Lénine et la France - La question de l’indépendance nationale et du colonialisme Par Maurice Thorez

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Oui, vous avez bien lu : ce texte a pour auteur Maurice Thorez. Il est extrait d’une brochure de 24 pages intitulée "Lénine et la France" parue en avril 1960 en supplément des Cahiers du Communisme pour le 90ème anniversaire de la naissance de Wladimir Illitch Oulianov. Certes, le style est d’un lyrisme disproportionné, mais c’était le ton de l’époque, avec des grandes envolées au service d’une admiration sans borne pour, pourquoi le nier, un homme exceptionnel ayant eu prise sur la vie et sur l’histoire de l’humanité.

Mais me direz-vous, d’où peut bien sortir un tel document ? Il se trouve qu’au cours de mon séjour estival en Pyrénées-Atlantiques, j’en ai profité pour rencontrer le camarade Claude Roussie, fort d’une expérience militante très riche. Durant cet après-midi très agréable passée en sa compagnie, nous avons échangé nos expériences (ayant moi-même milité un peu plus de deux ans sur Pau) et notre constatation de la dérive politique de la direction du PCF. J’ai appris qu’il avait été responsable de la section et secrétaire des élus communistes lors de l’aventure municipale de Mourenx (64) dont l’ex-maire PCF (cf. André Cazetien de 1977 à 1995) connu en interne pour son autoritarisme intransigeant... a pitoyablement échoué chez les Verts. Après avoir demandé à Claude s’il avait en sa possession une brochure du PCF de 1991 sur la politique d’immigration, il m’a volontiers ouvert ses propres archives tout en m’apprenant qu’il avait cédé sa propre collection des "Cahiers du communisme" à l’université de Pau qui l’avait volontiers acceptée. Nous n’avons pas trouvé la brochure recherchée, mais j’y ai découvert des trésors. Il m’a fait don de plusieurs documents et j’en profite pour le remercier très fraternellement.

Comme il n’est pas question de garder cachés tous ces textes historiques, je me fais un plaisir d’en publier des extraits. D’autant plus que j’ai encore en souvenir un étonnant rejet de l’histoire avec un grand H (sauf celle qui les arrange) par un dirigeant de la fédération du Rhône en réponse à mon intervention lors de la conférence fédérale du 35ème congrès. Dans cette brochure, Maurice Thorez consacre 24 pages à Lénine désormais banni par nos dirigeants, certains désignant même l’effondrement de l’URSS comme un héritage de ses théories et de sa pratique politique. De ces 24 pages, il m’est paru important de donner à lire les chapitres ayant trait à l’indépendance nationale et au colonialisme, chapitres qui me semblent particulièrement d’actualité, avec d’un côté la suppression de la souveraineté du peuple par l’Union Européenne et de l’autre, un retour en arrière de plusieurs décennies de notre pays au travers du pillage éhonté du pétrole libyen. Ce document constitue à la fois un témoignage historique des conditions politiques d’il y a plus d’un demi-siècle, en même temps que l’on peut y retrouver certaines bases de ce qui fonde toujours le mouvement communiste.

Pascal Brula


Lénine et la France

Par Maurice Thorez

Extrait d’une brochure parue en supplément aux Cahiers du Communisme d’avril 1960

Préface

Maxime Gorki remarque que, parlant de Lénine, on a involontairement envie de parler de toute chose parce qu’on parle d’un homme qui est au centre de tout.

Lénine a été le fondateur du Parti communiste de l’Union soviétique et du premier Etat socialiste du monde. Mais il a étudié en même temps toute l’expérience du mouvement ouvrier international. Considérant le marxisme non comme un dogme, mais comme un guide pour l’action, il voulait s’assimiler des leçons de l’activité globale des travailleurs pour en tirer les conclusions générales applicables à son propre pays et aux autres.

Son travail avait la plus haute valeur non seulement pour le prolétariat russe, mais pour tous les ouvriers du monde. Il comportait des enseignements nombreux pour la France.

Lénine a séjourné à différentes reprises à Paris. Les lieux où il a vécu, comme la maison de la rue Marie-Rose, récemment visitée par le camarade Khrouchtchev, sont chers aux ouvriers français. Dans notre pays, Lénine a pris des contacts vivants avec les masses laborieuses. Il avait étudié l’histoire de la France, si riche en expériences révolutionnaires, et il en suivait de près la vie sociale.

Soit sous la forme d’appréciations portées sur le mouvement ouvrier au fil des évènements, soit à titre de conseils, toujours chargés de sagesse, Lénine a laissé des indications précieuses pour nous. Le Parti communiste français a commencé à réaliser les grandes orientations qu’il préconisait.

