Bravo Camarade,
Je serais plus rassuré par ton appel si tout le PCF le partageait, y compris les dirigeants chargés de la question. Tu écris ainsi :
"Sans analyse partagée des causes de la crise, et donc sans analyse marxiste du capitalisme et de l’impérialisme, on ne comprend rien à la rupture et c’est alors chacun pour soi", et dans la même veine :
"La vérité est que le capitalisme en crise se bat pour sa survie, que les couches sociales qui en sont gagnantes ne laisseront aucune politique de rupture mettre en cause leurs intérêts."

Cette dénonciation de "la crise du capitalisme" qui nous vient de Lénine, et qu’à ma connaissance le réseau FVR-PCF reste seul à porter, il faut qu’il pénètre dans l’opinion de tous les communistes, et pas seulement le nôtre. Je vois trop d’utilisations inappropriées, à tort et à travers, du terme "crise" dans les discours communistes, qui finissent par se confondre avec ce que nous nommons "la crise sytémique" du Capitalisme dans sa forme du XXème siècle (le Capitalisme Monopoliste d’Etat), puis dans la forme actuelle que Delaunay nomme à raison, "Capitalisme Monopoliste Financiarisé et Mondialisé".
C’est cette crise-là qui finira par faire tomber le Capitalisme, du fait de l’impossibilité pour le Capital et les pouvoirs qui le défendent de résoudre efficacement la baisse tendancielle du taux de profit.
Les luttes de classe, appuient où ça fait mal au Capital, et quand la situation sera révolutionnaire, donneront le dernier coup de pioche à l’édifice vermoulu.

C’est pour sortir de tels problèmes de l’indifférence de trop de camarades et dirigeants que nous avons deux tâches dans la période qui vient :
 comme le dit PAM ici, fuir comme la peste, toute tendance à vouloir noyer la spécificité communiste dans un machin comme la NUPES.
 à préparer avec sérieux le 39e congrès, pour ne pas être obligés à procéder à des alliances douteuses pour faire adopter un MANIFESTE
Le nouveau site va dans ce sens.