Un communiqué commun, signé par plus de cinquante collectifs, syndicats, associations dénonce la répression accrue (...)
Un communiqué commun, signé par plus de cinquante collectifs, syndicats, associations dénonce la répression accrue (...)
Les tarifs des péages autoroutiers augmentent de 1,8% à 1,9% au 1er février. Hervé Maurey, sénateur centriste de l’Eure, (...)
Communiqué du syndicat CGT du Vinatier :
Ce jeudi 13 février 2020, une infirmière a été assassinée à Thouars. Toutes (...)
Dès le soir du 5 décembre et jusqu’à la veille des « annonces » d’Édouard Philippe, journalistes et éditorialistes ont (...)
C’est l’un des arguments du gouvernement pour affirmer que la retraite par point améliore la situation des plus (...)
Delevoy parti la queue entre les jambes, c’est un dénommé Laurent Pietraszewski qui est devenu le nouvel exécuteur des (...)
Dans les séries américaines, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais il y a toujours cette scène du jeune (...)
La grève continue au Franprix 2, rue beaurepaire 75010 Paris avec mes collègues et moi ce jeudi 17 octobre 2019. (...)
Lula a transformé sa prison en un spectacle politique en sa faveur. N’ayant pas accepté l’ordre presque illégal de (...)
Nous voulons savoir qui est celui qui a cassé à la masse les vitres de l’hôpital Necker ! Bonjour
Suite au vandalisme (...)
Annonces
Un film
Sur une musique de Hans Eisler, le requiem Lenin, écrit sur commande du PCUS pour le 20ème anniversaire de la mort de Illytch, mais jamais joué en URSS... avec un texte de Bertold Brecht, et des images d’hier et aujourd’hui de ces luttes de classes qui font l’histoire encore et toujours...
Le 21 mars 2009, 155 militants, de 29 départements réunis à Malakoff signataires du texte alternatif du 34ème congrès « Faire vivre et renforcer le PCF, une exigence de notre temps ». lire la déclaration complète et les signataires
Les résultats de la consultation des 16, 17 et 18 juin sont maintenant connus. Les enjeux sont importants et il nous faut donc les examiner pour en tirer les enseignements qui nous seront utiles pour l’avenir.
Un peu plus d’un tiers des adhérents a participé à cette consultation, soit une participation en hausse par rapport aux précédents votes, dans un contexte de baisse des cotisants.
... lire la suite
Unir les communistes pour un PCF de combat, marxiste, populaire et rassembleur
Texte signé par 542 communistes de 64 départements présenté au 36eme congrès du PCF comme base de discussion. Il a obtenu 3694 voix à la consultation interne pour le choix de la base commune (sur 33 623 exprimés) .
Texte nr 3, Unir les communistes, le défi renouvelé du PCF et son résumé.
Signé par 626 communistes de 66 départements, dont 15 départements avec plus de 10 signataires, présenté au 37eme congrès du PCF comme base de discussion. Il a obtenu 3.755 voix à la consultation interne pour le choix de la base commune (sur 24.376 exprimés).
Les raisons de la dépolitisation et de la désyndicalisation
Sur le plan politique, de plus en plus de citoyens rejettent les partis et, lors des élections, un nombre grandissant d’électeurs se réfugie dans l’abstention ou dans les votes sanctions.
Mis à part les élections présidentielles, la désertion des bureaux de vote aux différents scrutins n’est pas une nouveauté puisque le taux d’abstention est passé ;
• de 18,9% en 1965 à 51,3% en 2017 aux élections législatives ;
• de 21,8% en 1965 à plus de 30% de 1995 à 2014 pour atteindre 55,4% en 2020 aux élections municipale ;
• de 22,07% en 1986 à 67,8% en 2011 aux élections régionales
Ainsi, le record de l’abstention lors des dernières élections régionales de juin 2021 ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt.
Dans ce contexte, la chute du PCF est catastrophique. De 22,5% des exprimés en 1967, il tombe à 2,7% en 2017. Le nombre de voix en sa faveur passe de plus de 5 millions aux législatives de 1973 à peine plus de 615.000 voix aux législatives de 2017.
L’abstention est principalement due au fait que les gens considèrent que les élections ne changeront rien à leur situation personnelle, qu’aucune liste ne défend ou ne représente leurs idées et que s’abstenir est une façon de manifester son mécontentement à l’égard des partis politiques.
L’abstention est forte parmi tous les citoyens mais plus encore parmi les ouvriers, les employés, les femmes, les jeunes, les chômeurs et les plus pauvres…. Cette triste réalité, ainsi que le glissement d’un grand nombre de citoyens de ces catégories vers le vote « RN », expliquent sans doute pour beaucoup la chute vertigineuse du PCF.
Mais, à qui la faute ?
Sur le terrain social, le nombre d’organisations syndicales de salariés a augmenté sans que ce phénomène favorise la syndicalisation, au contraire.
S’agissant de la CGT, sans remonter à 1936 où le nombre d’adhérents dépassait les 4,4 millions, il frisait les 2 millions de 1960 à 1966, pour dépasser les 2,3 millions de 1968 à 1977, puis a régulièrement diminué pour passer en dessous de la barre du million en 1988 et osciller autour de 640.000 actuellement.
En matière d’influence électorale dans le secteur privé :
• Si la CGT recueillait aux élections des comités d’entreprise plus de 40% des suffrages exprimés dans la période 1966/1976, elle n"en recueillait plus qu’entre 22,5 et 23,5% dans la période 1992/2006 ;
• Depuis la réforme de la représentative syndicale, le calcul de l’audience donne pour la CGT 26,77% des suffrages exprimés en 2013, 24,85% en 2017 et 22,96% en 2021.
Là encore à qui la faute ?
L’objet n’est pas de jouer les donneurs de leçon mais d’essayer d’analyser, sans faux fuyants, les raisons de cette évidente dépolitisation et désyndicalisation.
Les gens se sentent abandonnés. Il y a une fracture évidente entre les femmes et les hommes syndicalistes et politiques et la grande majorité du Peuple.
Tant que l’action syndicale et politique, ne partira pas de l’éradication des soucis premiers de tous, principalement des ouvriers, employés, chômeurs et des pauvres, qui sont surtout chez les jeunes et les femmes, avec des mots simples et compréhensibles, le déclin de leurs actions respectives se poursuivra.
Depuis la fin des années 1960, via des dizaines d’accords collectifs et de lois, petit à petit, face au chômage durable grandissant et au développement de la précarité des emplois, l’action sur les seules conséquences et leurs soulagements a pris le dessus sur celle portant sur les causes et leur éradication allant jusqu’à entretenir ces maux via l’idée d’un revenu minimum d’existence déconnecté de toute activité professionnelle, encourageant nombre de citoyens à rester assistés.
Tout cela pour dire que tant que l’action syndicale et politique ne portera pas clairement et prioritairement sur le plein emploi correctement rémunéré, avec zéro chômage structurel, en faisant autre chose et autrement que ce qui se fait depuis des décennies, à partir de propositions simples, en vue d’être portées par le plus grand nombre de salariés et de citoyens, la désyndicalisation et la dépolitisation perdurera.
Yves CORMILLOT