la nouvelle société socialiste. Cela ne signifie pas la fin de la lutte de classe, des soulèvements et des révolutions sociales. La défaite temporaire fournit de l’expérience. Les erreurs qui ont été faites ne peuvent pas être assimilées à la nature de classe criminelle du capitalisme dans sa phase impérialiste. Le socialisme a fait un grand pas en arrière, mais le capitalisme n’a pas d’avenir. Le 21ème siècle sera un siècle de nouvelles révolutions, du cours invincible du socialisme - communisme.

La construction du socialisme en l’URSS et dans les autres pays montre aux peuples qu’il peut y avoir une sortie en faveur du peuple de la crise capitaliste qui embrasse de plus en plus de pays, un moyen de sortir des impasses du capitalisme qui resserrent l’étau sur la classe ouvrière et les couches populaires.

Parce que le socialisme a démontré, par exemple, qu’il peut y avoir un système sociopolitique qui peut éradiquer le fléau de notre époque, le chômage. Un système qui peut garantir et assurer non seulement le droit au travail pour tous, mais aussi un niveau élevé de l’éducation gratuite ainsi que des services de Santé gratuits. Un système qui va se préoccuper d’assurer le logement du peuple, des services de haute qualité pour la vie du peuple (chauffage, électricité, alimentation, services municipaux, environnement etc.)

Permettez-moi aussi de souligner que quelques efforts que l’UE et d’autres forces bourgeoises fassent pour faire passer dans la conscience des peuples et en particulier de la jeunesse la théorie « des deux extrémités » qui est inacceptable et anhistorique, de l’identification du fascisme au communisme, la contribution de l’Union soviétique dans la victoire sur le fascisme restera dans l’Histoire en lettres indélébiles.

Une Victoire écrite avec le sang de 20 millions de citoyens soviétiques, avec le sang de 2 millions de membres du parti bolchevique, avec le sang de centaines de milliers de partisans antifascistes - communistes en Grèce et dans d’autres pays européens.

Le 23 février, dans deux jours, c’est l’anniversaire de la création de l’Armée rouge, qui a anéanti les hordes fascistes au Leningrad, au Stalingrad, à Moscou, à Koursk, et le 9 mai a hissé le Drapeau rouge sur le Reichstag. L’UE a essayé d’effacer même ce fait-là, en caractérisant ce jour comme la « Journée de l’Europe », à la place de la Victoire antifasciste.

Le 23 février c’est aussi l’anniversaire de notre EPON, qui était une grande source de la lutte antifasciste. Dans les villes, les universités, les écoles, les usines, les quartiers les membres de l’EPON ont lutté pour le pain et la liberté, ont organisé des cercles politiques - culturelles de création et d’apprentissage. Depuis le premier moment ils ont donné la bataille contre la mobilisation par les Allemands, ils ont contribué à la lutte contre la faim, ils étaient à l’avant-garde des manifestations dans les villes, des grèves et des sabotages contre l’ennemi. Des milliers de jeunes partisans (les « petites aigles ») sont devenus des exemples lumineux pour le peuple et les jeunes, illuminant avec leur idéaux la rue de la lutte incessante. Ils ont encadré l’ELAS et plus tard l’Armée démocratique de Grèce, donnant aussi une bataille remarquable dans la phase supérieure de la lutte de classe dans l’histoire de notre pays.

Amis et camarades,

L’UE recours systématiquement à la calomnie contre le socialisme et a fait l’anticommunisme une idéologie officielle.

À chaque fois, le personnel politique de l’UE assure le capital sur son intention d’intensifier la campagne anticommuniste, avec la calomnie contre le socialisme qu’on a connu, l’identification du communisme au nazisme et la prise des mesures de protection du système politique bourgeois et de l’édifice impérialiste, telles que la criminalisation de l’existence et de l’action des PC et des symboles, tout en procédant à des persécutions des communistes.

Un aspect de l’hystérie anticommuniste est le rapport de la Commission européenne intitulé « La mémoire des crimes commis par les régimes totalitaires en Europe ». Sur la base de ce rapport des événements sont organisés pour la « compréhension des crimes commis contre l’humanité par les nazis et par le régime soviétique ». En effet, l’UE a proclamé le 23 août comme jour du souvenir des victimes des « régimes totalitaires », identifiant le socialisme au nazisme.

Avec des résolutions spéciales, l’UE avance des versions anticommunistes de l’Histoire (par exemple le génocide en Ukraine ou la contre-révolution en Hongrie), en promettant, avec la décision-cadre 2008/913 du Conseil « Justice et Affaires Intérieures » de l’UE, la criminalisation de l’opinion différente sur l’histoire, par exemple sur les soi-disant « génocides ».

