Ce texte est une première base de réflexion qui nous permettra de travailler avec les communistes dans les cellules et les sections autour des enjeux de la conférence nationale, mais aussi pour construire la dynamique de la campagne.

J’ai eu l’occasion d’écrire une contribution autour de notre rapport au monde du travail, aux boîtes en luttes. Ces salariés pointent la spécificité et la constance des communistes, c’est à ces salariés en lutte, à ceux qui sont toujours plus précarisés par le capitalisme, aux abstentionnistes, à ceux qui n’y croient plus, à ceux qui se sont déjà fait avoir à plusieurs reprises par les changements promis par les majorités successives.

Nous portons à l’inverse, non pas un changement institutionnel par le haut, mais bien une rupture avec les logiques capitalistes par le bas. Et c’est bien ce qui fait notre spécificité dans le paysage politique y compris à gauche, nous devons affirmer fortement que notre candidature est celle qui va porter la voie de la classe des travailleurs, celle qui va porter haut et fort la rupture avec le capitalisme.

Le CN doit donc à mon avis adopter le texte qui nous est proposé par la commission, il a forcément des manques, mais laissons les communistes en discuter dans leurs structures, jouons notre rôle de direction (non pas comme tête pensante, mais comme représentation des camarades) en proposant au vote des adhérents un texte qui pose la nécéssité d’une candidature communiste ancrée dans un contenu même s’il ne peut pas tout dire.

Il y a maintenant urgence à rentrer dans la bataille, donnons-nous les moyens de rentrer en campagne de la meilleure des manières pour porter des positions de classe et de rupture qui manquent cruellement dans le paysage (et que personne ne portera à notre place), faisons débattre les communistes sur le texte, sur la candidature de Fabien Roussel, pour que notre conférence nationale marque le retour d’un PCF combatif dans le paysage politique.