Mais quel est ce faux débat mis en scène autour d’un président au milieu d’une salle avec une petite centaine de (...)
Conseil national du 9 Septembre
Les communistes veulent une véritable alternative !
Intervention de Pasquale Noizet
Comme l’a dit Pierre (Laurent) à l’Université d’été :
Le pouvoir est affaibli, discrédité politiquement et moralement par le racisme anti-Rom, il peut céder, il peut être battu, mais l’anti sarkosysme ne suffit pas. Une fausse alternative se prépare au PS, à Europe écologie.
Qu’il soit clair dès le début que nous ne marcherons pas dans une nouvelle tromperie comme la « Gauche plurielle » ! En nous déclarant fermement, nous pouvons la faire échouer dans l’œuf.
Posons dès maintenant des exigences fortes de contenu pour le « pacte d’union populaire ». Il ne suffit pas « d’ouvrir des espaces » pour demander aux gens d’écrire un programme qui serait idéal. Faisons des propositions simples et claires. Les « espaces », ça me rappelle trop les « collectifs » qui ont torpillé la campagne de 2007.
N’ayons pas peur d’exiger la nationalisation des banques. N’ayons pas peur de Bruxelles. L’union européenne et l’OTAN sont des carcans qui empêchent une véritable politique de gauche en France qui se donne les moyens d’agir sur l’essentiel : le pouvoir de l’argent, et la propriété des industries et des banques. Puisque nous avons décidé d’être communiste, n’ayons pas peur du socialisme !
Pierre dit : "Qui peut prétendre mener demain une politique de gauche en se coulant dans le moule des décisions prises à Bruxelles en mai dernier ?" En effet le traité de Lisbonne, et l’OTAN, si nous y restons, laisseront-ils les français créer une « nouvelle république » une nouvelle démocratie avec de nouveaux droits ? Bien sûr que non !
Le gouvernement tente d’instrumentaliser l’insécurité. Pierre a parfaitement raison de souligner son échec total sur ce terrain, et même sa complicité morale ! Mais si nous ne voulons pas faire le lit du FN, il faut être clair : « mettre en débat » ne suffit pas, il faut donner à la police et à la justice les moyens matériels que le pouvoir leur a retiré : elles doivent protéger les plus faibles et non les expulser.
Les communistes veulent une véritable alternative ! Alors veillons à ne pas élire Dominique Strauss Kahn, l’homme du FMI, en 2012, pour ouvrir la route de l’Élysée à Marine Le Pen en 2017.