En nous inspirant de Lénine, nous nous consacrons, aux côtés de tous les hommes de bonne volonté, à faire triompher la paix et la détente. Nous prenons pour mot d’ordre la solidarité internationale des travailleurs et l’amitié entre les peuples.

En nous inspirant de Lénine, nous nous efforçons de lutter à la tête des masses les plus larges pour la défense et l’extension des libertés, pour le rétablissement et la rénovation de la démocratie dans notre pays.

En nous inspirant de Lénine, nous avons toujours combattu aux premiers rangs du peuple pour l’indépendance nationale. De nos rangs est sortie, au temps de l’occupation nazie, la masse essentielle des combattants de la Résistance et aussi, hélas ! des martyrs tombés pour que vive la France.

En nous inspirant de Lénine, nous témoignons notre solidarité active aux peuples opprimés des colonies et nous nous prononçons pour qu’entre eux et notre peuple soient établis de nouveaux rapports, fondés sur le libre consentement, l’égalité et l’intérêt mutuel.

En nous inspirant de Lénine, nous n’épargnons aucun effort pour réaliser l’unité de la classe ouvrière, son alliance avec la paysannerie laborieuse et avec tous les travailleurs contre l’oppression des monopoles. Nous sommes devenus le Parti qui a sous son influence la majorité de la classe ouvrière de France et qui conduit le pays vers des destinées plus hautes et plus heureuses, vers les radieux lendemains du socialisme.

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Pour l’indépendance nationale

La classe ouvrière française ne relève pas seulement le drapeau des libertés démocratiques jeté par-dessus bord par la bourgeoisie. Elle relève également le drapeau de l’indépendance nationale.

Lénine a montré comment, à l’époque de l’impérialisme, les puissances capitalistes les plus fortes établissent leur contrôle économique et politique sur les pays les plus faibles. Il a expliqué que l’exportation des capitaux acquiert à ce stade une importance de premier plan, tandis que, dans la phase précédente, l’exportation des marchandises jouait le rôle essentiel. Avant 1914, la France occupait une place de choix dans l’exportation du capital, et le caractère usurier de l’impérialisme français a été mis en pleine lumière par le grand théoricien du mouvement ouvrier international.

De nos jours, le rapport des forces a bien changé. Ce qui caractérise le monde capitaliste contemporain, c’est l’exportation du capital américain. Au cours des dix années qui ont suivi la deuxième guerre mondiale, les investissements des Etats-Unis à l’étranger ont doublé. Et bien que depuis, la concurrence ait repris dans le domaine de l’exportation des capitaux, le contrôle américain s’étend largement sur l’économie française, comme d’ailleurs sur l’économie de la Grande-Bretagne et celle de l’Allemagne de l’Ouest.

En même temps, les Etats-Unis ont réussi à établir leur domination politique et militaire sur les Etats capitalistes d’Europe occidentale. L’existence de bases militaires américaines dans ce pays n’est que le signe le plus visible de cette domination. En adhérant au Pacte Atlantique, la France et d’autres puissances ont abdiqué jusqu’au droit de disposer librement de leurs forces armées. Elles jouent le rôle de satellites de l’Etat impérialiste dirigeant.

Sous l’inspiration de la diplomatie américaine et en raison de la tendance des monopoles à la concentration, on a vu se multiplier en Europe occidentale les combinaisons internationales : Communauté européenne du Charbon et de l’Acier, Euratom, Marché commun, etc. Ces organismes n’ont de "supranational" que le nom : en réalité, ils sont soumis aux intérêts du participant le plus fort, de celui que les États-Unis soutiennent de leur influence. Cette position privilégiée revient à l’Allemagne occidentale.

C’est l’Allemagne de l’Ouest, revancharde et militariste, qui domine aujourd’hui la Petite Europe, et, comme Lénine l’avait prévu dans son article d’août 1915 Du mot d’ordre des États-Unis d’Europe, cette formation a surtout pour but d’endiguer le péril représenté pour la réaction par la montée des forces populaires sur le continent et le progrès pacifique des États socialistes.

On comprend qu’il ne soit pas possible aux impérialistes d’avouer ouvertement de telles intentions. Ils les dissimulent sous la propagande des idées cosmopolites en prétendant que l’indépendance et la souveraineté des États sont des notions vieillies, que le concept de patrie perd de son importance et qu’il faut diminuer les droits des nations au profit des collectivités dites supérieures.

La classe ouvrière et son parti savent qu’au contraire le respect des droits de chaque nation et de sa souveraineté est la condition même de rapports normaux et pacifiques entre les peuples. Pour assurer la paix, il faut que chaque peuple soit libre et maître chez lui.

