Chère énergie…

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Un article bien argumenté sur l’impact de la marchandisation sur le prix de l’électricité.

Branle-bas de combat au gouvernement ! La cause ? Les prix de l’énergie qui n’arrêtent pas de monter. On dit que chat échaudé craint l’eau froide. Avec les « gilets jaunes », les Macron Boys ont fait l’amère expérience de ce qu’une hausse des carburants mal acceptée peut faire. L’énergie joue dans notre société un rôle qui est un peu celui du blé sous l’Ancien Régime. Bien essentiel quelque soit la classe sociale, c’est le sujet qui peut par excellence coaliser les mécontentements. Hors de question donc pour le gouvernement d’ignorer le problème – ou du moins de paraître l’ignorer. C’est donc la course à l’échalote pour voir qui aura l’idée de la subvention la plus saugrenue censée compenser les hausses pour telle ou telle catégorie de la population.

Il y a une certaine justice poétique de voir un gouvernement élu au rythme des petits drapeaux européens agités se confronter à une crise qui tient pour une large part à l’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence sous la pression des néolibéraux de Bruxelles et d’ailleurs. Remarquez, on ne peut accuser ces gens de sacrifier aux principes. « Voilà mes principes, mais s’ils ne marchent pas, j’en ai d’autres » a été depuis toujours la devise des libéraux français, toujours prêts à louer le marché quand les prix baissent, à exiger l’intervention de l’Etat quand les prix montent. Ils étaient nombreux à nous expliquer que l’ouverture du marché de l’électricité et du gaz allaient faire le bonheur du consommateur, ils sont rares aujourd’hui à nous expliquer qu’il est normal qu’on paye plus cher lorsque le marché est orienté à la hausse.

J’entends déjà les eurolâtres : « la hausse n’a rien à voir avec l’ouverture à la concurrence ou la construction européenne, c’est le redémarrage de la Chine qui pousse la demande à la hausse et donc le prix de la matière première ». Admettons. Mais pourquoi la hausse de la demande pétrolière en Chine provoquerait-elle une augmentation du prix de l’électricité, alors que celle-ci est dans notre pays produite à 95% par du nucléaire, de l’hydraulique ou des renouvelables insensibles au prix des hydrocarbures ? Pour le comprendre, il faut se plonger dans le fonctionnement des marchés de l’électricité.

Sur une installation de production – c’est vrai pour l’électricité mais aussi pour n’importe quel autre bien – on distingue deux calculs de coût. Imaginons par exemple un boulanger : pour produire des baguettes il supporte un certain nombre de frais – dits « fixes » – qui ne dépendent pas du nombre de baguettes fabriquées : l’amortissement de son four et de ses machines, l’entretien et le gardiennage de ses locaux… A cela s’ajoutent des frais – dits « variables » – qui, eux, dépendent du nombre de baguettes fabriquées : temps de travail, farine, eau, levure, énergie pour cuire, etc.

On peut donc distinguer dans le coût de la baguette deux notions : l’une est le « cout complet », que l’on obtient en additionnant tous les coûts et en divisant par le nombre de baguettes produites. Mais on peut aussi définir ce qu’on appelle le « coût marginal », qui s’obtient en divisant les coûts variables par le nombre de baguettes. Pour simplifier, on dit que le coût marginal est ce que coûterait de produire une baguette supplémentaire. La distinction est importante parce qu’elle permet de comprendre des choix économiques. Ainsi, pour que j’aie intérêt à investir dans une nouvelle boulangerie, il faut que le prix du pain soit supérieur au « cout complet » de sa fabrication. Par contre, une boulangerie existante a intérêt à ouvrir dès que le prix du pain est supérieur au « coût marginal », même s’il est inférieur au coût complet, puisqu’il vaut mieux récupérer une partie de son investissement que rien du tout.

Imaginons que votre boulanger soit en concurrence avec d’autres boulangeries, et que le marché en question soit « pur et parfait ». Comme chaque boulanger aura fait des choix d’investissement et de personnel différents, il n’y a pas de raison que leurs coûts marginaux soient identiques. Un boulanger A aura un coût marginal de 0,5 €, B aura 0,7 €, C sera à 0,9€ et D à 1,1 €. Maintenant imaginons que le prix du pain ce jour là soit de 0,8 €. Il est clair que C et D n’ont aucun intérêt à se lever de bon matin pour faire le pain. Pour chaque baguette qu’ils fabriqueront, ils perdront de l’argent, et plus ils fabriqueront, plus ils perdront. On voit ici se dessiner une loi économique bien connue : dans un marché « pur et parfait », le prix d’équilibre d’un bien non stockable (1) est égal au coût marginal de l’installation la plus chère mise en fonctionnement, car s’il était plus bas cette installation s’arrêterait, et s’il était plus haut l’installation suivante dans l’ordre des coûts se mettrait en marche.

