Enfin, nous avons réussi à faire reculer massivement une conception électoraliste qui visait à faire du PCF une force d’appoint dans le cadre d’un bi-partisme ("Gauche"-Droite) et d’un régime s’apparentant de plus en plus à une république censitaire, dont les classes populaires infantilisées (jugées parfois avec mépris) étaient exclues : "Terra Nova" ne "parlait" pas qu’au PS.
Une force d’appoint de toutes les "unions" avec un PS en pleine dérive libérale qui ne cessaient de nous faire reculer sur le plan militant comme sur le plan électoral par manque d’ambition, courant toujours après une recherche de "crédibilité", égale à la honte d’avoir soutenu la tentative de construction du Socialisme en URSS et ailleurs ... Un conformisme qui a failli faire disparaître la raison d’être d’un parti communiste en même temps que son nom.
Il nous faudra revoir nos structures notamment ce poste curieux de "président" qui donne une direction bicéphale nuisible pour l’unité du Parti.
Parmi les raisons de notre déclin, il y a eu ce refus permanent de caractériser et de combattre la politique du PS au pouvoir pour ce qu’elle était surtout sous la présidence de Hollande : une politique de droite. Cela nous a coûté cher dans notre rapport aux masses populaires qui nous ont assimilé au PS, tellement préoccupés que "nous "étions par un "sociétal vertical et interclassiste" que nous pratiquions pour "faire l’unité" sans y intégrer l’exploitation capitaliste...
Il y a du travail en perspective pour effacer l’image d’un PCF encore considéré comme "retardé par rapport aux enjeux contemporains de la société qu’on avait oublié de caractériser et qui n’avait plus besoin de révolution pour changer les choses...