Ce n’est pas le cas de la France à l’heure actuelle. Malgré tous les discours officiels sur la grandeur et l’indépendance, le territoire national est toujours occupé par les troupes américaines, les intérêts du Pacte atlantique sont prédominants, les contingents français restent commandés par l’ancien général nazi Speidel. Fidèles à l’esprit de Lénine, les communistes français combattent le cosmopolitisme de leur bourgeoisie, ses abandons de la souveraineté au profit de l’impérialisme le plus fort.

Notre parti s’est toujours souvenu de ce que Lénine écrivait en 1908 (tome 15, pages 171-172), précisément dans sa polémique contre le socialiste français Hervé et l’hervéisme anarchisant, qui prêchaient l’antipatriotisme : « la patrie, c’est-à-dire le milieu politique, culturel et social donné, est le facteur le plus puissant dans la lutte de classe du prolétariat… Le prolétariat ne peut pas se comporter d’une façon indifférente et insensible envers les conditions politiques, sociales et culturelles de sa lutte ; par conséquent, les destinées de son pays ne peuvent pas lui être indifférentes ».

Nous nous inspirions de cette pensée lorsqu’en juin 1926, au Congrès de Lille du Parti, nous montrions que les communistes étaient les meilleurs défenseurs du patrimoine national, eux qui refusaient de laisser « livrer aux banquiers américains le produit du travail de plusieurs générations » sous prétexte de dettes de guerre à acquitter. Nous nous en inspirions en 1933 quand nous déclarions à la tribune de la Chambre : « Nous, prolétaires, nous aimons notre pays ». La délégation française s’en inspirait deux ans plus tard, au VIIème congrès de l’Internationale communiste quand elle présentait à juste raison le mouvement communiste français comme l’héritier des grandes traditions nationales, celle des Encyclopédistes, des révolutionnaires de 93, des Communards, de tous ceux qui ont lutté pour la liberté et le progrès.

Depuis, le Parti communiste français n’a jamais cessé d’œuvrer à l’indépendance et à la grandeur du pays, que ce fût au temps de la lutte contre Hitler et de la Résistance, ou pendant la bataille de la renaissance française au lendemain de la guerre, ou maintenant dans le combat contre les abandons de la souveraineté en politique extérieure, et à l’intérieur pour la rénovation profonde de la vie économique, politique et culturelle de la France, pour l’épanouissement de toutes les virtualités nationales.

Comme Lénine l’a dit lui-même, la fidélité au but final de la classe ouvrière s’accompagne forcément, dans le cœur du communiste, de l’amour de sa langue et de sa patrie, du sentiment de fierté nationale, du désir de voir son peuple libre et florissant, marchant résolument sur la route du progrès.

La question coloniale à la lumière du léninisme

Un peuple, disaient Marx et Engels, ne peut pas être libre s’il en opprime d’autres. Lénine, étudiant l’époque de l’histoire où le globe entier était partagé entre les principaux pays impérialistes et où le colonialisme atteignait son apogée, a insisté sur cette formule de ses grands prédécesseurs, qu’il qualifiait de "principe fondamental de l’internationalisme". Il a souligné que les socialistes doivent revendiquer l’émancipation immédiate des colonies, exiger qu’on leur reconnaisse le droit à l’autodétermination (tome 22, page 140). A ses yeux, les ouvriers des métropoles sont les alliés naturels des peuples coloniaux, dans la mesure même où le mouvement de libération nationale affaiblit les positions de l’impérialisme oppresseur dans son propre pays.

Le mouvement socialiste français d’avant 1914, qui, par la voix de Guesde et de Jaurès, avait si courageusement dénoncé les guerres de rapine coloniale, avait admis cependant à l’occasion, sous la pression de l’opportunisme, une certaine "pénétration pacifique" de la France dans les pays faibles ; quant aux révisionnistes à la Millerand, ils se prononçaient ouvertement pour le système colonial. Le jeune Parti communiste fut rapidement confronté avec les problèmes que posaient l’existence d’un grand empire colonial français et la lutte des peuples coloniaux pour l’indépendance. Il fut amené à pratiquer dans l’esprit de Lénine une politique conforme à l’internationalisme prolétarien et par conséquent aux intérêts bien compris du peuple français.

L’année 1925 fut marquée par la guerre du Maroc. Notre Parti organisa l’action contre la guerre, suscita à travers toute la France des congrès ouvriers pour lutter contre elle, impulsa la grève de protestation du 12 octobre 1925. Une lourde répression n’arrêta pas son effort.

Depuis 1925 jusqu’aujourd’hui, le Parti communiste français a continué à suivre la voie tracée par Lénine. En Asie et en Afrique, il a soutenu constamment dans leurs luttes les peuples des colonies françaises.