Maintenant, appliquons ce raisonnement à l’électricité, un bien non stockable en quantité significative dans l’état actuel des technologies. Les installations de production sont appelées par le gestionnaire de réseau dans l’ordre des coûts marginaux croissants (ce qu’on appelle « l’ordre de mérite économique »). Le prix du marché de gros est donc celui de la dernière installation appelée (2). C’est pourquoi si 90% de votre électricité vient du nucléaire au coût marginal de 40 €/MWh, 5% est produit par du charbon à 50€/MWh et 5% au gaz à 100 €/MWh, le prix de marché sera de… 100 €/MWh. Car si vous fixiez un prix inférieur, le propriétaire de la centrale au gaz l’arrêterait et vous seriez obligé de couper l’électricité à quelqu’un. Dans le vocabulaire des électriciens on dira que le marché est « marginal gaz ». On parle ainsi de marché « marginal nucléaire », « marginal charbon », « marginal gaz » pour indiquer la nature de la dernière centrale démarrée, qui est celle qui fixe le prix de marché. Ce petit exemple vous montre que la fermeture d’un site de production comme Fessenheim n’est pas neutre : pour compenser la production perdue, il faudra démarrer une centrale électrique au gaz dont le coût marginal est largement supérieur… et qui tirera l’ensemble du prix de marché (3).

Cet exemple vous montre aussi l’apparition d’une « rente de sous-investissement ». En effet, si par l’effet du coût marginal de la dernière installation le prix s’établit à 100 €/MWh, le producteur nucléaire – qui lui a un coût marginal de seulement 40 €/MWh touchera une « rente » de 60 €/MWh produits. Par contre, s’il venait à investir dans une capacité nucléaire supplémentaire couvrant 5% des besoins, la centrale au gaz serait déplacée et le prix de marché tomberait à celui donné par l’installation la plus chère en activité, c’est-à-dire le charbon à 50 €/MWh. Moralité : les opérateurs ont tout intérêt à organiser la pénurie par de faibles investissements, puisque plus on est obligé d’appeler des moyens de production chers, et plus les rentes sont importantes.

Mais ce fonctionnement de marché conduit à un autre résultat paradoxal. Prenons la dernière installation démarrée, dans notre exemple, les centrales à gaz. Si le prix de marché correspond à leur coût marginal, alors il est clair que ce prix ne couvre pas les coûts complets. Autrement dit, l’opérateur qui construit la dernière centrale démarrée aura forcément perdu de l’argent sur cet investissement. Sous des conditions de marché « pur et parfait », cet investissement n’aura en principe pas lieu. On est dans le raisonnement paradoxal qui dit que puisque le dernier wagon du train n’est pas rentable, il faut le supprimer. Et ce raisonnement, évident dans le cas de la « dernière installation », couvre un problème bien plus général : dans un marché où les prix sont fixés en fonction des coûts marginaux, il n’y a aucune garantie que ceux-ci couvrent les coûts complets.

Vous me direz que le même raisonnement peut être fait dans d’autres marchés de biens non stockables. Par exemple, les chambres d’hôtel, par exemple. Et pourtant, le marché régule fort convenablement l’offre et la demande. Il y a avec le marché de l’électricité une différence fondamentale : une chambre d’hôtel n’est pas un bien essentiel, l’électricité si. On est prêt à annuler un voyage parce qu’on ne trouve pas une chambre d’hôtel, on n’admettrait pas de passer une soirée dans le noir, sans télé et sans ordinateur, parce qu’il n’y a plus d’électricité. Le marché de l’électricité est donc pratiquement toujours en surcapacité, parce que les pouvoirs publics savent que les citoyens n’admettront pas de rupture du service et veillent donc à entretenir une surcapacité relative. Or, cette surcapacité fait que les prix ne peuvent jamais dépasser les coûts marginaux de la dernière installation – puisqu’il y a toujours une installation au coût légèrement plus élevé prête à prendre le relais…

On comprend maintenant pourquoi les prix de l’électricité sont indexés à celui du gaz alors même que notre électricité est essentiellement nucléaire ou hydraulique. Puisque la « dernière centrale démarrée » est alimentée au gaz, c’est le gaz qui « fait » le marché de l’électricité. Tout ce que j’écris ici n’est en rien une découverte. Marcel Boiteux avait développé ce raisonnement dans les années 1960. C’est en cela que la logique du marché est fondamentalement différente de la logique du monopole. Aussi longtemps qu’EDF a détenu le monopole la doctrine de tarification « au prix coûtant » (calculé sur le coût complet, et non sur le coût marginal) avait assuré des prix bas, puisqu’il y avait péréquation entre les moyens de production les moins chers et les plus chers. Autrement dit, on fixait un « prix moyen » permettant de couvrir les coûts complets du parc de production. Et dans ce prix moyen, les 80% de nucléaire et 11% d’hydraulique tiraient le prix vers le bas, même si l’on devait démarrer quelques installations au gaz ou au fioul pour compléter. Avec la libéralisation, c’est l’installation la plus chère qui « fait » le marché.