La vague de l’hystérie anticommuniste s’est propagée très rapidement ces dernières années. Celle-ci a été influencée, parmi d’autres facteurs, par le rapport du député du Parlement Européen suédois G. Lindblad le 14/12/2005 dans le Comité Politique de l’Assemblé Parlementaire du Conseil de l’Europe, qui a voté en majorité pour le mémorandum anticommuniste sous le titre « Besoin de condamnation internationale des crimes des régimes totalitaires communistes », et qui l’a dépêché auprès du plenum du Conseil en fin janvier 2006.

C’est caractéristique qu’aujourd’hui, à cause des faits contre-révolutionnaires en Europe, ainsi que de l’intervention anticommuniste de l’UE et du Conseil de l’Europe, il y a des mesures de poursuite des PC dans une série de pays, comme les pays baltes, la Pologne, la Roumanie. Dans d’autres pays il y a des restrictions à l’utilisation des symboles communistes, comme en Hongrie, ou d’autres réglages anticommunistes ailleurs, par exemple en République Tchèque ou en Slovaquie.

La nécessité du renforcement de la solidarité avec les communistes poursuivis, avec les PC qui affrontent des obstacles à leur action, émerge, afin de confronter résolument et abolir ces obstacles.

L’UE, n’a pas entrepris son rôle protagoniste à l’anticommunisme à cause de son ignorance de l’Histoire, ni parce que elle ne connaît pas la contribution des communistes aux luttes ouvriers populaires, aux luttes pour la progression sociale, la paix, les droits sociaux et démocratiques, la justice sociale et la prospérité.

L’UE, la CEE en 1957 où elle a été fondée et ensuite l’UE, comme une union interétatique impérialiste, est une union des monopoles, dont la stratégie comprenne l’attaque contre les droits ouvriers populaires. Les « libertés » qu’elle accepte, celles de la circulation du capital, des marchandises, des services, de la main-d’œuvre, qui sont décrites dans le Traité de Maastricht, voté par tous les autres partis dans notre pays, sont pour les travailleurs des « chaînes » bien polies, elles sont le « plomb » qui tire aujourd’hui au « fond » toutes les conquêtes sociales et politiques que les travailleurs ont réussites avec leur sang et leurs luttes les derniers 100 ans, avec la contribution importante du mouvement communiste.

Il n’y a aucune décision ou direction de l’UE qui n’a pas mené à l’accumulation de la richesse, c’est-à-dire du capital, à l’enlèvement des conquêtes ouvrières, à la destruction des paysans et travailleurs libres pauvres.

Avec la complicité des gouvernements libéraux ou sociaux-démocrates des États membres, des mesures de plus en plus réactionnaires sont imposés aux peuples.

Le gouvernement économique renforcé, le Pacte de Stabilité, le semestre européen, l’union bancaire sont des outils antipopulaires rigoureux au service du capital.

Depuis le 1/1/2014 la surveillance et le contrôle de l’union impérialiste dans chaque État membre se sont renforcés, indépendamment de si cela suit un mémorandum ou non, quel que soit le niveau de la dette et des déficits.

L’UE, dont la plupart d’États membres sont en même temps des membres de l’OTAN, organise la guerre par des moyennes économiques, politiques et militaires. Elle a réalisé la guerre sur le territoire de l’Europe, elle participe aux projets d’une intervention à l’Asie, l’Afrique, aujourd’hui à la République Centrafricaine. Elle a la main dans la main des États-Unis concernant l’anticommunisme et la confrontation du mouvement avec la législation sur le terrorisme.

L’UE n’est pas une union de la solidarité, mais elle est caractérisée par l’inégalité des relations, la disparité, les concurrences rudes.

Elle est une union qui ne peut pas changer, qui ne peut pas se démocratiser ou s’humaniser, comme on dit chez le Parti de la Gauche Européenne et chez SYRIZA en Grèce. Il n’y a pas de place pour d’autres illusions. Aucune soi-disant négociation, aucune alternance des gouvernements centre-gauches et centre-droits, ou soi-disant « gauches » dans certains États membres, aucun changement du président de la Commission, ne peut changer en substance le caractère réactionnaire-antipopulaire de l’UE, parce qu’elle a été fondée et elle fonctionne afin de fortifier les intérêts des monopoles contre les droits ouvriers populaires.

Par sa nature même, alors, l’UE haït le mouvement communiste, elle le confronte consciemment comme son adversaire, même maintenant que notre mouvement est en retrait. Il est probable qu’elle considère ce moment de l’histoire comme une « occasion en or » avec sa campagne anticommuniste contre le mouvement communiste, afin qu’elle puisse continuer et intensifier sans obstacles ses politiques anti-ouvrières antipopulaires.

Néanmoins, comme on dit en Grèce, « elle compte sans l’hôtelier », c’est-à-dire elle oublie le principal.