A la suite de la deuxième guerre mondiale, a commencé une nouvelle étape dans le mouvement de libération nationale. La formation du système mondial du socialisme et l’affaiblissement du camp impérialiste ont aidé beaucoup de pays asservis à conquérir leur indépendance. L’émancipation des colonies a pris une ampleur gigantesque et la crise du colonialisme est entrée dans sa phase finale : la phase de liquidation.

Impuissante devant ce problème capital de notre temps, la bourgeoisie française n’a pas concédé pacifiquement l’indépendance à ses colonies. Elle a fait et elle continue de grandes guerres pour essayer d’empêcher un mouvement irrésistible.

Dans la bourgeoisie et la petite bourgeoisie, les courants chauvins sont puissants. Leur idéologie s’est formée dans les conditions matérielles et morales résultant de plus d’un siècle d’exploitation des peuples coloniaux. Ces courants atteignent plus ou moins même une partie de la classe ouvrière, comme on l’a vu au référendum de 1958.

C’est dans ces conditions difficiles que le Parti communiste français s’est opposé à l’agression prolongée contre le peuple du Viet-Nam. A son appel, les actions pratiques contre la guerre se sont multipliées, en particulier les actions contre l’expédition du matériel militaire.

De tout temps, les communistes français ont appelé à l’union du peuple d’Algérie et de la classe ouvrière de France dans une même bataille pour la liberté, contre le colonialisme. Dès 1939, à une époque où cette vérité était généralement méconnue, notre Parti a déclaré publiquement qu’il existait une nation algérienne en formation. Il voyait clair dans l’avenir.

Aujourd’hui, face aux excitations chauvines et racistes dans lesquelles la social-démocratie a joué un grand rôle, il soutient sans réserve le droit du peuple algérien à l’autodétermination. C’est ce qu’exige l’intérêt des travailleurs français eux-mêmes.

La profonde vérité des idées marxistes-léninistes, d’après lesquelles le colonialisme est la source de la pire réaction jusque dans les métropoles, a été entièrement confirmée par le déroulement de la guerre d’Algérie. Le mouvement réactionnaire des ultra-colonialistes d’Alger en mai 1958 a servi de point de départ et d’appui à l’offensive du pouvoir personnel en France ; la guerre d’Algérie a ainsi conduit à la liquidation de fait du régime parlementaire dans notre pays. Elle continue d’alimenter les tendances fascisantes dans la vie politique de la France.

Elle a permis l’émeute des ultras d’Alger le 24 janvier dernier, contre laquelle des millions d’ouvriers français ont fait grève le 1er février en même temps qu’ils se prononçaient pour l’application rapide et loyale de l’autodétermination.

Le pouvoir personnel, en dépit de toutes ses promesses, n’a su que continuer et aggraver la guerre. Le général de Gaulle s’est fait plébisciter en laissant croire à la conclusion rapide de la paix. En décembre 1958, il déclarait : « La page des combats est désormais tournée ». Le 16 septembre 1959, il reconnaissait solennellement le droit des Algériens à l’autodétermination.

Mais les actes n’ont pas suivi les paroles. La négociation avec les représentants des Algériens en lutte sur les conditions du cessez-le-feu et sur les garanties de l’autodétermination a été obstinément écartée. Le président de la République a pris au début de mars une position qui nie le principe même de l’autodétermination puisqu’il prétend dicter aux Algériens la décision à prendre et les menaces de démembrer leur pays dans le cas où ils se prononceraient pour l’indépendance.

Le Parti communiste français redouble d’efforts pour réaliser l’union de tous ceux qui souhaitent la paix et pour intensifier leur action en faveur de la négociation.

En même temps, il envisage, pour l’après-guerre, l’établissement entre la France et l’Algérie de rapports nouveaux, fondés sur l’égalité et le libre consentement. Les communistes ne sont pas pour la rupture des liens économiques, culturels et autres que l’histoire a tissés entre la France et l’Algérie, mais ils veulent transformer les liens imposés par la violence en relations volontaires et correspondant à l’intérêt du peuple français et du peuple algérien.

Les léninistes ont toujours observé que l’interdépendance des peuples, leur rapprochement économique, tendance objectivement progressive du monde moderne, ne devaient pas être confondus avec les formes effroyables sous lesquelles ce phénomène se produit dans le cadre de l’impérialisme. Les nations peuvent et doivent se rapprocher autrement que par la voie de la conquête et de l’annexion coloniales.

En s’enlisant dans une guerre dont la prolongation creuse le fossé entre l’Algérie et la France et rend plus difficiles leurs relations à venir, la bourgeoisie impérialiste de notre pays fait une fois de plus la preuve qu’elle a perdu le sens des intérêts nationaux et la capacité de les défendre. C’est la classe ouvrière qui joue désormais ce grand rôle positif.

Maurice Thorez, avril 1960

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