Si la libéralisation n’a pas entraîné une hausse immédiate et massive des prix, c’est parce que le parc électrique européen hérité des trente glorieuses bénéficiait de surcapacités nucléaires ou charbon – dont le coût marginal était à peine supérieur au nucléaire – qui permettaient d’assurer l’équilibre du réseau sans investissements supplémentaires et avec des installations largement amorties. Mais ces surcapacités « bon marché » sont absorbées par la hausse de la demande, l’obsolescence des installations (3) accélérée par les restrictions des émissions de CO2 pour le charbon et la volonté de « sortie du nucléaire » de certains états. Le système électrique devient donc de plus en plus souvent « marginal gaz ». Et comme la construction de centrales nucléaires n’est pas près de redémarrer et que le charbon a mauvaise presse, on devrait voir l’indexation du prix de l’électricité à celui des hydrocarbures se renforcer structurellement.

Et quid des renouvelables ? On se trouve là devant une intéressante contradiction. Les renouvelables se distinguent par une particularité : leur coût marginal est quasi-nul. En bonne logique, un système 100% renouvelable régulé par le marché serait donc un système à prix quasi-nul… et donc la garantie qu’aucun investisseur ne récupérerait les coûts complets de son installation. Autrement dit, les renouvelables ne peuvent se développer dans un contexte de marché. Ils ne peuvent s’épanouir que dans un système de prix régulés – où de subventions, ce qui revient au même…

Jusqu’ici, je n’ai parlé que des marchés de gros de l’électricité. Mais il y a aussi des curiosités dans le marché de détail. Voulant à tout prix arriver à une logique de marché, la Commission a imposé la concurrence entre les fournisseurs. Mais comme la création d’une véritable concurrence entre producteurs supposerait de casser le parc de production intégré avec une perte massive d’efficacité, et que transport et distribution sont des monopoles naturels, ces fournisseurs ne peuvent être que des intermédiaires, achetant de l’électricité sur les marchés de gros pour la revendre au détail. Et pour que ces gens puissent gagner leur vie, il fallait qu’il y ait une différence suffisante entre les cotisations sur ces deux marchés. Nos libéraux ont donc décidé de réglementer : d’un côté, on obligera EDF à vendre en gros à un prix inférieur à celui du marché par le biais de l’ARENH (« accès régulé au nucléaire historique »), de l’autre on fixera le tarif EDF de détail artificiellement haut, de manière à permettre aux marchands privés de faire des offres alléchantes. Tout ça a bien marché – surtout pour les intermédiaires – tant que les prix de gros étaient bas. Mais lorsque les prix s’envolent, l’ARENH – dont la quantité est limitée – ne suffit plus pour permettre de tenir les promesses faites aux clients pour qu’ils quittent l’opérateur historique. Ainsi donc les abonnés de Leclerc Energie, par exemple, ont été priés d’aller voir ailleurs, leurs offres alléchantes (« -10% par rapport au tarif EDF à vie ») étant résiliées avec trois mois de préavis. Ce qui ne surprendra pas ceux qui se souviennent que, contrairement aux opérateurs publics, les opérateurs privés veillent à leurs intérêts, et pas à celui de leurs clients. Ces derniers se retrouvent donc sans fournisseur, obligés donc à revenir au « tarif régulé » qu’ils méprisaient tant la veille, pour se protéger des hausses sauvages…

Voilà pour l’électricité. Mais, me direz-vous, la question ne s’arrête pas là : l’augmentation du gaz ou celle des carburants est encore plus flagrante. Et là, ce n’est pas la construction européenne qui est en cause, mais la simple augmentation du prix de la matière première, gaz ou pétrole. C’est vrai… jusqu’à un certain point. Une des raisons est qu’il y a une certaine substituabilité des énergies. Avoir une électricité bon marché à long terme incite à des transferts entre les différentes sources d’énergie vers l’électricité. Le chauffage ou la cuisson électrique, tant décriés par les écologistes, en est un bon exemple. Et si les écologistes étaient moins bornés, on pourrait aussi utiliser le nucléaire pour produire de l’eau chaude pour le chauffage urbain. Moins de demande, c’est moins de dépendance et donc des prix plus bas. Une autre raison est que la libéralisation européenne s’est accompagnée d’une augmentation massive des besoins de transport routier, qui est un là aussi un élément de dépendance aux énergies fossiles.

