C’est le développement des énergies dites renouvelables qui sont à l’origine de la dérégulation du marché de l’électricité. Comment assurer une production constante d’électricité en la faisant reposer sur une énergie dont la production est non seulement intermittente mais surtout aléatoire. Or l’hiver les phases diurnes sont brèves et le soleil bas sur l’horizon., en outre c’est la période des anticyclones qui sont des systèmes stables étendus de vents faibles. Or c’est pendant l’hiver que les besoins en électricité sont les plus importants. L’éolien en France fonctionne en moyenne 20% du temps et le photovoltaïque 11%.
Dans une Europe couverte par un anticyclone particulièrement froid, tous les pays étant logés à la même enseigne l’inter-communicabilité des réseaux ne pourra suppléer l’insuffisance de production d’électricité de chaque pays. Il faudra procéder à des délestages puisque l’électricité de se stocke pas. Ce qui rentre dans le réseau doit être consommé.
Moins de nucléaire et plus de renouvelables on fait comment pour assurer les besoins actuels et ceux qui doivent être satisfaits avec l’approvisionnement d’ici 2030 de 40 millions de véhicules électriques et du développement de l’hydrogène (dont la production à partir de l’eau nécessite une énergie considérable) !
Il va falloir pédaler comme on recharge son portable dans les gares et les aéroports !
Les énergies dites propres nécessitent des métaux rares et des terres rares qui sont extraits dans des conditions particulièrement épouvantables pour la nature et les populations. Mais de cela tout le monde s’en fout, puisqu’on vous dit que l’avenir (mais lequel ?) sont dans les énergies renouvelables.
En outre les 2000 tonnes de béton qui constituent l’embase des éoliennes sont dans le sol pour... l’éternité.