Le chantier ouvert de l’internationalisme communiste

, par  Charles De Lucchi

Le 10 février 2019 à 11:42, par Charles De Lucchi En réponse à : Le chantier ouvert de l’internationalisme communiste

Intervention en réunion à Vénissieux à propos du congrès et des effets sur les stratégies du PCF.

Je me suis inscrit le matin même pour la grève sur le site de la CGT : ce n’est pas une décision facile car en ce moment j’ai un chantier en intérim mais les conditions sont telles dans la société et dans mon travail que je suis contraint de constater que les manifestations ne suffisent pas pour assainir toute la maladresse (qui dérivent de la privatisation et de la bourgeoisie soit disant à la recherche de croissance et qui critique la décadence au nom de principes calomnieux et mensonger sur le dos de boucs émissaires voir de complices, annihilant toute forme de progressisme sociale) qui dénature de plus en plus l’humanisme et la biodiversité de la planète.
Euh… Oui j’en profite pour rajouter les fleurs, en retirant les excuses car en 5 min d’expression je ne m’exprime pas aussi bien qu’en 5 min de rédaction.
Je disais qu’en sortant 5 min j’avais prononcé une remarque, entendant deux camarades converser et j’en étais pas mécontent (car cela me permettait de revenir sur ma prise de parole lors de la dernière réunion de section dans laquelle je me fus permit de faire une assimilation à l’acharnement stratégique et intellectuel du camarade que vous reconnaîtrez :
« Président Mao Laurent, 97 % de bon 3 % de mauvais ; le nationalisme ou patriotisme, les femmes comme pour tous les hommes bien entendu, et le socialisme ». En fait il fallait dire les socialistes, ce qui me fit rétorquer ) :
« Le socialisme n’est pas fait par les socialistes » et nous en avons une ultime preuve avec la politique française. Cette boutade est à mettre entre gros guillemet, car lorsque j’en fis pas à mon père le soir il m’enseigna que c’était une phrase de Lénine. Je n’en fus pas peu fier mais avec tout le respect dû, il faut absolument que je complète mon champ de lecture avec les livres à la belle reliure verte qui sont au local.
En poursuivant mon élocution je disais que le bilan des pays socialistes était globalement positif, paraphrasant un article de l’Huma et enchaînais sur l’Internationale. Je proposai à la salle d’aller écouter mon frère Evo Morales, président de la Bolivie, s’adressant au président du conseil de sécurité de l’ONU¹ (Donald Trump en l’occurrence), et par là à de nombreux libéraux, stipulant qu’ils n’en avaient rien a foutre de la démocratie et que cela ne les intéressait pas plus que la justice sociale, internationale et humanitaire, mais qu’ils préféraient l’ingérence dans les politiques nationales pour s’approprier les richesses, et accumuler du capital afin d’imposer leur pouvoir bien au-delà de ce que peuvent être les droits de l’Homme.
Je divulguai ensuite ma préoccupation pour les élections Européennes en cherchant à faire passer l’idée que cela devrait représenter une grande Union, se voulant proposer la démocratie internationale comme une solution pacifique et éducative pas spécialement aux pays de l’UE mais aussi petit à petit à tout le Monde passant par la Russie² et les pays du Maghreb… Parce que nous, les Minguettes c’est arbi quand même cher Ian Brossat.
De plus, comme à pratiquement toutes mes allocutions, je me préoccupe du sort du parti en parangonnant la politique que nous vivons en France désormais à celle de Berlusconi (libéralisme et privatisations, diminutions des services publics, soutient de finances publiques aux entreprises privées, diminution fiscale sur la propriété vs. augmentation de l’impôt indirect, privatisation voir autonomie face à la Justice… individualisme à outrance) : le communisme (Partito della Rifondazione Comunista) à disparu de la scène italienne alors qu’il avait une quarantaine de sièges à la chambre et une vingtaine au sénat durant la XV législature. Législature durant laquelle la politique du gouvernement dit Prodi II (lutte à l’évasion fiscale, fonds pour l’éducation) fut destitué au bout de deux ans sur la question de la présence de l’armée en Afghanistan (si je me rappelle bien), mais surtout par une discrimination médiatique quotidienne.
Concluant³ cette intervention par mon impatience et mon ignorance vis-à-vis des Rencontres Internationale organisées à Vénissieux et dont je pris connaissance, grâce à l’article que nous avions en photocopie, sur ce site.

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