Mais la raison la plus importante à mon sens est qu’on ne peut pas sans être hypocrite pleurer sur les effets dont on chérit les causes. Cela fait des années qu’on voit se développer des campagnes contre l’industrie pétrolière et gazière. Des militants font pression sur les banques pour qu’elles n’investissent plus dans la recherche, l’extraction, le raffinage d’hydrocarbures. En France, on a voté des lois visant à empêcher à terme la recherche et l’exploitation d’hydrocarbures sur notre territoire. Les demandes de permis de recherche accordés au large de la Guyane ont été refusés, et ceux qui avaient été accordés ont été annulés de jure ou de facto. Je ne dis pas que ce soit bien ou que ce soit mal, mais il faut être cohérent : moins d’exploration, moins d’extraction, moins de raffinage, cela veut dire moins d’offre, et donc des prix qui montent. Un effet qui devrait être applaudi publiquement par les tous ceux qui nous parlent à longueur de journée du besoin de réduire la consommation d’hydrocarbures… qui curieusement sont bien discrets ces jours-ci.

Cette crise énergétique pourrait avoir du bon. Elle pourrait ouvrir les yeux même aux esprits les plus obtus l’inanité du système mis en place à Bruxelles. Ce qui, pour un gouvernement qui a autant investi symboliquement sur l’Europe serait désastreux. C’est pourquoi le gouvernement se mobilise. Le problème, c’est qu’il n’a pas vraiment beaucoup d’instruments pour agir sur le fond sans casser le système. Il y a quelque chose de délicieusement ironique à voir un gouvernement qui par ailleurs se proclame « libéral et européen » et qui prépare la disparition des tarifs réglementés annoncer un « blocage des prix du gaz » pendant un an et demi – « toute l’année 2022 Castex dixit.

Autant essayer de vider un lac avec une fourchette. Le problème des prix de l’énergie est structurel, et non conjoncturel. Sur un marché, les acteurs économiques choisiront naturellement la ressource la moins chère. Si l’on veut réduire notre dépendance aux hydrocarbures et au charbon et nos émissions de CO2, alors il nous faut une politique d’électricité décarbonée bon marché et de charbon et d’hydrocarbures chers. Ce qui suppose de mettre le paquet sur le nucléaire et les renouvelables dans le cadre d’un monopole de l’électricité – pour échapper à la tarification au prix marginal – d’un côté, et d’avoir le courage d’assumer la hausse du prix des ressources carbonées de l’autre. Augmenter le prix du CO2 ne sert à rien si ensuite on fait un chèque aux gens pour qu’ils puissent payer la différence…

Descartes

(1) Vous noterez que ce raisonnement repose sur le fait que la baguette est un bien non stockable. En effet, les stocks jouent un rôle de stabilisateur. Le producteur peut continuer à produire alors que les prix ne sont pas rémunérateurs, pour vendre plus tard lorsque les prix auront augmenté. Mais lorsque vous parlez de baguettes, de chambres d’hôtel ou d’électricité… ce mécanisme ne fonctionne pas. Vous ne produisez qu’en fonction du prix du jour, et non d’une vision de la variation des prix à long terme.

(2) Bien entendu, dans la réalité les choses sont beaucoup plus compliquées, puisqu’il y a plusieurs « marchés » : on peut acheter sur des contrats à long terme, ou bien sur la bourse « spot » la veille pour le lendemain. Mais si ce raisonnement est un peu simplificateur, il donne quand même une bonne idée du fonctionnement des choses.

(3) Ce raisonnement suppose, vous l’aurez noté, que le parc de production est en surcapacité, autrement dit, qu’il y a toujours une installation supplémentaire à appeler. Mais qu’est ce qui se passe dans le cas contraire, autrement dit, lorsque la demande dépasse les capacités de production ? Il est clair que le choix des clients qui se feront couper le courant est autant un problème économique que politique…

(4) Si l’on compte l’arrêt de Fessenheim, des centrales thermiques au charbon (Le Havre, Blénod, Hornaing, Lucy, Vitry…) et au fuel (Cordemais, Aramon, Martigues, Porcheville) on a retiré du service une dizaine de gigawatts de capacité en quinze ans…

Voir en ligne : sur le blog de Descarte

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