Amis et camarades,

Le renforcement du KKE et au total des Partis Communistes de l’Europe qui se battent contre l’alliance des loups, en général mais aussi aux élections européennes prochaines, va envoyer aux peuples un message de résistance et de perspective. Il peut également donner de la puissance au mouvement ouvrier populaire. Il peut renforcer la condamnation des poursuites anticommunistes, de l’incitation des sujets des minorités existantes ou inexistantes dans les États membres. Il peut renforcer la lutte contre le nazisme-fascisme, contre le racisme et le nationalisme, contre les camps des ouvriers étrangers.

Il va contribuer à la lutte contre la politique impérialiste de l’UE qui, malgré les prétextes, se dirige contre les peuples de l’Afrique, du Moyen-Orient, de la Cube.

Le renforcement des PC peut ficher par terre les projets des capitalistes, peut renforcer les obstacles posés à la politique anti-ouvrière antipopulaire de l’UE et des gouvernements bourgeois.

Il peut renforcer la coopération parmi les Partis Communistes et Ouvriers qui s’opposent en continuité à l’UE et à l’attaque du capital dans l’Europe. L’apparition d’une nouvelle forme de coopération régionale des partis communistes et ouvriers, l’ « Initiative des Partis Communistes et Ouvriers d’Europe », a une importance particulière. 29 partis de 26 pays de l’Europe y participent déjà et bien sûr elle est ouverte à d’autres partis qui sont d’accord avec sa Déclaration Fondatrice.

Nous sommes convaincus que les peuples de l’Europe peuvent arriver à une attaque commune contre l’UE des monopoles, des guerres impérialistes, du capitalisme.

Ainsi, chaque foyer de contestation, de protestation, de revendication de l’autre perspective pour les peuples peut avoir de continuité. Nous avons le pouvoir de faire le mouvement populaire en Europe le pôle de la coopération et de l’action antimonopoliste – anticapitaliste, l’adversaire de la guerre, de l’impérialisme, de la violence du capital.

Afin qu’un nouveau vent souffle, un vent d’optimisme, de revitalisation du mouvement ouvrier, pour l’émancipation des mouvements populaires, ouvrant la voie pour des changements sociaux et politiques radicaux, au niveau national, mais aussi au niveau européen et international.

La proposition politique du KKE pour le désengagement de l’UE et l’annulation unilatérale de la dette, avec le pouvoir ouvrier populaire et la socialisation des monopoles, correspond aux intérêts du peuple et elle peut donner de la puissance à la lutte de la classe ouvrière et des couches populaires en Grèce, mais aussi dans les autres pays de l’Europe.

Les peuples peuvent briser les chaînes des monopoles, du capitalisme, et ouvrir la voie vers l’Europe du socialisme.

Lors des élections européennes du 25 mai prochain nous vous invitons à soutenir et renforcer le Partie Communiste Grec en Grèce ainsi que de renforcer les parties ouvriers et communistes luttant avec constance et cohérence contre l’UE des monopoles et de l’exploitation de l’homme par l’homme.

Seulement ainsi pourra-t-on espérer à des jours meilleurs pour tous les peuples de l’Europe, pour le bien-être populaire, du travail et des droits pour tout le monde, dans un esprit d’amitié, de coopération et de solidarité internationaliste des classes.

Voir en ligne : http://fr.kke.gr/fr/articles/Les-pe...

Sites favoris Tous les sites

3 sites référencés dans ce secteur

Brèves Toutes les brèves

Navigation

Annonces

  • (2002) Lenin (requiem), texte de B. Brecht, musique de H. Eisler

    Un film
    Sur une musique de Hans Eisler, le requiem Lenin, écrit sur commande du PCUS pour le 20ème anniversaire de la mort de Illytch, mais jamais joué en URSS... avec un texte de Bertold Brecht, et des images d’hier et aujourd’hui de ces luttes de classes qui font l’histoire encore et toujours...

  • (2009) Déclaration de Malakoff

    Le 21 mars 2009, 155 militants, de 29 départements réunis à Malakoff signataires du texte alternatif du 34ème congrès « Faire vivre et renforcer le PCF, une exigence de notre temps ». lire la déclaration complète et les signataires

  • (2011) Communistes de cœur, de raison et de combat !

    La déclaration complète

    Les résultats de la consultation des 16, 17 et 18 juin sont maintenant connus. Les enjeux sont importants et il nous faut donc les examiner pour en tirer les enseignements qui nous seront utiles pour l’avenir.

    Un peu plus d’un tiers des adhérents a participé à cette consultation, soit une participation en hausse par rapport aux précédents votes, dans un contexte de baisse des cotisants.
    ... lire la suite

  • (2016) 37eme congrès du PCF

    Texte nr 3, Unir les communistes, le défi renouvelé du PCF et son résumé.

    Signé par 626 communistes de 66 départements, dont 15 départements avec plus de 10 signataires, présenté au 37eme congrès du PCF comme base de discussion. Il a obtenu 3.755 voix à la consultation interne pour le choix de la base commune (sur 24.376 exprimés).