Pierre Laurent hurle à la manipulation après sa venue dans le Rhône, nous démentons.

Pierre Laurent dit avoir participé « à deux réunions de travail » : « l’une à l’invitation de la fédération », « l’autre, à l’invitation d’André Gerin [...] avec une dizaine de camarades qui soutiennent le principe d’une candidature du PCF ».

Le parallèle entre les deux réunions est une imposture. Rappelons les faits : un conseil départemental élargi aux secrétaires de section est prévu dans le Rhône. Les camarades initiateurs de la pétition pour une candidature communiste aux présidentielles demandent deux choses : une rencontre avec Pierre Laurent d’une délégation de signataires et une assemblée générale de communistes. Ils obtiennent les deux.

Le rendez-vous entre la délégation et Pierre Laurent se tient avec une dizaine de camarades comme prévu. A l’assemblée du soir, la moitié des camarades viennent des sections qui veulent un candidat communiste (Villeurbanne, Vénissieux, Saint-Fons), un candidat communiste dans le cadre du Front de Gauche (Pierre-Bénite) auxquels s’ajoutent de très nombreux jeunes communistes. Le réseau "Faire vivre et renforcer le PCF" est pour beaucoup dans cette mobilisation que la fédération n’avait pas prévue, preuve en est le nombre de camarades qui sont restés debout faute de place ! La grande majorité des interventions discutent de l’intérêt d’une candidature communiste sous des formes diverses.

Dans les différents débats et à plusieurs reprises, Pierre Laurent a bien dit qu’un candidat communiste, y compris dans le cadre du Front de gauche n’était pas possible car nos partenaires ne l’accepteraient pas. Cela a même fait dire à des camarades "on discute sous la menace".

Si nécessaire, plusieurs camarades peuvent confirmer ses paroles.

Marie-Christine BURRICAND